L’affaire de la police islamique, agissant sous le couvert de l’association Nachroul Islam a emballé les réseaux sociaux. Les médias s’en sont emparés par la suite. Puis les choses ont vite évolué. Au Conseil des ministres du 28 mars dernier, une communication orale du ministre de la sécurité, Clément Sawadogo, faisait état d’une note du Haut-commissaire de la province du Kourritenga notifiant à l’association Nachroul Islam sa dissolution. Au moment où cette information tombait, rien n’avait encore filtré des investigations des structures compétentes du ministère de la sécurité.
L’Abbé Pierre après avoir déclaré qu’il «ne fait pas de promesse, mais travaille avec les pauvres à la base» venait de quitter Ouaga avec certains de ses Compagnons. Cependant, il n’y aura pas de répit pour Koudbi Koala qui a activement participé à cette assemblée ordinaire d’EMMAÜS international. Il a rejoint ses amis de Benebnooma à Koudougou pour concocter de bons plans culturels de fin d’année, du 26 au 30 novembre 2003.
L'abandon de la plainte contre X dans le cadre du dossier Norbert Zongo est une malheureuse décision qui risque d'engendrer des conséquences catastrophiques sur la paix sociale. On semble aujourd’hui ne pas se rendre compte de ce que d’aucuns ont qualifié de chance unique pour avoir échappé à une rupture qui apparaissait irrémédiable. La Commission pour la réconciliation nationale mise sur pied à la suite des travaux du Collège de sages s’était réjouie de constater que la tension sociale était en train de baisser. Pour en arriver là, il a fallu justement baliser le terrain afin que chacun comprenne bien que la paix a un prix. Le cours actuel des événements est à nouveau marqué du sceau de l’oubli. Et comme on le sait, les grandes catastrophes sociales ont souvent été précédées par un moment d’indifférence ou d’apathie des hommes.
On a attendu une annonce du président dans la soirée. On espérait qu’elle interviendrait dans le journal de 20 heures, mais hélas rien. Vers 21 heures, les sages se sont séparés et un calendrier de rencontres a été établi qui commence dès aujourd’hui 10 juillet.
Khalid Mahmood Shahid est le chef missionnaire de la communauté islamique Ahmadiyya au Burkina Faso. Dans l’interview qu’il nous a accordé, il nous entretien sur les fondements de sa communauté. Il jette aussi un regard sur ce qui se passe dans le monde « au nom de l’islam », comportement qu’il fustige. Selon lui, plus qu’une conviction pour défendre l’islam, les djihadistes ignorent tout de la religion islamique et de ses principes directeurs. Le coran et la justice de son point de vue sont des moyens pour amener la paix dans les pays concernés par les attaques intégristes.
Vendredi 15 janvier 2016, par une belle nuit de pleine lune, Ouagadougou s’apprête à célébrer ces week-ends de l’harmattan si particuliers. Les terrasses sont pleines, particulièrement sur cette avenue chic de la capitale, « Kwamé Nkrumah ». Subitement, tout se gâte, sans que personne n’ait eu vraiment le temps de réaliser quoique ce soit.
Faut-il croire au destin ? Certainement. Celui particulier de Lamizana est là pour l’attester. Selon toute vraisemblance, il n'aurait rien cherché de lui-même, et pourtant tout lui a été donné. Le pouvoir d’abord, par la volonté populaire et les injonctions du destin, il se retrouve à remplacer celui qui l’avait fait venir pour l’aider à créer de toutes pièces, un attribut essentiel d’un Etat moderne : l’armée. Dans les rizières vietnamiennes, une femme qui lisait dans le riz, lui avait déjà prédit un destin hors du commun. Ensuite la considération. Lui qui a dirigé 15 ans durant le pays sans chercher à s’approprier ni rue ni stade, ni place publique a reçu à son enterrement une délirante dévotion populaire. Saurons-nous, nous inspirer de ce modèle à tout point de vue exemplaire. Car si le général a été incontestablement le père de l’Armée, il est aussi sans aucun doute le père de l’Etat burkinabè moderne. Ce sont les outils forgés sous sa direction pour servir de moyens de gestion de l’Etat au service de tous les Burkinabè qui prospèrent encore pour l’essentiel. Sans l’avoir expressément recherché, il a su créer les conditions pour que le Burkina lui reste éternellement reconnaissant. C’est ça aussi la marque des grands hommes.
