Article
Cissé Ibrahima Bacongo aux populations de Koumassi : "Ne désespérez pas"
- Titre
- Cissé Ibrahima Bacongo aux populations de Koumassi : "Ne désespérez pas"
- Type
- Article de presse
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 27 juin 2016
- DescriptionAI
- Le député de Koumassi, Cissé Ibrahima Bacongo, a organisé le 25 juin dernier une rupture collective du jeûne au lycée la Colombe, rassemblant la communauté musulmane, les chefs de communauté et la société civile. Il a expliqué que cet événement visait la piété, la communion et la fraternité. Il a également profité de cette tribune pour lancer un message de cohésion, de paix et de réconciliation, exhortant les populations à ne pas désespérer face aux difficultés de vie.
- Couverture spatiale
- Koumassi
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011247
- contenu
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Le député de Koumassi, Cissé Ibrahima Bacongo, a organisé le samedi 25 juin dernier au lycée la Colombe une rupture collective du jeûne à l'intention de la communauté musulmane, mais élargie aux chefs de communauté et à la société civile de Koumassi.
Les secrétaires de section, Rdr, Rfr et le secrétaire départemental Rdr par inté- rim ont également pris part à cette rupture.
Le collaborateur du chef de l'Etat a saisi cette tribune pour inviter les populations à ne pas désespérer de leurs conditions de vie dans la commune.
Que visez-vous en offrant cette rupture du jeûne aux populations de Koumassi ?
Rien du tout. J'estime que c'est un moment de piété, un moment de communion, de fraternité, en seul mot, un moment d'humanité.
Nous vivons ensemble et nous vivons les mêmes difficultés. Dieu nous a accordé de voir le mois de jeûne, nous avons dejà fait 20 jours.
Nous nous sommes dit qu'au-delà de la distribution des vivres aux différentes structures du parti (Rdr), depuis les présidents de comités de base jusqu'aux premiers responsables que sont les départementaux ainsi que les responsables d'associations qui sont à la périphérique du parti, nous avons pensé qu'il était bon de se retrouver et faire cette rupture collective de jeune ensemble. Et ce dans la gaieté et piété.
Au-delà de cet acte, quel message voulez-vous lancer à l'endroit des populations ?
C'est tout simplement un message de cohésion, de paix et de réconciliation. Cohésion, paix et réconciliation, ce sont trois mots qui vont nous être d'une très grande utilité dans les semaines à venir, lorsque le président de la République va présenter le projet de la nouvelle Constitution dans notre pays. Il faudra de la cohésion, de la paix et de la réconciliation. Pour ma part, j'adresse ces trois mots aux populations de Koumassi.
Cette population est confrontée à d'énormes difficultés...
C'est vrai que les difficultés sont nombreuses ici. Et les conditions de vie sont très dures. Je demande aux populations de ne pas désespérer.
Il suffit tout simplement de se promener dans la commune pour se rendre compte de ces difficultés. Il ne s'agit pas de jeter la pierre à qui que ce soit.
Ce sont des constats, des faits qu'on relève. C'est nous qui en sommes les premières victimes. Mais il ne faut pas qu'elles désespèrent.
Il faut qu'elles continuent de croire que très bientôt, grâce à Dieu, mais grâce à elles-mêmes, elles sortiront de cette situation.