A l’occasion de la clôture du Conseil d’administration du secteur ministériel de la défense nationale et des anciens combattants, le 17 février dernier, le chef d’Etat-major général des armées a été interrogé sur la question des conditions de vie ; de la disponibilité et de la performance des armes des forces déployées surtout au Nord dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ce n’est pas seulement l’équipement qui fait le bon combattant, dit-il en substance.
Dans notre numéro 1558 du 9/3/79, notre collaborateur Losséni ZOROME, dans son reportage sur le MOULOUD à HAMDALLAYE, avait qualifié de "KAABA", la photo ci-dessous.
Nombre de personnes aujourd'hui défendent la théorie selon laquelle notre société est en «crise de foi». C'est une théorie qui ne manque pas de sens lorsqu'on sait que cette fin de siècle est turbulente et la réaction de Dieu est souvent évoquée. Mais lorsque celle-ci est utilisée pour faire de victimes innocentes, l'on se pose la question de savoir si c'est réellement d'une «crise de foi» qu'il s'agit ou tout simplement d'une «crise de confiance»?
Alors que les spécialistes de la santé trouvent que la planification familiale est un moyen de lutte efficace contre les mortalités maternelle et infantile et la recommandent vivement, certaines religions dont l’Islam proteste et estime qu'elle est contraire aux recommandations du Coran. Vu dans ce sens on se demande si la religion est un frein pour l'espacement des naissances.
Le Bénin peine à accroître son taux de prévalence contraceptive (16% selon la cinquième enquête démographique de l’Insae). Si des actions sont menées pour lever les barrières religieuses à l’adoption des méthodes de contraception, le chemin reste encore long quant à une large adhésion des fidèles musulmans. Si le planning familial ne vise que l’espacement des naissances et l’épanouissement des ménages, il urge alors de lever les barrières…