Le ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Koumba Boly, a procédé le lundi 17 juin 2013 à la médersa centrale de Ouagadougou au lancement des examens du Certificat d'études primaires (CEP) et du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) des écoles franco-arabes.
Le ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Samadou Coulibaly, a donné hier 26 mai 2015, le top de départ des épreuves écrites du CEP, BEPC et Baccalauréat, à la medersa centrale de Ouagadougou.
Alors que s'achevait le 30 septembre le séminaire de sensibilisation des commandants de brigade de gendarmerie et de commissaires de police de la ville de Ouagadougou sur la lutte contre la pratique de l'excision voilà que les associations islamiques du Burkina Faso organisées dans une structure unitaire vont à l'assaut du même fléau sexuel.
Dans notre édition n°4027 des mardi et mercredi 31 octobre et 1er novembre 1995 nous avons publié sous la rubrique Féminin pluriel un article intitulé “Promo-femmes, la communauté musulmane et le prêche sur l'excision du 7 juillet 1995" et qui traite de l'excision donc. Le présent écrit se veut un autre point de vue sur le même phénomène.
Dans la province du Sanmatenga chef-lieu de Kaya, elles sont nombreuses (jeunes filles et femmes) à avoir connu le rituel de la lame ou du rasoir. Cette pratique affecte gravement le fonctionnement de l’organe sexuel, porte atteinte à la santé de reproduction chez la femme et, à la suite comporte des séquelles.
Une déclaration de l’association jeunesse unie pour l’éradication de l’excision au Burkina Faso (JEUNEE/ BF) a été publiée sur lefaso.net le lundi 26 août 2013. Cette déclaration faisait état des cas de 28 filles excisées à Dion, dans la commune de Nobéré (province du Zoundwéogo). Ces cas viennent nous interpeller sur la récurrence de cette pratique malgré l’adoption d’une loi qui interdit sa pratique au Burkina Faso.
Les fidèles musulmans ne sont pas restés en marge de la fête de la Tabaski célébrée hier 12 septembre 2016. Ils ont tous sacrifié à la tradition. Réunis en grand nombre sur les places Idi, ils ont tous, sous la coupole de leur Imam, prié pour la paix et l’Union de tous les Béninois.
Le 8 mars 2020, à 8 heures temps universel, quand Issouf Ouédraogo, 12 ans et Abdul Gani Sawadogo, 8 ans ; écoliers au CEI, partaient à l’école, ils ne s’attendaient pas au pire. Malheureusement pour eux, deux heures plus tard, leurs vies basculent. Victimes d’explosion d’une grenade, ils seront borgnes à jamais. Ceci, sans compter les blessures dues à l’impact de l’explosion sur leurs corps.
"Islam au Burkina Faso, rites et objets"; tel est le thème de l'exposition islamique qu'a initiée les deux organismes islamiques pour les 15 et 16 juillet 2003 à la Maison du peuple. La cérémonie inaugurale s'est déroulée en présence des ministres Mahamoudou Ouédraogo, Laya Sawadogo et Moumouni Fabré.
«L'amour pour tous, la haine pour personne», tel est le message que la communauté Jama'at islamique Ahmadiyya entend passer à travers une exposition du saint-Coran traduit en 60 langues et des ouvrages divers sur la religion musulmane, qui se tient à Parakou. Le vernissage a lieu samedi 28 février dernier à la place Bio Guéra.
Alors que l’islam promeut la paix, et l’amour et le développement aux dires de ses pratiquants, des crimes odieux s’organisent dans le monde par des islamistes ‘’défenseurs attitrés des valeurs de l’Islam’’ paradoxe pourrait-on dire….
Les représentants des associations islamiques du Bénin réunis au sein du Comité de défense des droits des musulmans du Bénin (Cddmb) condamnent la décision d’expulsion du Prédicateur musulman Abdul Madjid Kasogbia et de ses collègues en visite au Bénin la semaine écoulée. Ils l’ont fait savoir à travers une déclaration rendue publique hier lundi 23 janvier 2013 à la mosquée centrale de Zongo.
Le ministre de l'Administration territoriale, président de la Commission nationale du pèlerinage à la Mecque, a tenu à réagir face aux informations selon lesquelles des pèlerins burkinabè seraient sur le point d'être expulsés d'Arabie Saoudite. Pour M. Yéro Boly, il n'en est rien.
Le hangar d'extension de la grande mosquée de Dioulassoba a été inauguré le vendredi 13 juillet 2012. L'infrastructure a été entièrement financée par des donateurs nationaux au rang desquels, l'opérateur économique Lassiné Diawara avec une contribution de 25 millions de F CFA et de nombreux autres bienfaiteurs.
L’ambassade du Japon au Burkina a procédé ce vendredi 16 décembre 2016, à la signature d’un contrat de don avec l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB). Cette assistance financière est destinée à l’exécution du projet d’extension du centre médical Sakina, situé dans le quartier Nangrin de Ouagadougou.
