Abidjan — Selon des chiffres publiés à Abidjan, la Côte d’Ivoire place au 10e rang des pays d'Afrique Noire pour le nombre de pèlerins musulmans (97 %) s’étant rendus à la Mecque en 1972. En tête de liste vient le Nigeria (44.061) suivi du Tchad, du Niger, du Sénégal, de l'Ethiopie, de l’Afrique du Sud, de la Guinée de la Somalie et du Mali. Derrière la Côte d’Ivoire, viennent le Cameroun, la Haute Voila et la Mauritanie.
Le comité d’organisation pour le pélérinage à la Mecque s’est réuni mardi dernier au ministère de l’intérieur et de la Sécurité, sous la présidence de M. Marna Arouna, ministre délégué à la Présidence du Conseil présidentiel chargé de l’Administration territoriale et de la Sécurité.
Il y a quatorze siècles, en l'An de grâce 621 de l’ère chrétienne et au mois de Ramadan, un événement capital pour toute l'humanité s'est produit à la Mecque, en Arabie Saoudite, dans la Tribu des Quoreichs : Allah, Dieu-le-très grand, qui est clément et miséricordieux, le Dieu d'ibrahim, d’Ismaël, de Moussa, de Issa, a parlé en son langage divin per la voix de son Esprit Saint, l'Archange Djibrila, à son Prophète bien-aimé, Mouhammad, paix sur lui. Les paroles divines recueillies par les hommes à travers le Prophète constituent le Qur-an (le Koran). Ces paroles qu'il a plu au Créateur de l’Univers de faire entendre à celui qu’il a élu entre tous les mortels sont les voies et moyens, Indiqués aux niveaux exotérique et ésotérique, pour mener sur terre la vie la plus satisfaisante et accéder dans l’Au-delà, au royaume des bienheureux. Le prophète Mouhammad, paix sur lui, est chargé de porter cette bonne nouvelle au monde entier.
Plus de 150 fidèles musulmans quittent Cotonou ce matin pour les lieux saints de l’Islam. Ces pèlerins qui voyagent à bord d’un avion de la Compagnie belge SABENA, venu pour la circonstance au Dahomey, constituent le troisième et dernier contingent de nos futurs hadj.
Le président Hubert Maga a reçu en audience hier une forte délégation de l’ADDIS (Association Dahoméenne pour la Défense des Intérêts de l’Islam) venue lui faire une visite de courtoisie et apporter son soutien indéfectible au Conseil présidentiel, symbole de l’unité nationale retrouvée.
La grande prière musulmane a été dite samedi matin sur la place aménagée à cet effet, au PK 3, derrière l’usine de l’ICODA, par l’Imam de Cotonou, El Hadj Gasaliou. La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Justin Ahomadégbé-Tométin, membre du Conseil présidentiel assurant l’intérim du chef de l’Etat. Le président Ahomadégbé était entouré à cette occasion des ministres de l'Information, des Finances et de la Santé, ainsi que du préfet de l’Atlantique.
Lundi 30 novembre 1970, fête du Ramadan ou fin de jeûne chez les fidèles de Mahomet. Jour d’allégresse où des milliers de croyants, à travers le monde, disent la prière suivant un rite séculaire.
La communauté musulmane du Dahomey a célébré hier la Tabaski. Celle-ci est appelée communément la fête du mouton « la Laya ». En effet, c’est un rite auquel est soumis tout musulman de sacrifier un mouton, ce jour pour commémorer le sacrifice du patriarche Abraham.
Parti il y a exactement un mois de Lagos pour la Mecque, le premier contingent de nos pèlerins musulmans a regagné le Dahomey dans la nuit de dimanche.
Nous avons choisi comme guide de notre action révolutionnaire, le Marxisme-Léninisme. Et en dépit des dénigrements, des calomnies, des menées subversives souterraines, ce choix ne saurait être remis en cause. II est irréversible.
« Aimer son prochain comme soi-même » est l’un des plus purs préceptes de justice sociale dont se réclament le christianisme, l’islam, voire nos religions traditionnelles authentiques, pour ne citer que ces croyances-là.
