Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Youssouf Ouattara, assisté des membres de la Fédération des Associations islamiques du Burkina, a animé une conférence de presse, ce mardi 13 octobre 2015, à Ouagadougou. Si la conférence avait pour objectif de porter à la connaissance de l’opinion nationale, le bilan des victimes burkinabè de la bousculade du 24 septembre dernier à Mina ; elle a aussi permis de livrer des informations sur les mesures prises pour l’accueil des pèlerins dont le premier vol retour est annoncé pour ce 15 octobre.
Il y a quelques jours, un groupe d’agences de voyage incriminait le Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM), d’un certain nombre de manquements ; allant jusqu’à demander un audit. Pire, certains noms ont été ‘’balancés’’ sur des ondes de radio, avec des propos discourtois. Attitude regrettable et inquiétante de l’avis du Comité qui a animé un point de presse le 15 janvier 2016 pour tirer sur la sonnette d’alarme. Ledit comité a appelé les autorités à se saisir de la question avant qu’une situation fâcheuse n’intervienne.
Dans son numéro 941 paru le Lundi 11 Septembre 2017, le journal burkinabé Bendré révélait les résultats de 55 écoles ayant fait 0% à l’examen du Certificat d’Etudes Primaires (CEP), session de 2017, dans la région du Sahel. Le journaliste auteur de l’article dissimulait difficilement sa surprise que de tels résultats soient méconnus du grand public alors qu’ailleurs, précisément au Kénédougou, les résultats d’une seule école révélés au burkinabé, en l’occurrence l’école Mahon ’’B’’, avaient fait l’objet d’un grand tapage médiatique.
Le Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Samadou COULIBALY, a procédé le mardi 26 mai 2015 à l’ouverture de la première enveloppe de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) arabe dans le centre d’examen de la Medersa Centrale à Ouagadougou.
Le National Democratic Insitute (NDI) avec l’appui de l’USAID met en œuvre au Burkina Faso, un programme dénommé « Opportunités pour un engagement politique pacifique des jeunes ». Dans ce cadre, des jeunes de différentes sensibilités mènent des actions de plaidoyer à l’endroit des autorités locales et nationales sur diverses thématiques. Le 28 mai 2013 au siège du NDI s’est tenu un panel sur l’insertion socioprofessionnelle des diplômés arabophones.
Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales et l’ambassade de France au Burkina ont procédé, ce mardi 25 mai 2021, à la signature d’une convention de financement de soixante et un million quatre mille huit (61 004 008) FCFA au profit des écoles franco-arabes. Ce financement permettra d’organiser des sessions de formation au profit des enseignants des écoles franco-arabes en langue française et en sciences, et d’assurer le suivi pédagogique et l’encadrement des enseignants sur le terrain.
« Qu’est-ce qui explique les « difficiles rapports » entre l’école et les communautés au Sahel ? Boubacar Ehadji, inspecteur de l’Enseignement du 1er degré à Dori, esquisse des réponses pertinentes à une problématique très complexe, dans la réflexion ci-dessous.
Le Projet : Éducation arabo-islamique (EDUAI) tient, ce jeudi 17 décembre 2020 à Ouagadougou, un atelier national de restitution des résultats de leur étude. Cette expertise a été commanditée par l’Atelier de recherche sur l’éducation et la formation (AREB). L’objectif de cette prospection est de faire l’état des lieux de l’éducation arabo-islamique au Burkina Faso.
Le peintre Vlady Kibaltchich, le fils de Victor Serge, a dit, voici quelques années déjà : « Je vais vivre encore jusqu’à quatre-vingt six ans, peut-être quatre-vingt-sept, je ne sais pas encore. J’ai beaucoup de travail jusque-là. La vie n’est pas faite pour vivre. Il faut accomplir sa tâche ». Vlady* était bien loin de l’univers de El Hadj Oumarou Kanazoé (même s’ils étaient de la même génération) ; mais je pense que l’homme de Yako aurait pu, lui aussi, adopter cette formule pour définir son parcours terrestre : « La vie n’est pas faite pour vivre. Il faut accomplir sa tâche ».
Gloire à Allah dans les cieux et sur la terre et paix sur Ses Messagers ! Allah décrète du haut des sept cieux : « Dis : ô Allah, Maître de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité à qui Tu veux et Tu arraches l’autorité à qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent » S3-V26
Le 13 novembre prochain auront lieu les élections à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Dans ce cadre, Malicka Yugo/Séré, candidate dans la région du Centre pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, a convié les média à un thé de presse ce jeudi 3 novembre 2016 à Ouagadougou.
A quelques semaines du scrutin couplé, présidentiel et législatif, le Réseau des journalistes et communicateurs musulmans du Burkina Faso (REJCOM-BF) a organisé, le samedi, 10 octobre 2020 à Kombissiri (chef-lieu de la province du Bazèga, région du Centre-sud), une séance de formation au profit de ses membres et d’autres invités, sur la gestion du discours électoral dans la perspective des élections couplées de novembre 2020.
Une campagne apaisée, c’est le souhait formulé par une délégation du Conseil national de la transition au cours d’une visite qu’elle a rendue aux notabilités coutumières et religieuses de la région du sud-ouest ce samedi 07 novembre 2015.
