Article
Assassinat manqué des Imams : la jeunesse musulmane condamne et exige une enquête
- Titre
- Assassinat manqué des Imams : la jeunesse musulmane condamne et exige une enquête
- Type
- Article de presse
- Créateur
- C. S.
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 23 février 2004
- DescriptionAI
- La jeunesse musulmane de Côte d'Ivoire a exprimé sa vive colère suite à une tentative d'assassinat d'Imams le 10 février à la Mosquée de la Riviera Golf. Lors d'un point de presse, des leaders d'associations de jeunes et d'étudiants musulmans ont condamné cet acte, le qualifiant de provocateur, et ont exigé une enquête approfondie. Ils ont également annoncé la levée de sanctions contre des militants ayant manifesté pour un jour férié après la Tabaski, et ont promis d'entreprendre des actions pour corriger le déséquilibre perçu dans le traitement des religions en Côte d'Ivoire.
- Sujet
- Amicale des Anciens de l'AEEMCI
- Assassinat d'imams
-
Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
-
Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010792
- contenu
-
La jeunesse musulmane de Côte d'Ivoire est très furieuse suite à l'assassinat manqué, le mardi 10 février dernier, d'un groupe d'Imams, alors qu'ils étaient en réunion à la Mosquée de la Riviera Golf.
Elle a exprimé cette colère au cours d'un point de presse co-animé, le samedi 21 février dernier, par Coulibaly Mohamed, président de l'Association des Anciens de l'AEEMCI Traoré Salifou président de l'AEEMCI (Association des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire) et Berthé Lamine, président de l'Association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire (AJMCI). Les trois intervenants ont condamné cet acte qu'ils ont qualifié de provocateur. «Avec tout ce qu'a connu notre pays, cet acte odieux paraît surprenant, incongru voire dégoûtant», ont-ils déclaré. Avant de réclamer l'ouverture d'une enquête qui, exigent-ils, doit être menée à terme en vue de démasquer les auteurs et les commanditaires de cet assassinat manqué. Les leaders de la jeunesse musulmane ont, par ailleurs, parlé de la suite des manifestations organisées le 2 février dernier par les militants de l'AEEMCI, sections de Tanda et de Bondoukou qui réclamaient que le lendemain de la fête de Tabaski, célébrée cette année un dimanche soit déclaré férié. Ils ont annoncé, avec satisfaction, la levée de sanctions qui visaient les militants de l'AEEMCI de ces deux localités, avec la médiation d'une délégation envoyée par cette association.
Au demeurant, la jeunesse musulmane qui juge injuste la réglementation actuelle en la matière a promis entreprendre des actions pour que prennent fin ce qu'elle a qualifié de «déséquilibre dans le traitement des religions en Côte d'Ivoire.