Le terme de sodomie vient du nom de la ville de Sodome. L’histoire de Sodome et de Gomorrhe, selon la Bible et le Coran, révèle que Dieu a détruit ces deux villes en faisant pleuvoir sur elles, du feu et du soufre. Pourquoi donc ? Selon les deux livres saints, c’est parce que : «Le cri contre Sodome et Gomorrhe s'est accru, et leur péché est énorme ». Les vieillards et les enfants dont Lot était le prophète, «lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions ». Genèse 19.5. Dans la Bible, «connaître» est utilisé dans le sens d'avoir des relations sexuelles. Lot comprit leurs intentions et proposa des membres de sa famille : «Voici, j’ai ici deux filles qui n’ont point connu d'homme; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit». Genèse 19.8. La punition contre ceux qui pratiquent l'homosexualité est la mort, c’est pourquoi Dieu a détruit par le feu Gomorrhe et Sodome, villes où l’homosexualité était largement pratiquée.
« Les intellectuels sont les héritiers des prophètes. », avait dit le prophète de l’islam. Pour mieux assumer leur rôle, les intellectuels musulmans de l’espace francophone ont créé le Colloque International des Musulmans de l’Espace Francophone (CIMEF).
La plus grande communauté religieuse du Burkina Faso ne guérit pas de ses querelles intestines. Le dernier étalage public de « ces misères musulmanes » a eu lieu à l’occasion du dernier congrès de la Communauté musulmane en ce début de mois d’octobre. Les mêmes causes et les mêmes hommes pour les mêmes déballages fratricides. Et pourtant, on aurait cru comme disait Thomas Sankara que « les musulmans qui aiment le blanc devaient être aussi blancs à l'intérieur ». Que s’est-il passé réellement ?
La Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB), créée en décembre 2005 et qui regroupe plus d’une centaine d’associations étend son champ d’action à l’intérieur du pays. Sitôt après son congrès, elle a pris son bâton de pèlerin pour faire le tour des autorités et expliquer le bien fondé d’une telle structure pour la Oumma au Burkina.
Mardi 15 octobre. La fête de l’Aid El Kabir (la grande fête) couramment appelée Tabaski a été célébrée sur toute l’étendue du territoire national. Les fidèles sont sortis nombreux pour exécuter les deux unités de prière et prêter une oreille attentive au discours des Imams. L’un des lieux choisis à cet effet est le terrain Dabo Boukary de l’Université de Ouagadougou. Sa particularité est que le koutouba (sermon) est prononcé en français. Bien que l’Imam ait eu le mérite d’évoquer une flopée de points relatifs à la vie nationale et sous régionale, il a passé sous silence la question du sénat, ce qui a laissé certains fidèles sur leur soif.
Et Dieu regarda le tarmac de l'aéroport international de Ouagadougou. Il se rendit compte que depuis dix jours, aucun avion n'était venu chercher les pèlerins burkinabè. Alors, il baissa la tête et... Bref, chaque année, l'organisation du pèlerinage à la Mecque est prise en otage par le spectre de la désorganisation. Les pèlerins burkinabè sont ainsi plongés dans l'engrenage des difficultés connexes à l'accomplissement du 5ème pilier de l'Islam. Dur, dur d'être pèlerin, est-on tenté de croire.
Ouagadougou est devenue pour les Burkinabè un pôle d’attraction irrésistible. On comprend alors pourquoi ce taux de croissance exponentiel de 9,8% l’an qu’a connu la ville autour des années 80. Même si ce taux s’est par la suite quelque peu affaissé, il est resté autour de 7%, ce qui est encore très élevé. Aujourd’hui, on ne compte pas moins de 2 millions d’habitants dans la ville et ses banlieues, ce qui crée des désagréments sur le centre-ville où convergent quotidiennement des milliers de citadins pour y mener diverses activités.
Les détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ont reçu réconfort moral et matériel ce vendredi 11 mars. L’Association Islamique Pour l’Assistance aux Détenus (AIPAD) est allée leur rendre visite pour leur témoigner sa solidarité. A l’occasion, une très forte délégation composée de très hauts dignitaires islamiques du Burkina ont été mobilisés. Les érudits ont prononcé à l’endroit des incarcérés des discours de consolation. Les visiteurs ont également apporté aux visités une importante quantité de dons composée de divers produits.
Un temps pour labourer, un temps pour semer et un temps pour récolter. J'ai dit quelque part, que très probablement, si Norbert Zongo n’avait pas été assassiné, je n'aurais jamais connu l'expérience de la presse écrite. Journaliste, formé dans de prestigieuses institutions africaines et nationales de formation des journalistes, j’étais évidemment outillé à exercer dans tous les types de media. Mais j’avais fait le choix de audio-visuel, où Dieu merci, j’excellais. Une carrière, tranquille et prometteuse, m'attendait. Puis survient l’innommable du 13 décembre 1998. C'est ainsi que bascule ma vie.
Les musulmans, comme à l’accoutumée, ont sacrifié cette année encore aux deux importants rituels de la tabaski : la prière des deux rakats et l’immolation du mouton, le 20 janvier dernier. Dès 8 heures, les places habituellement choisies pour l’accomplissement de cet acte religieux étaient déjà occupées. Hommes, femmes et enfants, comme indiqué dans le principe de l’islam, ont pris d’assaut ces lieux de prière et d’invocation d’Allah.