Le Nord du Burkina a de nouveau essuyé une attaque terroriste, vendredi 3 mars 2017 près de Djibo. Deux personnes ont été abattues par des individus non identifiés. L’une des victimes n’est autre que Salifou Badini, le directeur de l’école de Kourfayel. Il a été inhumé le même jour dans la soirée en présence des autorités de l’éducation de la région du Sahel. Face à la psychose de ce énième affront des fous du désert et la montée de l’extrémisme dans la zone, l’Evêque de Dori, Mgr Laurent Dabiré a invité les jeunes à plus de vigilance et à approfondir la foi dans la religion.
La région du Nord et surtout celle du sahel attirent toutes les attentions et mobilisent les énergies dans la lutte contre le terrorisme au Burkina. A juste titre, puisque les attaques des positions des Forces de défense et de sécurité et des populations civiles sont enregistrées surtout dans cette partie du territoire. Mais en silence, les discours d’intolérance et de radicalisation sont entendus ailleurs. Konga, Sémè, Ganagoulo dans la province du Sourou se transforment peu à peu. Les discours changent, les habitudes aussi, et pas dans le bon sens.
Dans le cadre de la réalisation du projet sous régional sahélien que finance le gouvernement américain, une conférence régionale a ouvert ses travaux le lundi 21 avril matin à Ouagadougou. Elle rassemble dans la capitale burkinabè et ce pour trois jours, les leaders religieux du Niger, du Tchad et du Burkina Faso. Ceux-ci vont ensemble réfléchir sur la question de leur engagement pour le développement communautaire, avec un accent particulier pour la jeunesse.
« La contribution de la jeunesse musulmane en Afrique de l’ouest à la prévention de l’extrémisme violent ». C’est autour de ce thème que l’Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’ouest (OJEMAO), en collaboration avec le ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, tient du 16 au 18 août 2016 à Ouagadougou, un Congrès et un Colloque international sur le renforcement des capacités de la jeunesse musulmane ouest africaine. La cérémonie d’ouverture, ce mardi, 16 août 2016 a été marquée par la présence de nombreuses personnalités.
Sous l'égide de l'Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l'Ouest (OJEMAO) et en partenariat avec des associations islamiques du Burkina, se tient du 16 au 18 aout 2016 à Ouagadougou le colloque international sur la prévention de l'extrémisme violent. Ces 3 jours de réflexion vont permettre de dégager des stratégies pour lever l'amalgame entre terrorisme et islam, et trouver les moyens de faire face à la violence.
L’extrémisme violent constitue l’une des préoccupations sécuritaires et sociales majeures de notre temps. Toutes les parties du monde en font, à des intensités et fréquences variables, la douloureuse expérience. Au Sahel, cette réalité ne cesse de se perpétuer, de s’ossifier. Pour tenter de le résorber, l’option répressive, militaro-sécuritaire a été longtemps privilégiée. Mais, elle s’avère aujourd’hui inefficace, voire contre-productive. D’où l’intérêt de plus en plus manifesté pour des réponses préventives, notamment l’importance des leaders religieux dans la prévention de l’extrémisme violent et les autres menaces à la paix et à la sécurité.
Le Burkina connaît, ces deux dernières années, de nombreuses attaques ‘’terroristes’’ dans unesous-région ouest africaineplongéedans le phénomène d’insécurité. C’est fort de cette réalité que le Centre pour la démocratie et le développement (CDD), de concert avec son partenaire, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et le soutien technique de OSIWA, a initié ce dialogue politique autour du sujet. Ce cadre de réflexions qui s’est tenu les 17 et 18 octobre 2017 à Ouagadougou a regroupé leaders coutumiers et religieux, Forces de défense et de sécurité, organisations de la société civile, médias, etc., venus de plusieurs localités du pays.
Plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest font face à la recrudescence et à la flambée d’actes extrémistes avec leur cortège de conséquences néfastes. C’est fort de cette réalité, que l’Organisation de la Jeunesse Musulmane en Afrique de l’Ouest (OJEMAO), faitière des associations islamiques de jeunesse de la sous-région, a décidé d’apporter sa pierre pour l’édification d’une « société prospère et solidaire où toutes les communautés s’accepteraient mutuellement et vivent en parfaite symbiose ». Dans cette dynamique, l’organisation a mis en place un programme d’action qu’elle a décliné au cours d’une conférence de presse ce dimanche, 8 octobre 2017 à Ouagadougou.
Les Burkinabè sont peut-être économiquement pauvres mais pas des pauvres en esprit. En fait, à moins de développer les fumeuses théories hegelo-darwiennes, l'intelligence n'a rien à voir avec la situation socioéconomique ni la couleur de la peau. Alors, comme ils ne sont pas bêtes ces Burkinabè mais plutôt sensés et prévenants, ils ont planché du 27 au 29 septembre derniers à Ouagadougou sur la laïcité telle que vécue et telle qu'ils veulent qu'elle soit vécue chez eux.