La Communauté musulmane de Ouagadougou a célébré jeudi matin 23 avril l'Aïd El Kébir ou fête du mouton dans la ferveur et l'allégresse populaires.
M. Maurice Yaméogo, Président de la République avait tenu à venir personnellement saluer la foule des fidèles à l'issue de la grande prière en commun.
« L'affaire de nos Médersas, n'est point l'affaire de la seule Communauté Musulmane de Haute-Volta en tant qu'organisme, mais de toute la Communauté nationale en tant qu'entité responsable du devenir de nos enfants » (Sanogo Moussa)
L'Egypte et la Haute-Volta ont décidé de créer une commission commerciale et économique conjointe, dirigée par les Ministres du Commerce des deux pays.
Chers Coreligionnaires, Le Comité Directeur de la Communauté Musulmane s'est réuni le 17 Juin 1962 pour étudier à nouveau la situation des « garibous » qui sillonnent les villes.
Dans le but de consolider les bonnes relations qui existent entre la Jamahirya Arabe Libyenne et la Haute-Volta, le Centre Culturel Arabe Libyen, sis à proximité de la Grande Mosquée, côté Ouest «dispense depuis six mois des cours gratuits d’arabe, de dactylographie en Arabe et Français.
C'est sous la présidence de M. Nomba Ouédraogo, Président de la Cour Suprême et d'une importante délégation gouvernementale qu'a eu lieu vendredi matin, l'inauguration officielle de la belle Mosquée de Kongoussi.
L'Islam qui dure depuis 14 siècles a pu triompher de tous les courants qui l'ont convoité à travers l'histoire. La foi du peuple voltaïque en l'Islam est plus forte que nous ne pouvons l'imaginer.
C'était le lundi 9 juin dernier que les musulmans se sont retrouvés pour célébrer dans l'union et la joie la fête du Ramadan sur toute l'étendue du territoire burkinabè.
La fête de la KORITE, qui marque la fin du Ramadan a été célébrée Jeudi à OUAGADOUGOU par la Communauté musulmane avec une ferveur et un éclat tout particulier.
Le communiqué radiodiffusé le samedi 22 janvier 1960, à 21 h. 30, annonçant que la lune a été aperçue à Banfora, Orodara, Dori, etc, mettant fin aux pénibles privations endurées par les Musulmans depuis un mois. Le mois de carême, Un mois où les passions, s'estompent pour faire place aux bonnes actions, où chaque musulman recherche la voie du salut, où les pensées convergent vers le Tout Puissant, (Allah).
Ils sont nombreux ces gens qui, des boîtes ou des calebasses en main passent de porte en porte, de lieu public en lieu public ou encore assis aux abords des rues, à la recherche d’une pitance. Une pitance qui viendra soit de ceux qui possèdent de trop et ne savent qu'en faire, soit de ceux qui malgré leurs moyens limités sont très sensibles à la misère de leurs semblables, soit enfin de ceux qui courent après un au-delà. Ces “chasseurs des restes des autres”, ce sont les mendiants. La mendicité. Un “métier” pour le moins inconcevable dans une société révolutionnaire. Pourtant le phénomène prend des proportions très préoccupantes sinon inquiétantes. Les causes, elles sont multiples : le chômage, l’invalidité, le manque de soutien familial, la religion et aussi la fainéantise. Les causes de ce mal social sont donc connues. Une seule question possible peut se poser : que faire ? Afin d’avoir quelques éléments de réponse à cette question, Carrefour Africain est allé rencontrer le camarade Nignan Adouna, directeur de la réinsertion sociale au ministère de l’Essor Familial et de la Solidarité nationale.