Article
Islam : la Tabaski sera célébrée le 1er février
- Titre
- Islam : la Tabaski sera célébrée le 1er février
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Sindou Cissé
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 24 janvier 2004
- DescriptionAI
- Le Conseil supérieur des Imams (COSIM) a annoncé que la fête de la Tabaski (Aïd el Kebir) sera célébrée en Côte d'Ivoire le dimanche 1er février. Cette date a été déterminée par l'observation du croissant lunaire. La Tabaski commémore l'acte de soumission du prophète Abraham à Dieu, symbolisé par le sacrifice d'un mouton. Cette année, la prière sera axée sur le "désarmement des coeurs" et le partage avec les non-musulmans.
- pages
- 7
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011549
- contenu
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La célébration de l'«Aïd el Kebir», communément appelée fête de la Tabaski aura lieu, en Côte d'Ivoire le dimanche 1er février prochain.
C'est l'annonce faite hier par le Conseil supérieur des Imams (COSIM) à l'issue d'une réunion tenue au siège de l'Organisation sis à la grande mosquée de Treichville. Son porte-parole, El Hadj Sékou Sylla Imam de la mosquée «An Nour» de la Riviera II a expliqué que le Croissant lunaire n'a été observé nulle part sur le territoire national, le mercredi 21 janvier dernier correspondant au 29e jour du mois de «Zoul Kaada» (avant dernier mois lunaire). Par conséquent, a-t-il ajouté, le premier jour du mois suivant appelé «Zoul Hijja» ou mois du pèlerinage était ce vendredi 23 janvier. Ainsi, la fête de la Tabaski qui est célébrée le dixième jour de ce mois est fixée au 1er février 2004.
Il a indiqué, par ailleurs, que le jour de la station sur le Mont «Arafat», étape fondamentale du pèlerinage correspond au samedi 31 janvier. Revenant sur le sens de la fête de la Tabaski, l'Imam Sékou Sylla a rappelé qu'elle s'inscrit parmi les grands actes d'adoration recommandés par Dieu dans les dix premiers jours du mois de «Zoul Hijja» (dernier mois lunaire). Le fait de se rendre à la prière, célébrée dans la matinée de ce jour de fête, est par conséquent déjà très important selon lui. Mais l'«Aïd el Kebir», c'est encore et surtout l'immolation, pour ceux qui en ont les moyens, d'un mouton en souvenir à l'acte de soumission du prophète Abraham à Dieu. L'histoire rapporte en effet que pour tester la foi d'Abraham Dieu lui a demandé d'immoler son fils Ismaël. Chose qu'il a acceptée. Et au moment de l'immolation, l'enfant a été remplacé par un bélier.
Cette année, dira l'Imam Sékou Sylla, les musulmans prieront pour «le désarmement des coeurs». Cela inclut le fait que cette fête sera celle du partage sans que les non-musulmans refusent la viande offerte par leurs voisins comme ce fut le cas l'année surpassée. «Ces actes regrettables ne doivent plus se produire», a-t-il souhaité.