Si depuis quelques jours les musulmans s'interrogeaient sur le début du mois de Ramadan, le communiqué du présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina, dans l'après-midi du mardi 16 juin courant, est venu dissiper les doutes : le jeûne de Ramadan commence au Burkina Faso aujourd'hui jeudi 18 juin 2015.
Le Centre culturel islamique burkinabè (CCIB) a clos les activités marquant sa rentrée 2014-2015 par une conférence publique le dimanche 08 février 2015 sur le thème «Le prophète Mohamed, une icône indétrônable», suivie de points de vue sur «l'attitude à tenir face aux caricatures sur la religion». Dans le rôle des communicateurs, Maître Ahmed Simozrag et imam Ismaël Tiendrébéogo ont appelé leurs frères musulmans à se départir de la violence et à s'instruire davantage pour faciliter la promotion de l'islam.
Zéphirin Diabré à la Fédération des associations islamiques -«Nous sommes venu expliquer le caractère socialement dangereux de la révision de l'article 37»
Depuis le début du mois de ramadan, les détenus de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), à l'image des autres fidèles, respectent le quatrième pilier de l'islam. Avec des fortunes diverses certes, mais pour peu qu'on sache s'y prendre, «le jeûne en prison se passe bien, ... mieux que dehors en tout cas», affirment même certains de ceux avec lesquels nous avons passé la journée du mardi 22 juillet 2014.
En cette période d'hivernage, les séances de plantation d'arbres se multiplient sur l'ensemble du territoire. Au-delà de cet acte salutaire, tout musulman a un devoir de protection de l'environnement. C'est ce que l'imam Tiégo Tiemtoré du CERFI et de l'AEEMB avait conclu en juin 2013 dans un article que nous reprenons ici. Vos suggestions sont toujours attendues sur
Mardi 1er octobre 2013, 10h au marché de bétail de Tanghin au secteur 17 de la ville de Ouagadougou. Tout autour et à l'intérieur de cet espace dédié à la commercialisation du tout ruminant, des véhicules poids lourds, communément appelés «10 tonnes», en référence à leur poids total autorisé à charge (PTAC), sont stationnés. Certains sont en train de se remplir de moutons. D'autres, vides, se positionnent pour un nouveau départ. Sur l'aire de vente, les différents acteurs de la filière sont bien là. Les uns en sont encore à leur petit déjeuner fait de plats de riz-sauce fumant, arrosés ensuite de sachets d'eau fraîche. Les autres s'occupent comme ils peuvent. On discute de tout et de rien. Mais les débats sont dominés par les difficultés inhérentes à leur activité. «Faut donner à manger aux animaux» ; «je vais vérifier l'état du véhicule» ; «J'ai trois bêtes à laver» ; «N'oublie pas de leur donner à boire hein !», entendait-on dire par ci par là, donnant ainsi une idée de l'occupation immédiate de chacun.
«Vous n'atteindrez la (vraie) piété, que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Allah le sait certainement bien». (Coran 3/92).
Aujourd'hui 24 janvier 2013 correspond au douzième (12e) jour du mois lunaire de "Rabi Al Awal" du calendrier musulman. Cette date est celle de la naissance du Prophète Mohamed. Même si la célébration d'un tel anniversaire ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté musulmane, pour Mamadou Alioune Diouf, «elle sonne comme un recul afin de regarder l'oeuvre du Prophète et voir en quoi elle peut servir l'humanité aujourd'hui».
Annoncée comme d'habitude à la place de la Nation, puis à la grande mosquée de Ouagadougou, c'est finalement le premier lieu cité qui a accueilli la prière marquant la fin du mois de ramadan au Burkina Faso, après qu'une fine pluie a arrosé Ouagadougou dans la matinée du dimanche 19 août 2012.
