L'Etat burkinabè, par le biais du comité de suivi du pèlerinage à La Mecque, a signé, dans la soirée du mardi 10 septembre 2013 à Ouagadougou, un contrat aérien de transport de ses pèlerins à La Mecque, avec la compagnie « Nas air Charter aviation ».
This article presents a synthetic, historical-cum-anthropological overview of the collective trajectory of Ivoirian converts to Islam from southern autochthonous lineages who can be referred to—albeit unsatisfyingly—as ‘native' Muslims. It focuses on what is effectively an invisible and silent minority within southern native groups and the majority Dioula Muslim society alike: a community that has barely received any attention from social scientists despite the transformative impact of its slow but steady Islamization process. The study aims first at shedding light on salient socio-religious and political aspects of this group's development, from colonial to postcolonial times. Given that this plural group is situated at the crossroads of various ethnic, national, and religious controversies, having enflamed Côte d'Ivoire in olden days as much as in recent years, the article eventually makes use of this group's distinct prism to question the contested Ivoirian interface between Islam, ethnic geography, and nationalism at large, and attempt some nuanced answers.
Media reports of the rebellion tearing apart C?te d'Ivoire portray the conflict as a rift between a Muslim North and a Christian South. They repeatedly refer to the armed conflict in religious terms by describing the country as split between a government-held area in the Christian and animist South and a rebel-held area in the Muslim North." This cultural/geographical description of the conflict inhibits our understanding of the situation. These newspaper reports echo the divisive statements of politicians and thus serve to widen rifts. In sum, the religious and geographical simplifications by the media do not contribute to our understanding of the conflict. Rather, they insidiously exacerbate it by reinforcing stereotypes and deepening social and political divisions.
L’affaire de la police islamique, agissant sous le couvert de l’association Nachroul Islam a emballé les réseaux sociaux. Les médias s’en sont emparés par la suite. Puis les choses ont vite évolué. Au Conseil des ministres du 28 mars dernier, une communication orale du ministre de la sécurité, Clément Sawadogo, faisait état d’une note du Haut-commissaire de la province du Kourritenga notifiant à l’association Nachroul Islam sa dissolution. Au moment où cette information tombait, rien n’avait encore filtré des investigations des structures compétentes du ministère de la sécurité.
This article compares the strategies devised by two Salafi-oriented Islamic associations, the Senegal's Jamaatou Ibadou Rahmane (JIR) and the Burkina Faso's Mouvement Sunnite (MS). Drawing on extensive field research conducted between 2002 and 2013, it shows that both organizations have been engaged since the 1970s in a similar legitimacy-building process, using contrasting strategies. The JIR intends to build a more constructive relationship with the State and the brotherhoods, while still continuing to cast a critical eye on these two groups. In Burkina Faso, recurring leadership crises and violent incidents has sapped a great deal of the MS's energy. It therefore has to regain visibility and legitimacy by maintaining a certain distance from political debates. The comparison shows that political Islam has entered in both countries a transitional phase that took into account the emergence and perhaps even the consolidation of a cultural and religious form of citizenship.
La formule la plus prisée, qui consiste à faire signer des états et à remettre à la fin une enveloppe aux participants, est absente du rituel des formations organisées à Cotonou par l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ) dans le cadre du Projet d'appui au secteur des médias au Bénin.
Les leaders d’opinion au Bénin jouent le plus souvent le rôle de sapeur pompier dans la préservation de la paix entre les religions. Bio Jacques en fait partie.
Le processus de réislamisation, qui est à l'œuvre, depuis quelques années, dans le monde arabo-musulman succède à une période où les idéologies laïques étaient florissantes, et où il y avait aussi une franche volonté -surtout parmi les élites - de séculariser le concept de l'Etat musulman. Au milieu des années 70, la tendance s'était renversée pour culminer, en 1979, avec la révolution islamique en Iran, et l'effondrement - dans le même temps - de la société multicommunautaire libanaise. C'est à partir de ce moment-là que le monde entier a pris conscience, réellement, par des scènes spectaculaires dans les médias, du radicalisme musulman. Cependant ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. Car, dans l'histoire ancienne et contemporaine du monde musulman, ce courant activiste radical a toujours existé, et a même eu ses penseurs et ses théoriciens. C'est dire tout l'intérêt qu'il y a à étudier un tel phénomène aujourd'hui.
En visite au Bénin, l’imam influent du Mali Cheikh El-Hadj Mahmoud Dicko s’est prononcé sur l’immigration clandestine et le terrorisme, des situations pour lesquelles il a appelé les dirigeants africains à agir. Le chef religieux malien a donné son avis, samedi 13 août 2022, à l’occasion de la cérémonie d’investiture de Cheikh El-Hadj Idrissou Boukary, Imam de la mosquée centrale de Bohicon et président de l’Union Islamique du Bénin (UIB).
La semaine culturelle de la jeunesse musulmane de Cocody était hier à sa troisième journée. Celle-ci a été marquée par une conférence sur « La sexualité en l’Islam» prononcée par Mme Cissé Maconi professeur d'histoire-géographie au lycée classique d’Abidjan.
Sidwaya (S. ): imam, pouvez-vous nous relater ce qui s'est passé dans votre secteur dans la journée du lundi?
Imam Moussa Doulkoum (I. M. D. ): Lundi peu après 13h, un homme est venu me dire qu'on avait besoin de voir les premiers responsables de la mosquée, c'est-à-dire l'imam et sa suite chez le maire de Ouagadougou (à son domicile sis au quartier Gounghin). Il a avoué avoir informé plusieurs autres personnes avant de se présenter chez moi. Je lui ai répondu qu'il n'y a pas de problème et qu'à l'heure de la prière à 14h, j'en profiterai pour informer ma suite afin qu'ensemble, on se rende chez le maire.