De plus en plus, le Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI) s’intéresse aux questions politiques. Pour la première fois de son histoire, cette association islamique participera à l’observation des élections au Burkina. Ce, dans le but d’apporter sa contribution à davantage de crédibilité et de transparence à l’organisation du double scrutin du 29 novembre prochain. Dans ce cadre, il a recruté 121 superviseurs dans les 45 provinces du pays. La formation desdits superviseurs a commencé le 20 novembre 2015 à Ouagadougou.
C’est un pas de géant que viennent de faire les Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Dans la nuit du 22 au 23 mars 2017, à Petega un village situé à une soixantaine de km de Djibo dans le nord du pays, Harouna Dicko, présumé auteur de plusieurs attaques dans cette partie du territoire a été mis hors d’état de nuire. Plusieurs personnes ont également été arrêtées lors de l’opération.
Le 15 janvier 2016, le couple australien résident à Djibo dans la province du Soum a été enlevé par un groupe affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Si son épouse a été libérée le 7 février 2016, jusqu’à ce jour, Dr Elliot, lui, est toujours otage. A soixante-douze heures de l’An I de ce rapt, une faîtière d’organisations de la société civile (OSC) à caractères local et national, réunies au sein du Collectif des OSC actives pour la « Commémoration de l’An I de l’enlèvement du couple Elliot » donne de la voix. Entre devoir de reconnaissances et interpellation des autorités burkinabè…, ce regroupement d’organisations a décidé de marquer cette page noire par plusieurs activités dévoilées au cours d’une conférence de presse ce jeudi, 12 janvier 2017 au Centre national de presse Norbert-Zongo à Ouagadougou.
Le seul patrimoine culturel immatériel accepté par les musulmans est, à notre connaissance, Allah. Et pour eux, « il n’y a de dieu que Dieu ». Il n’en est pas de même pour les religions animistes, polythéistes.
Un mouvement sunnite local a obtenu en 2005 l’attribution d’un terrain “réservé” où avait été érigée une mosquée, puis, plus tard, une école franco-arabe. Mais le Donoble, coutume sèmè (siamou pour l’administration néocoloniale) qui revient chaque 40 ans, approche, et les Sèmè veulent récupérer ce terrain car Djòmò tobrà Tien, la divinité propre à cette coutume, s’y trouve. Aucune conciliation à l’amiable n’a abouti, et c’est l’impasse. La justice républicaine peut-elle trancher ?
Ce samedi 21 juin 2014, a eu lieu au siège du CERFI (centre d’études, de recherches et de formation islamiques) le lancement officiel de la construction du lycée du CERFI. La cérémonie a été parrainée par le professeur Moussa Quattara, Ministre des enseignements secondaire et supérieur. La construction de ce joyau R+3 est un appui que le CERFI apporte à l’enseignement secondaire.
A l’occasion de la clôture du Conseil d’administration du secteur ministériel de la défense nationale et des anciens combattants, le 17 février dernier, le chef d’Etat-major général des armées a été interrogé sur la question des conditions de vie ; de la disponibilité et de la performance des armes des forces déployées surtout au Nord dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ce n’est pas seulement l’équipement qui fait le bon combattant, dit-il en substance.
Des individus armés, se déplaçant à moto, ont attaqué simultanément dans la nuit du jeudi 06 septembre 2018 le poste forestier du village de Tankoalou (localité située à 150km de la ville de Fada N’gourma, à la frontière avec le Niger) et des bâtiments administratifs dans la commune de Bartiebougou.
La fibre religieuse est un domaine très passionnel et il faut craindre qu’un débat purement politique de par l’excès d’implication des religieux n’allume un jour un brasier difficile à éteindre. Responsables politiques, ayez le courage d’assumer la laïcité de l’Etat et laissez les religieux à leurs affaires. Restant sauf, bien entendu, leur droit de se prononcer comme tout autre citoyen mais sans y être obligés.
Dans la province du Sanmatenga chef-lieu de Kaya, elles sont nombreuses (jeunes filles et femmes) à avoir connu le rituel de la lame ou du rasoir. Cette pratique affecte gravement le fonctionnement de l’organe sexuel, porte atteinte à la santé de reproduction chez la femme et, à la suite comporte des séquelles.
Une déclaration de l’association jeunesse unie pour l’éradication de l’excision au Burkina Faso (JEUNEE/ BF) a été publiée sur lefaso.net le lundi 26 août 2013. Cette déclaration faisait état des cas de 28 filles excisées à Dion, dans la commune de Nobéré (province du Zoundwéogo). Ces cas viennent nous interpeller sur la récurrence de cette pratique malgré l’adoption d’une loi qui interdit sa pratique au Burkina Faso.
Le 8 mars 2020, à 8 heures temps universel, quand Issouf Ouédraogo, 12 ans et Abdul Gani Sawadogo, 8 ans ; écoliers au CEI, partaient à l’école, ils ne s’attendaient pas au pire. Malheureusement pour eux, deux heures plus tard, leurs vies basculent. Victimes d’explosion d’une grenade, ils seront borgnes à jamais. Ceci, sans compter les blessures dues à l’impact de l’explosion sur leurs corps.