«La sexualité, en dehors de la copulation, n'a pas d'interdit pendant la journée du mois de Ramadan et la femme indisposée peut préparer le repas du jeûneur». Ces propos de l'Imam Ismaël Tiendrébeogo du Centre d'étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) et de l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB), résument la conduite sexuelle que doivent observer les adeptes de Mahomet pendant la durée du quatrième pilier de l'Islam. Egalement auteur de l'ouvrage "La sexualité du couple : conseils pratiques pour une vie de couple plus épanouie" publié en 2008, notre interlocuteur énumère dans l'entretien qui suit des comportements recommandés pour cette période où certaines pratiques de la vie courante requièrent des mesures particulières.
Suite à la sortie médiatique du procureur du Faso dans l'affaire CIMFASO ou, si vous préférez, Inoussa Kanazoé, le collectif des avocats en charge de la défense du dossier s'est vu obligé de réagir. Objectif : « Apporter à l'opinion les éléments nécessaires à sa gouverne. »
Pour le gouvernement qui l'a tout de suite affirmé dans un communiqué de presse, il n' y a pas de doute, c'est la confirmation des connexions djihadistes des putschistes du 17-Septembre dont il avait parlé il y a deux semaines mais auxquelles beaucoup de gens, y compris dans les chancelleries, n'avaient pas accordé assez de crédit.
Alors que les fidèles ont entamé depuis maintenant deux semaines le jeûne du ramadan, mois de piété, de pardon et de générosité par excellence dans l'islam, les cœurs ne battent pas à l'unisson au sein de la communauté musulmane du Burkina.
L'appel lancé dans certaines mosquées de la ville de Sya à l'issue de la grande prière de vendredi dernier, pour une manifestation de protestation contre la caricature du prophète Mahomet en France, aura finalement un écho retentissant chez les fidèles d'Allah de la ville.
Sur invitation de la Ligue burkinabé pour la lecture et la mémorisation du saint Coran, le Cheick Abderrahmane Démé a séjourné à Ouagadougou du 21 juin au 18 juillet 2014 et animé des séances d'analyses pluridisciplinaires du saint Coran.
Il fait partie des inconditionnels du président du Faso, ceux qui voient en Blaise Compaoré un homme providentiel et irremplaçable ; une conviction que le président d'honneur de la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC), région des Hauts-Bassins, a chevillée au corps.
Sur invitation de l'émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, le président du Faso, Blaise Compaoré, a séjourné les 17 et 18 février 2014 à Doha, la capitale qatarie. Au centre de cette visite d'amitié : le dossier de construction de l'autoroute Ouagadougou-frontière de la Côte-d'Ivoire-Yamoussoukro, celui de la cité Qatar-Burkina ainsi que les perspectives d'approfondissement et d'élargissement de la coopération bilatérale.
La littérature sur la probable révision de l'article 37 continue. El hadj Souleymane Compaoré, journaliste bien connu, et un certain Karim Ouattara, commerçant à Sya, s'invitent dans le débat à travers ces écrits.
Le 19 décembre, le Burkina Faso fêtait la Tabaski. A l'Université de Ouagadougou, l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) a organisé une prière dirigée par l'imam Tiégo Tiemtoré.
Cheick Hassan Ali Cissé, chef religieux dont les nombreuses initiatives et actions dans le domaine du développement et de l'humanitaire font aujourd'hui la renommée de l'homme, est au Burkina Faso depuis le mercredi 27 juillet 2005 pour une visite aux musulmans de notre pays. A la veille de la fin de sa mission, il a rencontré la presse, le mercredi 3 août 2005, à l'hôtel Sofitel Ouaga 2000, pour faire le point de sa visite.
C'est notre confrère "Le Pays", qui a levé le lièvre dans son édition du vendredi dernier. A quelque 20 jours du début du jeûne du Ramadan, la communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) est sans président.
Malgré le courant islamiste radical qui secoue le monde, nourrissant un durcissement des relations avec les autres confessions religieuses et conduisant à des amalgames, il faut "maintenir le dialogue coûte que coûte". C'est la substance de ce communiqué de presse émanant de la commission épiscopale pour le dialogue avec l'Islam.
Le Premier ministre burkinabè Paramanga Ernest Yonli est en Malaisie dans le cadre de la 10e session de l'Organisation de la conférence islamique (OCI). C'est ce qui ressort de ce communiqué de presse émanant de la primature.