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Titre
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"Laïlatoul kadr" ou la nuit de destin, les musulmans célèbrent la descente du Saint Coran
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Date
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20 octobre 2006
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DescriptionAI
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Les musulmans ivoiriens ont célébré la Nuit du Destin (Laylat al-Qadr) les 18 et 19 octobre 2006 à la Grande Mosquée de la Riviera Golf à Abidjan. Cette cérémonie officielle a rassemblé dignitaires religieux, responsables politiques et administratifs pour commémorer la révélation du Coran et la signification spirituelle de cette nuit de pardon et d'adoration, équivalant à mille mois de prière. Les discussions ont porté sur les responsabilités du musulman dans la société, la situation socio-politique du pays et l'appel à l'unité des musulmans ivoiriens.
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Identifiant
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iwac-article-0011349
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Droits
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contenu
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Les musulmans ivoiriens, à l'instar de ceux du monde entier, ont célébré la nuit du destin, dans la soirée du mercredi 18 à hier jeudi 19 octobre 2006. A Abidjan, c'est la grande mosquée de la Riviera Golf qui a accueilli la cérémonie officielle de "Laïlatoul kadr".
Dignitaires religieux, responsables politiques et administratifs, tous se sont donnés rendez-vous pour magnifier ce que les musulmans appellent «la nuit de la détermination». C'est depuis 19 heures que les fidèles musulmans ont commencé à prendre d'assaut la mosquée de la Riviera Golf. Vendeurs de livres islamiques, serveurs de thé et mendiants jonchaient les différents artères à l'extérieur et à l'intérieur de la cour. Certains, attendant d'éventuels clients pour leurs marchandises et d'autres souhaitant bénéficier de la générosité des fidèles en ce jour de «grands sacrifices». C'est aux environs de 22 heures que la cérémonie a débuté.
Après la bénédiction d'ouverture faite par l'imam Abba Cissé, c'est le président du Comité d'organisation El Hadj Koné Abdoulaye Blacky, qui est le premier à prendre la parole. «Nous rendons grâce à Allah, l'omnipotent et l'omniscient qui dans sa générosité incommensurable nous offre ce mois de Ramadan, un mois de piété, d'abstinence et d'adoration», a-t-il introduit. Selon lui, la nuit de destin est une nuit exceptionnelle et miraculeuse pour le musulman. Car, c'est en cette nuit, il y a de cela 1427 ans, que le Livre Saint, le Coran, a été révélé au Prophète Muhammad (SAW). Cette ère marque la naissance de l'Islam, qui signifie en langue française «Paix».
Pour la communauté musulmane, cette nuit est pleine de sens. «En effet, cette seule nuit de prière, équivaut à plus de mille mois d'adoration. C'est une nuit de pardondurant laquelle les portes du paradis sont ouvertes et celles de l'enfer sont fermées», a soutenu El Hadj Koné Blacky. Avant de passer le relais à l'imam Moda Kassé de la mosquée "Arafat" de Bonoumin (Riviera). Ce dernier s'est prononcé sur le thème: «Le musulman face à ses responsabilités dans la société». Selon lui, le musulman doit être humble et respectueux vis-à-vis de ses semblables. «Il doit poser des actes honnêtes pour le bonheur de sa communauté et de toute la société», a-t-il insisté.
Quant à l'imam Koné Idriss Koudouss, président du Conseil national islamique (CNI), il s'est prononcé sur la situation socio-politique qui mine la Côte d'ivoire depuis plus de quatre ans (voir discours).
Présent à cette cérémonie au nom du gouvernement, le ministre de l'Administration du territoire, Bamba Cheick Daniel, s'est félicité de la célébration de "Laïlatoul kadr ", édition 2006. Il a par ailleurs appelé les musulmans de Côte d'Ivoire à s'unir davantage pour être plus entendus. Parmi les personnalités qui ont fait le déplacement à la mosquée de la Riviera Golf, on pouvait compter le président du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara, celui de l'UDPCI, le ministre Albert Mabri Toikeusse, l'ex-président de la commission de l'Union africaine, Amara Essy.
Notons que l'imam Aboubacar Coulibaly, de la mosquée d'Aghien, a traduit les salutations du Cheick Aboubacar Fofana, président du Conseil supérieur des Imams (COSIM), à l'ensemble des communautés musulmanes.
Le Patriote
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Frédérick Madore
