Article
Centre islamique Aç Habul Kahaf de Koumassi-Zone industrielle : le cri de coeur du personnel
- Titre
- Centre islamique Aç Habul Kahaf de Koumassi-Zone industrielle : le cri de coeur du personnel
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Abou Traoré
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 25 septembre 2008
- pages
- 7
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010270
- contenu
-
# Centre islamique Aç Habul Kahaf de Koumassi-Zone industrielle
## Situé à Koumassi, zone industrielle, le Centre islamique Aç Habul Kahaf symbolise l'engagement du croyant aux principes de l'union, de solidarité et d'entraide. Des dix communes d'Abidjan, les populations démunies et vulnérables y affluent. Qui en quête de soins de santé, qui pour la bibliothèque ou pour la fortification de leur foi. Après onze ans d'existence, ce lieu a aujourd'hui besoin de soutien pour répondre aux nombreuses sollicitations des démunis. Constat d'une matinée de visite.
Les consultations à 200 FCFA, des médicaments à coûts réduits, un cadre de formation et d'information. Des prestations sociales et sanitaires de divers ordres en faveur des populations démunies, défavorisées, vulnérables. Ce sont entre autres, les atouts du Centre islamique Aç Habul Kahaf, situé à Koumassi, zone industrielle qui, depuis 2001, attire des milliers de personnes. «C'est une référence ici à Koumassi en matière de bien-être social pour personnes démunies. », indiquent les riverains. Des dix communes d'Abidjan, les populations démunies y affluent. Qui en quête de soins de santé, qui pour la bibliothèque ou pour la fortification de leur foi. De janvier à juillet dernier, l'infirmérie a reçu 2714 malades et pour le mois de juillet seulement deux
millions de FCFA de médicaments ont été distribués aux malades toutes religions confondues. " Les objectifs visés par le Centre islamique Aç Habul Kahaf se résument essentiellement à apporter des solutions aux attentes socio-sanitaires et en matière d'éducation des populations défavorisées, vulnérables et démunies en offrant un cadre de formation et d'information, des prestations sociales et sanitaires, des campagnes de sensibilisation et de communication $\%$, explique l'iman et recteur Keita Assoumana, recteur et iman de la mosquée du centre depuis sa création. Pour une gestion efficiente du centre, il est dirigé par un rectorat avec à sa tête l'iman Keita qui est aidé par deux adjoints. Le rectorat est soutenu par un secrétariat et cinq commissions techniques qui en sont
La bibliothèque manque cruellement de livres
les instruments d'exécution du programme annuel. Le centre est bâti sur une superficie de $327,75 \mathrm{~m} 2$ avec un bâtiment de deux niveaux. Il est composé d'une mosquée, d'une infirmerie socio-sanitaire et d'une salle de formation. C'est en 1996 que la famille Masula, octroie une partie de son terrain pour la construction d'une mosquée. Mais s'avère petite pour les habitants au regard de sa renommée. Ainsi le 27 avril 2001, face au difficultés socio économiques et sanitaires des populations, les responsables de la mosquée décident de l'étiger en centre islamique Aç Habul Kahaf en référence au
## Iman Assoumana Kéita, recteur du Centre islamique Aç Habul Kahaf
## 1. Que les personnes de bonne volonté de son infirmerie sont élue
Comment va le Centre islamique Aç Habul Kahaf?
Bien. Il suffit de faire un tour ici les vendredis pour constater l'affluence. Les gens viennent de loin pour prier dans notre mosquée. Ce qui est la preuve que nous sommes sur la bonne voie d'édification de la foi. None vœu est que les gens viennent visiter notre centre pour constater ce que nous faisons et dans la même occasion voir dans quelle mesure ils peuvent nous aider pour faire avancer la communauté.
Quelles sont les difficultés - malnures que vous remontires dans cette œuvre d'édification de la foi?
Ce n'est pas facile de s'engager dans la voie d'aide aux populations démunies, vulnérables et défavorisées. Pour notre cas, il faut des livres pour la bibliothèque afin que les gens viennent se former. Nous en avons quelques uns mais cela ne suffit pas. Au niveau de l'infirmerie, il nous est impossible d'inéresser ceux qui y travaillent. Nous avons également mal au cour de
La bibliothèque est un des patients et leur donner une ordonnance sans pouvoir leur offrir des médicaments de première nécessité. Nous nous
battons tous les jours pour chercher des médicaments à offrir aux nécessitaux. Dont certains ne peuvent même pas payer la consultation de 200 FCFA. Nous avons, aujourd'hui besoin de beaucoup de moyens pour aider tous ceux là. Nous soignons tout le monde, musulmans ou non. Et invitons les personnes de bonne volonté à nous aider afin qu'on aide aussi nos semblables en détresse.
Quels sont vos projets à court et long termes?
Notre ambition à court terme est d'avoir une maternité. Sans oublier l'équipement de l'infirmerie en matériels et médicaments. Sur le plan de la formation nous avons en projet la construction d'une école confessionnelle islamique reconnue par le ministère de l'éducation nationale. Nous songrons à avoir des livres et documents religieux pour la bibliothèque. De l'équipement informatique et bureautique pour l'administration.
Propos recueillis par ABOU TRAORÉ
Les quelques médicaments disponibles ne satisfont pas tous les besoins des patients
mythe des habitants de la Grotte révélé dans le Saint Coran.
Les responsables du centre assaillis par les difficultés Une visite des installations du centre, dimanche dernier permet de se rendre compte de l'engagement et du sérieux des responsables dans l'édification de la foi. Les toilettes de part et d'autres sont d'une propriété irréprochable. La mosquée vendredi devient exiguë devant le nombre important de fidèles. La grande curiosité est du côté de l'infirmerie du centre. Les consultations sont à 200 FCFA. Les médicaments et les analyses biologiques sont à des coûts réduits par rapport à ceux pratiqués dans les pharmacies et autres centres de santé. Mieux, les médicaments offerts en (donc) au centre sont distribués gratuitement aux patients. « Notre leitmotiv, c'est le social. Le Recteur tient beaucoup à cela. Il arrive qu'il finance certains médicaments afin que les malades les aient à des prix très bas. Nous ne recherchons pas de ristourne » explique, Issa Traoré, gestionnaire de l'infirmerie. Du 15 au 16 septembre dernier, le centre par l'entremise de son infirmerie socio sanitaï-
des personnes de bonnes volonté qui nous viennent en aide en matière de lait de sucre et autre. «C'est un véritable Sos que nous lançons aux bonnes volontés afin qu'elles nous aident», plaident Ta Irié Leon Moussa, secrétaire général et Touré Fousseni, chargé des affaires extérieures du Centre islamique Aç Habul Kahaf. Dont les projets à court terme sont entre autres l'équipement de l'infirmerie en matériels et médicaments, la construction d'une maternité, l'équipement informatique et bureautique pour l'administration ou encore des livres et documents religieux pour la bibliothèque. En ce qui concerne, les projets à long terme l'iman Kéita et ses collaborateurs rêvent d'un complexe avec une école reconnue par le ministère de l'éducation nationale, un espace sportif et culturel. Le centre islamique Aç Habul Kahaf n'est pas, selon ses responsables, une secte de l'islam. « Tout ce que nous faisons est dans l'optique de faire avancer la communauté», aimem-ils à se justifier. Musulmans ou non peuvent bénéficier des prestations fournies.
## ABOU TRAORÉ