Article
Établissements islamiques : les examens ont démarré hier
- Titre
- Établissements islamiques : les examens ont démarré hier
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Maïmouna Dao
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 11 juillet 2006
- DescriptionAI
- En juillet 2006, 1417 élèves (1053 garçons, 364 filles) de 23 communes de Côte d'Ivoire ont participé aux examens organisés par l'Organisation des établissements d'enseignement confessionnel islamique de Côte d'Ivoire (OEECI) pour l'obtention de diplômes islamiques (CEPEI, BEPCI, BACI). Le président de l'OEECI a visité les centres pour encourager les candidats. L'organisation milite pour la reconnaissance de ces diplômes, notamment le Bac islamique, par le ministère ivoirien de l'Éducation nationale et souhaite que l'arabe soit une langue de choix dans l'enseignement ivoirien.
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
- Organisation des Établissement d'Enseignement Confessionnel Islamique en Côte d'Ivoire
- Enseignement confessionnel islamique
- Conseil National Islamique
- Aboubacar Fofana
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011412
- contenu
-
1417 candidats à la recherche de diplômes arabes.
Ils sont 1417 élèves à prendre part cette année aux différents examens initiées par l'organisation des établissements d'enseignement confessionnel islamique de Côte d'Ivoire (CEECI). Depuis hier lundi 10 juillet 2006, cette structure islamique évalue ses élèves postulant aux différents diplômes islamiques. A savoir: le certificat d'études primaires élémentaires islamiques (CEPEI), le brevet d'études du premier cycle islamique (BEPCI) et le baccalauréat de l'enseignement secondaire islamique (BACI).
Dans l'ensemble, ce sont 1053 garçons et 364 filles provenant de 23 communes qui vont durant deux jours essayer d'obtenir des diplômes arabes. Pour se rendre compte du bon déroulement des examens, le président de l'OEECI, El Hadj Konaté Aboubakar Sidiki a effectué des visites dans trois centres. C'est d'abord le collège «la Colombe» de Koumassi qui a accueilli en premier la délégation de l'OEECI accompagnée de la circonstance des représentants du conseil national islamique (CNI). L e président de l'OEECI s'est félicité de la présence massive des élèves et du bon déroulement des examens. «Nous sommes venus ce matin vous apporter le soutien de toute la nation et de la communauté musulmane. Vous avez toutes nos bénédictions et nous vous encourageons à poursuivre dans cette voie qui est la recherche de la connaissance», a indiqué El Hadj Konaté Sidiki. La connaissance, a-t-il poursuivi à l'endroit des candidats est très important pour le musulman.
Car, le prophète Mohamed (paix et salut sur lui) a -t-il ajouté a toujours exhorté les musulmans à la recherche du savoir. Le directeur du centre, Koné Sindou a rassuré qu'à part quelques deux absences, tout se déroulait bien. Après Koumassi, la délégation s'est rendue à Abobo dans l'institut culturel islamique Doumbia Fah (DF). Là aussi, la délégation a salué le bon déroulement des épreuves.
Aboubakar Fofana du CNI a expliqué aux candidats que la structure est en train de se battre, afin que leur Bac soit reconnu par le ministère de l'éducation nationale. «Prenez l'exemple sur l'Imam Idriss Koudouss qui est un pur produit des écoles coraniques. Mais aujourd'hui, il travail dans l'administration ivoirienne en tant que contrôleur budgétaire. C'est pourquoi, je vous demande de préserver dans la bonne voie que vous avez choisi», a-t-il communiqué aux candidats. Cette tournée de l'OEECI a pris fin au centre culturel islamique de Williamsville. Là encore, les candidats composants dans les épreuves telles que les langues, la religion et la science ont été réconfortés par les différentes personnalités. «L'OEECI a fait l'effort d'unifier les programmes des écoles confessionnelles. Nous enseignons les programmes du ministère de l'éducation nationale en français. Nos élèves qui se présentent en tant que candidat libre au bac ivoirien obtiennent le plus souvent leur diplôme.
C'est pourquoi nous souhaitons que nos diplômes soient reconnus par l'Etat ivoirien. Et que l'arabe soit une langue de choix dans l'enseignement ivoirien», a plaidé El Hadj Konaté Sidiki au terme de sa visite.