Article
Le Cheikh Boikary Fofana : “Le choix du Cosim, c’est un homme compétent à la tête du pays”
- Titre
- Le Cheikh Boikary Fofana : “Le choix du Cosim, c’est un homme compétent à la tête du pays”
- Type
- Article de presse
- Créateur
- A. C.
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 1 février 2010
- DescriptionAI
- Le président du Cosim, Cheikh Boikary Fofana, a réaffirmé le caractère apolitique de l'organisation, interdisant aux Imams d'appeler à voter pour des candidats. Le Cosim recherche un président compétent axé sur la bonne gouvernance, sans critères confessionnels ou ethniques. Il a aussi dénoncé le manque de subventions pour la communauté musulmane, demandant au gouvernement d'appliquer correctement la laïcité.
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011479
- contenu
-
« (…) Le Cosim est apolitique. Par conséquent, un Imam ne peut pas s’engager à soutenir un leader politique. Encore moins inviter sa communauté à donner sa voix à tel ou tel candidat ».
Ces propos sont du président du Cosim le Cheikh Boikary Fofana. Il les a tenus samedi dernier à la grande mosquée de Williamsville lors de la clôture des assises du conseil consultatif du Cosim. A travers ces propos, le chef des Imams a voulu mettre les pendules à l’heure, rappelant ainsi à l’ordre certains Imams qui appellent leurs fidèles à soutenir un candidat. Pour lui, les Imams ne doivent pas oublier les principales missions à eux confiées. Toutefois, le Cosim interpelle les leaders politiques quand l’intérêt de la nation est mis en péril.
Pour ce qui des candidats à la présidentielle, le Cosim n’a pas de choix. « Le choix du Cosim n’est pas confessionnel encore moins ethnique. Nous voulons un homme (un Ndlr Président) compétent qui mettra l’accent sur la bonne gouvernance » a lancé El hadj Boikary Fofana.
Ensuite, il a dénoncé le manque de subvention de la communauté musulmane alors que « certaines religions bénéficient de près de 2 milliards de FCFA de subvention ». « Nous n’avons encore rien perçu. Nous demandons au gouvernement de pratiquer correctement la laïcité », a-t-il plaidé.
AC