Article
Concours administratifs - Session 2018. Affaire rattrapage ethnique dans l'administration Issa Coulibaly : "il faut mettre fin à ces rumeurs"
- Titre
- Concours administratifs - Session 2018. Affaire rattrapage ethnique dans l'administration Issa Coulibaly : "il faut mettre fin à ces rumeurs"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Anzoumana Cissé
- Editeur
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Le Patriote
- Date
- 15 mars 2018
- DescriptionAI
- Le ministre Issa Coulibaly dénonce le débat sur le "rattrapage ethnique" dans l'administration ivoirienne, le jugeant malsain et infondé. Il réfute l'existence de favoritisme ethnique, soulignant l'absence de preuves statistiques et la diversité culturelle du pays où les noms ne définissent pas l'ethnie. Il cite des exemples concrets de diversité au sein de son cabinet et exhorte à clore ces rumeurs pour se concentrer sur l'émergence nationale.
- Sujet
- Rattrapage ethnique
- Couverture spatiale
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Côte d'Ivoire
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011253
- contenu
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Le débat sur l'affaire de rattrapage ethnique dans l'administration est malsain. Et il n'est pas passé sous silence lors des échanges entre le ministre et la presse. « Il faut sortir de ces élucubrations et s'attacher à ce qu'il y a d'essentiel pour la construction d'une nation forte.
La Côte d'Ivoire est une mosaïque d'ethnies et un brassage culturel. Un Coulibaly n'est pas forcément sénoufo. Il peu avoir un nom Coulibaly qui est Gouro ou Dida », a expliqué le ministre Issa Coulibaly. Déplorant que ces rumeurs ne datent pas d'aujourd'hui et que bien avant qu'il soit à la tête de ce ministère, les allégations relatives à cette affaire de rattrapage avaient cours. Pour lui, il est temps de clore le débat sur cette affaire. « Avec quel instrument de mesure, du moins quelles sont les études statistiques mises à la disposition de ces personnes pour parler de rattrapage ? Bien plus, sur quelle base peut-on affirmer qu'un groupe ethnique est en retard par rapport à un autre ?
C'est un débat qui n'a pas sa raison d'être. (... ) Mon directeur de cabinet est baoulé, le Directeur de la Fonction publique est également baoulé ainsi que le Directeur des Concours administratifs. Où est donc le rattrapage !», a démontré le ministre. Pour lui, les Ivoiriens doivent sortir de ces schémas pour travailler à l'émergence de la Côte d'Ivoire. « Il faut mettre fin à ces rumeurs. Je mets quiconque au défi de dire qu'un groupe ethnique est favorisé par rapport à un autre. En tout cas, il n'y a point de rattrapage et je n'en serai pas l'acteur », a-t-il rassuré.