Article
Ouémé : les responsables de cultes se concertent pour la sécurité à Porto-Novo
- Titre
- Ouémé : les responsables de cultes se concertent pour la sécurité à Porto-Novo
- Type
- Article de presse
- Créateur
-
Agence Bénin Presse
- Editeur
-
La Nation
- Date
- 21 mars 1997
- Résumé
- Les responsables des cultes religieux vodoun, catholique, protestant et musulman se sont concertés mercredi dernier à la préfecture de Porto-Novo sur le problème brûlant de la sécurité dans cette ville.
- DescriptionAI
- Des responsables religieux (vodoun, catholique, protestant, musulman), le préfet de l'Ouémé, le commissaire central et le procureur se sont réunis à Porto-Novo pour discuter de l'insécurité croissante dans la ville. Le préfet a exprimé sa vive inquiétude face aux bandes armées. Les chefs religieux ont identifié le chômage, le manque d'organisation administrative et le comportement des forces de sécurité et de la justice comme des facteurs aggravants de cette insécurité.
- pages
- 3
- nombre de pages
- 1
- Couverture spatiale
- Porto-Novo
- Langue
- Français
- Identifiant
- iwac-article-0004099
- Détenteur des droits
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La Nation
- contenu
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Les responsables des cultes religieux vodoun, catholique, protestant et musulman se sont concertés mercredi dernier à la préfecture de Porto-Novo sur le problème brûlant de la sécurité dans cette ville.
Sur invitation du préfet du département de l’Ouémé, l’évêque du diocèse de Porto-Novo, l’imam de la mosquée centrale de cette ville, les chefs, spirituels des «Zangbéto, Egungun» et les responsables de diverses églises ont réfléchi sur l’insécurité grandissante qui secoue la capitale administrative de notre pays. Ils avaient à leurs côtés le commissaire central et le procureur de la République près le tribunal de 1ère instance de Porto-Novo.
Le préfet Macaire Oniloudé a fait part aux responsables religieux de son inquiétude face à l’insécurité grandissante dans la ville de Porto-Novo. «Le danger guette tout le monde... Je n’arrive plus à dormir», a dit M. Oniloudé. Qui sera la prochaine victime des bandes armées? s’est-il demandé. Il a rappelé les moyens déployés ces derniers mois mais qui n’empêchent pas les malfrats de frapper les populations de la capitale.
Les chefs religieux ont déploré le chômage et son corollaire l’oisiveté, le manque d’organisation au sein des différentes administrations, même si les moyens dont elles disposent sont insuffisants, le comportement des forces de sécurité et des autorités judiciaires. La police et la gendarmerie ne réagiraient pas promptement aux cris de détresse de la population, disent des religieux. Ils estiment en outre que la manière dont la justice est rendue à ces malfrats n’est pas la meilleure.
ABP