Article
Echec du Hadj 2006, la jeunesse musulmane exige une enquête
- Titre
- Echec du Hadj 2006, la jeunesse musulmane exige une enquête
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Anzoumana Cissé
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 29 décembre 2006
- DescriptionAI
- Le Collectif des Organisations de Jeunesse Musulmanes en Côte d'Ivoire (COJEMCI) exprime son vif mécontentement suite à l'échec du Hadj 2006 bis. Le collectif exige une enquête pour identifier et sanctionner les responsables, et demande au Conseil Supérieur des Imams (COSIM) de mettre en place un collectif d'avocats pour défendre les 2050 pèlerins lésés et obtenir leur dédommagement. Le COJEMCI dénonce le comportement "mercantiliste et irresponsable" des associations impliquées et accuse des agents du Ministère de l'Administration de "racket".
- Sujet
- Nurudine Oyewolé
- Coordination des Organisations de Jeunesse Musulmane en Côte d'Ivoire
- Échec hadj 2006 bis
- Hadj
-
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Couverture spatiale
-
Côte d'Ivoire
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011322
- contenu
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Le collectif des organisations de jeunesse musulmanes en Côte d'Ivoire (COJEMCI) est très mécontent. Et ce, du fait de l'échec du Hadj 2006 bis. Face à la presse hier, à la mosquée An Nour de la Riviera II, cette structure a exigé la tenue d'une enquête. Afin de situer les responsabilités des uns et des autres, et de «sanctionner» les responsables de cet échec.
Le COJEMCI a également demandé au conseil supérieur des Imams (COSIM) la mise en place le «plus tôt possible» d'un collectif d'avocats, pour défendre les droits des 2050 citoyens Ivoiriens. Qui à leurs yeux ont été grugés. Ce collectif d'Avocat, selon le porte-parole du COJEMCI, Nurudine Oyewolé, plaidera en faveur des pèlerins à l'effet d'obtenir leur dédommagement. M. Oyewolé a dénoncé avec énergie «le comportement très mercantiliste et irresponsable» des associations impliquées dans l'organisation du Hadj en terre ivoirienne.
Pour le COJEMCI, les responsabilités dans l'échec du pèlerinage de cette année sont partagées. «( ) Nous accusons les associations pour leur voracité devant l'argent des pèlerins. ( ) Le pèlerinage est devenu, non plus une période de recueillement spirituel, mais plutôt un moment d'affairisme sans scrupule où le pèlerin bien que vivant, devient une dépouille à dépecer. Et le ministère de l'Administration qui devant une telle opportunité d'affaire (?), par les agissements de ses agents, s'est mis dans la posture du policier racketteur», a dénoncé le porte-parole du COJEMCI. Il a invité la jeunesse musulmane le 21 janvier 2007 à une grande rencontre pour faire connaître sa vision de l'organisation de la communauté musulmane en Côte d'Ivoire.