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Titre
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Attaque de presse contre l'Imam Koudouss : la grosse colère de ses proches
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Date
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16 mars 2005
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pages
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9
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0010544
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Droits
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contenu
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## Attaque de presse contre l'Imam Koudouss La grosse colère de ses proches
Depuis le retour du pèlerinage Musulman 2005, le quotidien "Le Temps" organise une campagne de dénigrement contre ceux que ses journalistes appellent "une grande partie de la communauté musulmane", à travers la personne de l'Imam KONE Idriss Koudouss.
De ce fait, il barrait à la Une de sa parution du jeudi 10 mars 2005, un titre accusant le Président du Conseil National Islamique de jouer un rôle dans un assassinat programmé du Chef de l'Etat.
A cet effet, nous avons déposé le samedi 12 mars 2005 à 17 heures notre droit de réponse à la rédaction du quotidien "Le Temps" - Se croyant placé au dessus des lois du pays, parce que membre de la coterie présidentielle, "Le Temps" peut ne pas nous publier. C'est pourquoi nous vous envoyons le même droit de réponse et vous prions, Monsieur le Directeur de publication, d'en faire large diffusion.
## Droit de réponse
## DU PRETENDU ROLE DE L'IMAM KOUDOUSS DANS UN ASSASSINAT PROGRAMME DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Au nom de Dieu, le Très Miséricordieux, Tout Compatissant. Dans sa parution du Jeudi 10 Mars 2005, n 565 , votre quotidien "le Temps" accuse l'Imam Koudouss, sans aucun début de preuve, «de jouer un rôle déterminant dans un assassinat programmé du Président de la République » de Côte d'Ivoire.
Nous, collaborateur, de cet homme de Dieu, aurions pu ne pas réagir à vos graves allégations. Cependant, sans vous suivre dans vos procédés d'intoxication et de délation, nous nous sommes imposé le devoir de vous répondre :
1- Parce que le Conseil de ministres de ce Jeudi 10 Mars 2005 a fait allusion à ces insinuations graves ; il s'agit d'un projet de meurtre prémédité,
2- Afin de démontrer votre vaine tentative de diviser les populations ivoiriennes en dressant l'opinion nationale, y compris le régime FPI, contre la communauté musulmane de Côte d'Ivoire, 3- Enfin, ce n'est pas parce que la bouche n'a rien à dire qu'elle reste fermée.
## I-VOS ECRITS
«... Il s'agira de lancer l'assaut final. Les pions sur lesquels mise la licorne
sont le G7 excepté le MPCI, désormais incqable d'action et fragilisé par des qucrelles intestines. L'Imam Idriss Koudouss, quant à lui, jouera dans ce jeu de (poker), un rôle déterminant...» «...Avant de publier ce dossier (...) "le temps" s'est rendu à maintes fois chez l'Imam Koudouss (...) mais i'homme de Dieu par l'intermédiaire de ses collaborateurs a opposé une fin de non recevoir...»
«... Quant à Idriss Koudouss, son rôle consistera à rallier toute la communauté musulmane ou du moins, une grande partie de cette communauté à la cause du coup d'Etat. Ainsi, aurait-il déjà demandé à ses fidèles de s'approvisionner en nourritures pour au moins deux semaines...»
## II-INTENDGATIONS
Plusieurs lectures et compréhensions de votre article n'ont pu nous permettre de répondre aux questions que nous vous renvoyons :
- Quand et où l'Imam Koudouss auraitil demandé aux fidèles musulmans de s'approvisionner en nourritures pour au moins deux semaines?
- La communauté musulmane représente près de $39 \%$ de la population ivoirienne, à quelles(s) occasion(s) l'Imam Koudouss pourra-t-il rallier la grande partie de celle-ci à la cause du coup d'Etat?
- Quels collaborateurs de l'Imam Koudouss vous ont empêchés de le rencontrer ? Ceux de la communauté musulmane de Port Bouët 2 ? du Conseil Supérieur des Imams ? Du Conseil National Islamique ? Qui ?
- Combien de fois êtes vous allés chez l'Imam Koudouss ? A son domicile ? A la mosquée ? Au COSIM ? Au CNI ?
- Au delà des interrogations dont nous sommes en droit d'attendre des réponses claires, nous restons préoccupés par les raisons qui animent votre quotidien quand il diffame, sans cesse, l'Imam Koudouss et la communauté musulmane.
## III-ANAITSE
Bien qu'insolites, vos écrits semble mal occulter vos intentions inavouées de trouver des boucs émissaires, accusés à tort, d'être les causes des déboires de vos directeurs de conscience. C'est pourquoi, vous vous exercez maladroi-
tement, à masquer par la concordance des temps, l'incertitude du conditionnel passé «... aussi, aurait-il déjà demandé à ses fidèles de s'approvisionner en nourriture pour au moins deux semaines... » à l'aide de l'affirmation du futur simple «... quant à Idriss Koudouss, son rôle consistera à rallier toute la communauté (...) à la cause du coup d'Etat...»
Par ailleurs, si monsieur Simplice Zahui, nègre de l'article incriminant l'ignore, ses manipulateurs tapis dans l'ombre se dévoilent être les auteurs et commanditaires des tueries d'Imams et de fidèles musulmans, des incendies de nombreuses mosquées et de corans quand en Octobre et Décembre 2000, après les élections présidentielles et législatives, des militants de partis politiques se sont manifestés. Ainsi, vos pamphlets de ce jeudi 10 Mars 2005 préparent-ils l'opinion à un autre pogrome contre la communauté musulmane lorsque votre formation politique connaîtra des difficultés aux prochaines échéances électorales prévues pour Octobre 2005 ; En vérité, votre démarche machiavélique n'est pas plus crédible qu'un carré rond. Certes, sachez que Dieu n'abandonne pas ses serviteurs.
## En conclusion
Vous vous camouflez difficilement sous le couvert du journalisme pour
exercer votre tâche de division de la société ivoirienne sur la base de l'appartenance religieuse des membres de celle-ci.
Par contre, les musulmans et autres croyants de la Côte d'Ivoire multi confessionnelle et multi ethnique ont une idée précise et claire de la notion de république dont l'appartenance, pour eux, n'est liée ni à une religion, ni à une ethnie dans notre pays.
Ce faisant, l'Imam Koudouss, honorable dignitaire musulman, cible privilégiée de "le Temps" sillonne lieux de cultes et conférences internationales pour soutenir le dialogue interconfessionnel, gage d'une coexistence pacifique entre les peuples de croyances différentes.
La défense d'un tel homme n'incombe pas exclusivement aux seuls croyants musulmans. A cet effet, nous nous en remetions à la justice divine.
Au demeurant, les accusations selon lesquelles, la presse locale est en grande partie responsable de la crise ivoirienne, se fondent sur ces genres d'intrigues que les organisations de défense de la corporation du métier de journalistes n'ont pu encore punir suffisamment.
En attendant, nous prions Dieu afin qu'il fasse éclater la vérité.
Le Directeur de cabinet du Président du CNI Imam Manoudou Dassu
Le Jour Plus
Frédérick Madore