« Faisant suite à une publication sur les réseaux sociaux sur une "Sécurité islamique " à Pouytenga, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) s'est saisie de l'affaire pour comprendre et mieux situer l'opinion. L'information a provoqué une multitude de réactions d'inquiétudes sans doute justifiées par le contexte actuel.
Ce vendredi 7 Juin 2019, premier vendredi d’après la fin du mois sacré du Ramadan, El-Hadj Moutawakil BOUKARI MALIK, Imam de la mosquée centrale Médine II d’Agori Plateau, et Président de l’Union des Imams et Guides spirituels du département de l’Atlantique, s’est attardé sur la crise sociopolitique qui secoue le Bénin depuis le lendemain des dernières élections législatives.
Among the 18 districts of Odienné, a secondary town of northern Côte d'Ivoire, the district of "Texas" is known to host the highest concentration of bars called "maquis". When darkness falls this residential neighbourhood turns into a space for entertainment, pleasure and business. This chapter explores this effervescence of the forbidden (haram) in the context of a town in which public life is dominantly framed by Islam. It shows how the evolution of Texas by night reveals the centrality of urban margins for their implicit function of making possible the cohabitation of various lifestyles.
This essay examines the dangers and possibilities, in times of transformation, for the practice of Islamic blessing powers called albaraka by women and men ritual specialists and other leaders among the Tuareg of Niger and Mali, West Africa. Sociopolitical dynamics challenge some arrangements that have underwritten traditional albaraka power. In this scenario, prominent men and women who protect and mediate the Tuareg world from threatening outsiders draw on this force in diverse ways.
In this article, I propose to look at how class belonging, and shared notions of good religiosity are intertwined in the context of current ways to assert oneself as a “good Muslim.” Based on ethnographic fieldwork conducted between 2016 and 2019 in the city of Abidjan, Ivory Coast, this article presents a series of portraits of women and their families. These portraits emphasize how the growing popularity of tourist travels towards so-called “Muslim societies” in the Arab world, and more recently in Morocco, plays a role in the construction of “good religiosity” as it is enmeshed in social class relations. The ethnographic data discussed in this article shows that travel consumption asserts class belonging as well as shared notions of “good religiosity.” To draw out this argument, I propose to revisit in a critical way Pierre Bourdieu’s notion of conspicuous consumption as processes of social distinction.
After an ill-fated religious revival, the Sufi teacher Yacouba Sylla and his followers became wealthy and politically influential in post-Second World War Côte d'Ivoire. They argued for an understanding of democratization and development that defined both ideas in terms of their community's own mystical experiences and world-historical significance, rather than in terms of modernity. As a way of making sense of their own past and defending their place in an increasingly tense political environment, these efforts achieved their most explicit articulation in a powerful story about Yacouba Sylla's refusal of a gift from Ivoirian President Félix Houphouët-Boigny.
Le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouédraogo était face à la presse, ce vendredi 19 mai 2017, à Ouagadougou. Il a voulu cette rencontre pour faire part aux hommes de médias des orientations majeures de son département, destinées à assurer à chaque jeune Burkinabè, un emploi décent d’ici à 2020.
In Togo, the opposition movement behind the anti-government protests that broke out in 2017–2018 appears to reflect a greater role for Islam in politics. Tikpi Atchadam, leader of the Parti National Panafricain, was the preeminent figure in the movement, having built a solid grassroots base among his fellow Muslims. This article examines the unique role that Muslim leaders played in these protests, as well as the Faure Gnassingbé regime's strategic response. The ruling party made spurious claims against Muslim opponents, associating them with a dangerous wave of political Islam. I argue that by portraying Atchadam as the leader of a radical ethnic and religious movement with Islamist goals, Faure Gnassingbé and his supporters sought to weaken this emerging challenger and deter members of the public from backing calls for political change. The strategy also helped garner support from Western countries while simultaneously driving a wedge between Muslim community leaders.
This article recounts the conversion to Islam of El Hadj Akan Charif Vissoh, born in Benin to a Mahi (Fon) family following the traditional vodun cults and Catholicism. Co-written by the convert himself, later imam of Allada’s central mosque, and the chronicler of his conversion, it presents a life history, a conversion narrative, a "reformist" speech for the defense of converts to Islam in Southern Benin as well as a historical cum-anthropological analysis of this multilayered discourse. In a comparative perspective, the article also sheds light on the experiences of other converts to Islam in XXth century southern Ghana and southern Côte-d’Ivoire. The conclusion revisits the debates on religious conversion in Africa and beyond.
Combattue depuis des années par plusieurs acteurs, Etat, Ongs, partenaires au développement et autres, la traite des enfants peine à disparaitre des pratiques quotidiennes dans certaines régions du Bénin. Le phénomène va de mal en pire dans l’Atacora/Donga où des indélicats convoyeurs d’enfants destinés à l’exploitation dans des pays comme le Niger, le Togo, le Nigeria ou le Ghana sont régulièrement interceptés en chemin. Les parents n’en sont pas moins complices.
La prière du vendredi 15 avril 2011 à Ramatoulaye, localité située à 25 km de Ouahigouya, était consacrée à la paix au Burkina Faso. Elle a été suivie de l'ouverture d'un séminaire de trois jours sur le thème : « Vers une reconnaissance de la confrérie de la Tidjania pour un rayonnement de l'islam et la consolidation de la paix et la concorde au Burkina Faso ».