Du 23 au 25 mars s’est tenu à Bustan-e-Mahdi Kouba(espace baptisé par les Ahmadiyya) à Koubri sur la route de Kombissiri la 18è conférence de la Jama’at islamique Ahmadiyya sur le thème « Le Khalifat est-il une institution qui garantit la paix dans le monde ». En prélude à cette rencontre, les responsables de cette communauté et leurs convives de l’étranger ont rencontré la presse pour expliquer la philosophie du Ahmadiyya. Un malentendu lié à une approche philosophique oppose le reste de la communauté islamique aux Ahmadiyyas. Selon leurs détracteurs, la Jama’at Ahmadiyya est une secte suscitée par l’Occident pour contrecarrer l’islam orthodoxe. Pour les responsables Ahmadyys qui ont échangé avec les journalistes le 21 mars dernier, ces allégations sont loin d’être la vérité. Ils estiment qu’ils sont sur la voie tracée par le prophète Mohamed, qui selon eux avait parlé de son vivant de dernier de Mahdi qui allait venir à la fin de temps.
Cette année, les fêtes se sont enchaînées. Elles ont occasionné une ponction considérable dans les bourses, surtout dans celles des moins nantis. Cela n’a pas empêché les fidèles musulmans de sacrifier à la tradition qui est la célébration de l’Haïd el kébir le 10 janvier dernier. Les deux grands rituels, à savoir la prière et l’immolation du bélier ont été observés. Des plats copieux étaient au rendez-vous dans les familles. Des amis se sont rendus visite, mais les imams dans les sermons après les deux rakats, n’ont pas manqué d’interpeller la communauté sur les grandes questions de l’heure.
L’islam est une religion de justice. La législation islamique en ses grands traits ne diffère pas trop des lois dites libérales. La preuve, un bon musulman est par essence, un bon citoyen. Pour outiller ses membres sur les règles qui régissent le fonctionnement de la justice burkinabè ainsi que les entraves à son action, le Cercle d’Etudes, de Recherches et de la Formation Islamique (CERFI) a convié ses militants à une conférence le dimanche 26 mars sur le thème : « Justice et paix sociale ».
L'organisation du hadj, le pèlerinage musulman à la Mecque, oscille depuis des années entre les mains de l'Etat et des associations musulmanes. Ce tango-tango religieux ne fait pas le bonheur des musulmans. Depuis des années, les fidèles de l'Islam éprouvent des difficultés pour accomplir l'une des obligations de leur religion. Le motif, c’est la gestion opaque du pèlerinage. Des escrocs se couvrent du manteau religieux pour faire des affaires sur le dos des pèlerins. Pour atténuer leur calvaire, l'Etat s'est mis dans l'organisation de ce voyage pieux à la Mecque.
Le mouton est sans conteste le symbole de l’Aid El Kébir. Pour l’occasion, tout bon musulman qui a les moyens doit perpétuer le geste d’Abraham. A Ouagadougou, dans les différents points de vente de moutons, l’on devinait aisément les prémices d’une fête dans l’abondance. Ambiance d’avant fête.
Le réseau burkinabè des organisations islamiques en population et développement a tenu un séminaire à l’intention des femmes les 17 et 18 novembre derniers. Le thème a porté sur : « le rôle de la femme musulmane dans la promotion d'une culture de la paix ». Pendant deux jours, elles ont débattu sur plusieurs thèmes en rapport avec la paix. A l’ouverture du séminaire, la responsable des femmes du réseau, Adja Sara, a rappelé à l’assistance le caractère pacifiste de la religion musulmane et le bien fondé de la paix dans une société.
Les talibés et les élèves issus des écoles islamiques sont les parents pauvres du système éducatif burkinabè. Formés par milliers, ces jeunes sont restés en marge du système éducatif et sont marginalisés dans la vie institutionnelle. La nouvelle loi d’orientation de l’éducation réglemente désormais ces structures éducatives et offre des perspectives de changement.
Depuis deux mois, il fait un sale temps pour les terroristes sahéliens et sahariens. Ainsi que RFI l’a fait remarquer (3 avril 2018), il ne se passe pas une semaine sans que des accrochages impliquant la force Barkhane soient rapportés. Le dernier en date étant celui très meurtrier du dimanche 1er avril, à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou, à environ 90 km au sud de Menaka et à 3 km de la frontière nigérienne, et qui a tué trente terroristes. Selon le porte-parole de l’Etat-Major français, l’accrochage a eu lieu dans le cadre d’une « opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région d’Akabar, menée depuis le 28 mars par un détachement de commandos parachutistes de Barkhane et des forces armées maliennes (FAMA), en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnés par un groupe d’autodéfense local ».