Célébration de l'Aïd el-Fitr : la fête de la fin
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Célébration de l'Aïd el-Fitr : la fête de la fin
- Titre
- Célébration de l'Aïd el-Fitr : la fête de la fin
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Souleymane T. Senn
- Editeur
-
La Voie
- Date
- 15 mars 1994
- pages
- 4
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007608
- Droits
-
- contenu
-
RELIGION
CÉLÉBRATION DE L'AID EL-FITR
La fête de la fin du jeûne a eu lieu dimanche
La communauté musulmane de Côte d'Ivoire, à l'instar d'autres communautés d'ailleurs, a célébré dimanche l'Aid-El-Fitr, la fête de la rupture du jeûne. Celle-ci a donné lieu à une grande prière sur l'ensemble du territoire national.
Après 30 jours de pénitence faite de privation, du lever au coucher du soleil, de toute forme de nourriture, d'eau et de plaisirs sexuels, l'ensemble de la communauté musulmane a mis fin, dimanche, au jeûne.
Les musulmans de notre pays, à l'instar de leurs coreligionnaires d'ailleurs, ont célébré l'événement, comme tous les ans, par une grande prière dans les mosquées et autres places publiques du territoire national.
À Abidjan, capitale économique de la Côte d'Ivoire, notre équipe de reportage s'est rendue à la grande mosquée de la commune d'Adjamé pour suivre la prière mettant fin au jeûne. Celle-ci a été dirigée par l'imam Moustapha Sanogo qui a fait son entrée dans ladite mosquée à 9 h, précédé d'un tambour. La prière proprement dite, qui a duré une quinzaine de minutes environ, s'est faite en deux rakats. À la fin de celle-ci, M. Moustapha Sanogo, pour sacrifier à la tradition, a fait le sermon d'usage dans lequel il a souligné l'importance et le mérite du carême et a demandé, dans les bénédictions, à la communauté musulmane de louer Allah pour qu'il épargne la Côte d'Ivoire de toute haine, de toute division et de toute déchirure.
Prenant la parole à la suite de l'imam Sanogo et au nom de M. Bédié, l'ancien président de la Cour suprême, M. Lazéni Coulibaly, aux côtés duquel se tenaient des personnalités du PDCI, en l'occurrence MM. Balla Kéita, Abdoulaye Koné, Lamine Fadika, Dembélé Lassina, maire de la commune qui accueillait la prière, a indiqué que le ramadan, mois de pénitence, de partage, de pardon, de solidarité devrait pouvoir servir de symbole pour la vie que nous devons mener dans ce pays. Pour que cela soit, M. Lazéni a lancé un appel à la tolérance tant au niveau des familles que des communautés religieuses et a souhaité que Dieu exauce les prières et les bénédictions faites par l'imam Moustapha Sanogo.
Souleymane T. Senn
