Les vendredi 8 et samedi 9 avril prochains, la communauté musulmane ahmadiyya se donne rendez-vous dans le cadre de sa I3e réunion annuelle pour réfléchir autour de plusieurs thèmes. Le théâtre de cette importante rencontre : la Mission islamique ahmadiyya située à Adjamé 220 Logements.
Le 7ème congrès ordinaire de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a ouvert ses travaux hier matin au lycée professionnel et commercial de Yopougon. L’un des temps forts de ces assises sera sans aucun doute la question de la naissance du Conseil national islamique dont la tenue dudit conseil aura lieu le 9 janvier prochain.
Le vendredi 10 juin 1994, les policiers de la CRS avaient gazé et matraqué les musulmans à la mosquée d'Abobo Banco II (CF la Voie n° 813 des 11 et 12 juin 94). Deux mois après cet événement, M. Ouassénan Koné, ministre de la Sécurité, a appelé hier à 10h, les journalistes à son cabinet pour lire, lui-même, le rapport de la Commission d'enquête qu'il a instituée et conclure en lieu et place des membres de celle-ci : "Ce sont les musulmans qui ont provoqué les policiers."
Depuis hier, nous proposons l'interview que M. Laurent Gbagbo, Secrétaire général du Front populaire ivoirien, nous a accordée. Si dans la première partie de cet entretien, M. Gbagbo a longuement expliqué les actions menées par son parti depuis son dernier congrès. Ici, il s'étend sur les accusations du pouvoir qui persécute les musulmans au nom d'un combat contre l'intégrisme. En économie, M. Gbagbo dit son opposition à la suppression pure et simple de la Caisse de stabilisation.
Ce n'est pas demain que la liberté d'opinion sera effective en Côte d'Ivoire et que la chasse aux journalistes prendra fin. À preuve, en cette fin d'année, le pouvoir Bédié a décidé de repartir en guerre contre la presse qui ne le caresse pas dans le sens du poil.
La communauté musulmane de Côte d'Ivoire, à l'instar de la communauté islamique du monde, près d'un milliard de personnes, a fêté le 21 mai dernier la Tabaski. Récit de la première fête de la Tabaski sous l'ère de la dévaluation.