Malgré les frustrations et les inquiétudes liées au contexte sous régional, « le modèle de coexistence religieuse du Burkina reste solide », soutiennent les auteurs du rapport Avec ou sans Blaise Compaoré, le temps des incertitudes(2013), qui viennent de publier le 6 septembre leur 2ème rapport sur le Burkina Faso. Il est intitulé Burkina Faso : préserver l'équilibre religieux. Même si le rapport « n'est pas alarmiste » comme le précédent, ses auteurs recommandent de « faire attention à préserver ce qui constitue un trésor » en commençant par ne pas laisser les jeunes diplômés des écoles franco-arabes « au bord du goudron ». Ce qui constitue « des risques évidents », et surtout à l'Etat d'« être présent sur l'ensemble du territoire et à considérer ses filles et ses fils, quelle que soit leur région, à égalité »
La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) continue de dérouler son programme d’activités, notamment dans son volet lié aux prises de contact les personnes ressources et institutions du pays. Ainsi, après le HCRUN et Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, c’est la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui a reçu à son siège sis à Ouaga 2000, une délégation de cette organisation politique conduite par son président, Dr Ablassé Ouédraogo. C’était dans la soirée du mardi, 22 novembre 2016.
Dans leurs relations quotidiennes, les humains sont appelés à cohabiter ensemble. En la matière, les prescriptions islamiques invitent tout musulman à vivre en parfaite harmonie avec ses frères, ses proches,... En islam, le voisinage est sacré. Entretenir de bonnes relations avec son entourage est une recommandation prophétique.
Dans sa livraison du 13 juin 2001, page 5, l'Observateur Paalga, sous la plume de Monsieur AHL-ASSANE ROUAMBA, rapporte les propos désobligeants vis-à-vis de l'Association ISLAMIQUE AHMADIYYA d'organisateurs d'un forum sur l'unité des musulmans.
L'Église catholique occupe une position privilégiée dans l'espace religieux burkinabé. Ayant très tôt investi l'espace public du pays, elle constitue un acteur incontournable dans le paysage socio-politique du pays comme l'attestent son implication dans les domaines de l'éducation et de la santé et son positionnement comme médiateur lors de périodes de crise. Reposant sur une enquête de terrain menée auprès de membres de la communauté catholique (membres du clergé, religieux et laïcs), cet article étudie la façon dont les catholiques burkinabé se représentent en tant que communauté religieuse dans l'espace politique du pays. Il révèle qu'au Burkina Faso, les catholiques se représentent comme une minorité religieuse dominante sur le plan politique en raison de leur implication sans commune mesure dans l'appareil d'État. L'article montre aussi que les catholiques burkinabé voient leur position dominante être menacée, d'une part, par la concurrence des protestants et, d'autre part, par la montée de l'islamisme.
De nos jours, l'Islam est perçu comme une religion et une civilisation de l'intolérance et de la violence, du fanatisme, de la terreur et du terrorisme. Cette représentation négative et déformée de l'islam remonte loin et semble structurer les rapports entre l'Occident et le monde arabo - musulman.
Toujours, dans ses principes, le message coranique définit le type de dialogue qu'il préconise : son objet, ses protagonistes, ses enjeux et son éthique. Évidemment, la foi en un Dieu unique est au coeur du débat que l'Islam engage avec les incroyants et les croyants monothéistes des autres religions. Le discours est tranchant à l'égard des incroyants et des polythéistes à qui il dit :
Il s'appelle Mahamadi Kaboré. Quarante quatre ans bien sonnés, l'homme a vu le jour à Nioniongo dans l'Oubritenga. Ce musulman pratiquant habite le secteur 23 de Ouagadougou. Depuis une vingtaine d'années, il dirige des écoles madrassa aussi bien au Burkina Faso qu'en Côte d'Ivoire.
Dans une lettre qu'ils ont fait parvenir à notre Rédaction, l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) dit se démarquer des propos du sécrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).
Au nombre de 123, en provenance de Béoumi, Dabakala, Katiola, Sakassou et Bouaké, des jeunes filles de confession musulmane ont mis les congrès de Février à profit pour se retrouver au lycée de jeunes filles de Bouaké (Grand Bahut) dans le cadre d’une retraite spirituelle.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a lancé ce 21 avril 2017 à Ouagadougou, le programme d’urgence « Médias et Sécurité ». C’est la résultante des rencontres d’échanges initiées par l’instance de régulation entre les journalistes et les Forces de défense et de sécurité sur le traitement de l’information liée aux actes terroristes. Face aux défis sécuritaires, les hommes de tenue et ceux des médias entre qui il y a souvent des incompréhensions, doivent unir leurs forces contre l’ennemi commun.
Sous le parrainage de monsieur Simon Compaoré, Ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, et le co-parrainage de monsieur Jean-Claude Bouda, ministre en charge de la Défense, le Conseil supérieur de la communication lance officiellement, le vendredi 21 avril 2017 à 09 heures, dans la salle de conférences de l’institution, un programme d’urgence dénommé « Médias et Sécurité ».
Constatant que «les ingrédients d'une possible explosion sociale sont réunis», un groupe de personnalités a décidé de «s'auto investir» d'une mission de conciliation afin d'éviter, entre autres, que le «Burkina Faso ne se déchire violement autour de la question de dévolution du pouvoir en 2015».
L'Etat burkinabè, par le biais du comité de suivi du pèlerinage à La Mecque, a signé, dans la soirée du mardi 10 septembre 2013 à Ouagadougou, un contrat aérien de transport de ses pèlerins à La Mecque, avec la compagnie « Nas air Charter aviation ».
This article presents a synthetic, historical-cum-anthropological overview of the collective trajectory of Ivoirian converts to Islam from southern autochthonous lineages who can be referred to—albeit unsatisfyingly—as ‘native' Muslims. It focuses on what is effectively an invisible and silent minority within southern native groups and the majority Dioula Muslim society alike: a community that has barely received any attention from social scientists despite the transformative impact of its slow but steady Islamization process. The study aims first at shedding light on salient socio-religious and political aspects of this group's development, from colonial to postcolonial times. Given that this plural group is situated at the crossroads of various ethnic, national, and religious controversies, having enflamed Côte d'Ivoire in olden days as much as in recent years, the article eventually makes use of this group's distinct prism to question the contested Ivoirian interface between Islam, ethnic geography, and nationalism at large, and attempt some nuanced answers.
Media reports of the rebellion tearing apart C?te d'Ivoire portray the conflict as a rift between a Muslim North and a Christian South. They repeatedly refer to the armed conflict in religious terms by describing the country as split between a government-held area in the Christian and animist South and a rebel-held area in the Muslim North." This cultural/geographical description of the conflict inhibits our understanding of the situation. These newspaper reports echo the divisive statements of politicians and thus serve to widen rifts. In sum, the religious and geographical simplifications by the media do not contribute to our understanding of the conflict. Rather, they insidiously exacerbate it by reinforcing stereotypes and deepening social and political divisions.