Les Communautés musulmanes et arabo-berbère du Dahomey ont organisé hier à la grande Mosquée de Porto-Novo, une grande prière à la mémoire du président Gamal Abdel Nasser, décédé subitement le 28 septembre dernier.
A l'instar de nombreux autres pays arabes qui ont déjà adressé leurs félicitations au chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Mathieu Kérékou à la suite de la courageuse décision du GMR de rompre les relations diplomatiques avec Israël, le Koweït vient à son tour d'assurer le président de la République de sa profonde gratitude dans un télégramme émanant de l'Assemblée nationale de Koweït.
De retour de la Mecque, soixante quatre nouveaux El Hadj, dont le ministre Mama Chabi, sont arrivés à Cotonou hier en fin de matinée. Ils ont été accueillis par de nombreux parents et amis en habit de fête, massés aux abords de l'aérodrome, qui a été le théâtre de scènes touchantes et d'explosions de joie.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le capitaine Michel Aïkpé, entouré de ses collaborateurs a présidé la réunion hebdomadaire des responsables de la communauté musulmane chargés de l’organisation du pélérinage à la Mecque.
Réuni, hier, en séance extraordinaire, à Cotonou, sous le présidence du chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Mathieu Kérékou, le conseil des ministre» a examiné fa situation qui prévaut au Moyen-Orient, notamment la situation résultant de l'occupation par Israël de territoires arabes et africains.
Le Niger a donné le coup d’envoi l'an dernier. Les services de douane de ce pays avaient regardé de très près les bagages des pèlerins revenus de la Mecque. Ils y ont découvert beaucoup de choses qui n'avaient rien à faire avec des objets de piété. Cela a fait grand bruit. Cette année, nos douaniers ont été aussi bien inspirés en fouillant samedi les bagages de nos hadjs venus samedi de Djedda. Ils y ont trouvé eux aussi de quoi procurer à la caisse de l'Etat des recettes substantielles : beaucoup de postes transistor, des magnétophones, des bijoux en or et des plaquettes de ce métal précieux.
Une délégation de l’Assemblée Nationale de la Confédération des Républiques arabes (Egypte — Syrie et Libye) est arrivée mercredi soir à Cotonou venant de Lagos pour une visite d'amitié et de prise de contact avec les autorités de notre pays, dans le cadre d'un périple devant la conduire dans sept pays d’Afrique de l'Ouest. La délégation qui comprend des représentants des trois pays membres de l'Union, est conduite par M. Mohamed Haddad-Taha.
Dans le cadre de la politique étrangère de non-alignement du GMR, politique définie dans le discours-programme du 30 novembre dernier, un protocole d'accord en vue de rétablissement des relations diplomatiques entre la Libye et le Dahomey, a été signé samedi par le ministre des Affaires étrangères le chef de bataillon Michel Alladayè et le Secrétaire d’Etat libyen au Travail M. Ashour Gargoum.
On se souvient qu’au cours de l'année 1973, le chef de l'Etat, le camarade Mathieu Kérékou, avait maintes fois stigmatisé le désordre qui caractérisait la Communauté islamique nationale, désordre créé et entretenu par les officines politiques, les groupes d’intérêt et l’exploitation de l’homme par l’homme. Les manifestations de ce désordre se constataient à l’occasion du Ramadan (carêmes), des fêtes du Pélerinage. Le chef de l’Etat demandait alors aux musulmans, au même titre qu'aux diverses catégories sociales au Dahomey, de liquider en leur sein l’ancienne politique, d'œuvrer pour l'unité et la concorde nationale, de participer concrètement à la production et à l'élevation du niveau de vie en investissant et en travaillant, de renoncer aux pratiques occultes destinées à précipiter le pays ou des individus dans le malheur.
Une délégation de la Ligue Mondiale Islamique (RABITA) venant de Lomé, est arrivée en fin de soirée du 15 juin 1973 à Cotonou par le régulier d'Air Afrique. Elle a été accueillie par une délégation des membres de la Communauté musulmane du Dahomey conduite par El Hadj Mouftaou Sanni.
La collectivité musulmane de Zinvié prie tous les fidèles et toutes les personnes qui le désirent, de bien vouloir participer à la vente de charité qui se déroulera à Zinvié le dimanche 18 avril.