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Titre
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Revue de presse : le bla-bla de Balla
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Date
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8 avril 1992
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nombre de pages
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1
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0007482
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extracted text
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E FAIT, EN DÉPIT DE LA POLITESSE D'ESPRIT DE SON AUTEUR, NE POUVAIT PASSER SOUS SILENCE. M.
Balla Keita, ministre délégué auprès de Son Excellence, en voulant trainer le
Cardinal dans la gadoue, a plutôt Le O. K. des
soulevé un tollé général de réprobation et d'indignation Faisant ainsi d'un appel à tous les patriotes ivoiriens et amis de la Côte d'Ivoire » , véritable philippique contre le chef de l'église ivoirienne, un thème incontournable de l'actualité nationale. Pour les besoins de la cause, Fraternité Matin, dans ses livraisons des 25 et 26 mars, lui a consacré 5 pages pleines. L'intelligentsia religieuse face au crétinisme anticlérical titre la Vole du 31 mars, par dépit sans doute, plus que pour la simple envie d'engager la polémique avec un philistin Notre confrère écrit : En un temps véritablement record, le PDCI vient de démontrer son aversion pour le sacré en s'attaquant, par l'intermédiaire de trois de ses sicaires, Ahmed Bagayoko, Lamine Diabaté et Balla Kéita, à l'Eglise catholique de Côte d'Ivoire et à son Chef, le Cardinal Yago. Nous n'avons jamais eu, loin de nous cette idée, la prétention de nous transformer en redresseurs de torts, mais l'incongruité des propos comminatoires tenus par ces tristes personnages à l'encontre du chef de l'Eglise catholique ne pouvait laisser indiffé rent. "
Des écrits blasphématoires
Toujours dans la Vole (parution du 1 avril), un commerçant d'Odienné, sous le manteau de l'anonymat, crie son indignation : « Non aux conflits inter-religieux en Côte d'Ivoire, non à l'exploitation éhantée de l'islam à des fins politiciennes. Les vrais musulmans parleront. L'auteur de l'article poursuit : Que nos Seigneurs Yago, Dacoury et la communauté chrétienne pardonnent donc ces grands malades dont les propos n'engagent qu'eux seufs. Car, ils sont inconnus dans la religion musulmane dont ils se réclament. "
Cette crise politico-religieuse a éclaté deux jours avant la nomination par le Saint-Père de Monseigneur
Aggrey à la tête du nouveau diocèse de Yamoussoukro. Une coincidence qui devient troublante devant l'ampleur donné à l'événement par les médias officiels. Certes, comme le souligne Auguste Miremont, ministre de la
Communication, dans un éditorial publié par le quotidien pro-gouvernemental Tous les Ivoiriens ont salué la
nomination de Mgr. Bernard Aggrey
comme évêque de Yamoussoukro…"
Mais, dans les mêmes livraisons de Frat-Mat, les hommages rendus à Mgr Aggrey tranchent de façon brutale
LE COLLECTIF
DES PARTS
DEMANDE LA
LES
REACTIONS DES CHRETIENS
GEGRY SEQUI TS HOUVEAU CARDIOLOUR
TOVELIFFEMINT INSURANCES
bailleurs de fonds
Du est passés la renovation ?
REVUE DE PRESSE Le bla-bla de Balla
CENSURE LE GROUPE
LIBERATION LE NOUVEL HORIZON DES DETENUS
CONTINUENT ENCORE DES DIVERGENCES
l'indépendant
ARTOW
CA COUNCE TOUJOURS
avec les écrits blasphématoires de l'honorable représentant de la Côte d'Ivoire à l'UNESCO, à l'adresse du Cardinal Yago.
Interpellé par IVOIR'SOIR du 30 mars, Jean Pierre Ayé, directeur de publication du Démocrate répond : "(-) En tant que catholique, et je ne veux parter qu'à ce titre-là, je n'ai pas apprécié la déclaration du ministre Balla Keita. Je ne pense pas que ce soit la meilleure façon d'attirer l'attention
du Cardinal sur ce qui est apparu comme un dérapage de sa part. Cette déclaration est gênante pour les catholiques du même parti que M. Balla Keita et sans doute pour le parti lui-même.
Malheureusement, les prises de… plumes de nos confrères ne se sont
LIME
la Vote
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LA
FABLESSE
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MAGE
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A Fassant do F170
70. 000 étaillants Mans les rues de Parts
pas limitées au seul domaine religieux. La semaine écoulée, les journalistes se
FRATERNITE SERV sont livré à un véritable « contratri-
cide » .
Par deux fois, Fraternité-Matin a tiré. D'abord le 31 mars : Création de journaux. L'opposition gagne par la quantité. Le journal, sous la plume d'un de ses éditorialistes, commente le « déséquilibre favorable à l'opposition. Dénonçant l'indifférence des militants de son parti, notre confrère lance cet appel pathétique :
Il est temps que l'on arrête de prendre certains journalistes pour des kamikazes, des extra-terrestres qui doivent payer pour les autres et surtout les protéger contre la presse de l'opposition. Nous faisons avec foi et détermination ce que nous avons à faire Mais, de nouveaux titres devraient venir en renfort. » La guerre serait-elle donc inéluctable ?
Le journalisme
se meurt chez nous
Sans nul doute, cet article est venu en réaction à celui de la Voie du 30 mars intitulé : « Le PDCI noie « Fraternité-Matin » avec une dette de 3 milliards de F CFA » .
La réation de la Vole, le 1" avril est sans équivoque : « La presse de l'opposition. Quantité et qualité".
Puis le 3 avril, notre confrère qui soutient le parti au pouvoir » revient à la charge : Presse. Il était une fois la désinformation. Cette fois-ci, nos confrères sont vraiment fâchés. Un dossier sur trois pages avec l'arrivée en renfort de quelques vieux généraux en mal de commandement. Face à la « désinformation » , que faire ? » s'interroge la rédaction de FraternitéMatin avant de répondre : « Nous réagissons aujourd'hui pour faire comprendre à nos lecteurs que nos confrères n'écrivent que des mensonges, font pire que de la désinformation, Tintoxication-sans aucune pudeur. » Sans commentaires non plus.
Tout cela amène L'indépendant » du 30 mars à s'interroger lui aussi : « Y a-t-il encore des journalistes dans ce notre confrère ouvre le débat : « Le pays ? En posant cette question, journalisme se meurt chez nous. Son de le dire sur la place publique. C'est mérite est d'en avoir pris conscience et une invitation au sursaut pour sauver du naufrage ce qui peut encore être sauvé. Ce débat, en tout cas, présente plus d'intérêt que cette gueguerre que se livrent les journaux : on ne peut pas être
meilleur au jeu du pire. » Conclut-il.
revienne dans les esprits des hommes Puisse Dieu faire que la paix afin que la cour » et l'Eglise se réconcilient et que les journalistes » , tous, redeviennent journalistes. Amen. CONFRATERNELLEMENT. A. SANGARE
A MERCREDI PROCHAIN
Notre Temps
Frédérick Madore
