Article
Présidentielle / l'Amir Alipha Muhammad : "Nous sommes inquiets"
- Titre
- Présidentielle / l'Amir Alipha Muhammad : "Nous sommes inquiets"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Hervé Makré
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 27 août 2008
- Résumé
- La problématique de la contribution de la société civile pour des élections démocratiques et apaisées, a fait l’objet d’une table ronde le week-end. L’Amir Alipha Muhammad du mouvement Al Mouwahhidoun a souligné l’existence d’inquiétudes bien que la tenue de la présidentielle soit souhaitée par tous.
- nombre de pages
- 1
- Couverture spatiale
- Ouagadougou
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010401
- contenu
-
La problématique de la contribution de la société civile pour des élections démocratiques et apaisées, a fait l’objet d’une table ronde le week-end. L’Amir Alipha Muhammad du mouvement Al Mouwahhidoun a souligné l’existence d’inquiétudes bien que la tenue de la présidentielle soit souhaitée par tous.
« Chacun des accords signés par les acteurs politiques a contribué au rapprochement les belligérants. Cependant l’Accord politique de Ouagadougou émanant de l’initiative des deux protagonistes est le plus porteurs d’espoir. Avec lui nous sommes presque sûrs que les élections qui doivent marquer la fin véritable de la guerre auront bientôt lieu», a déclaré L’Amir Alipha Muhammad du mouvement Al Mouwahhidou. Avant d ‘émettre des inquiétudes : « Bien que nous appelions tous des consultations électorales de tous nos vœux, nous sommes inquiets. Moins en ce qui concerne leur faisabilité, que quant aux conditions dans lesquelles elles vont se tenir. Est-il sûr qu’à la date du 30 novembre, les groupes armés auront effectivement désarmés? Et même si les mains déposent les armes, qu’en est-il des âmes? » a-t-il interroger. Et d’émettre doutes quant au respect des différents codes de bonnes conduites signés par les acteurs de la vie sociopolitique. Pour y parvenir appelle donc-t-il au respect des engagements. « Soyons fidèles au pacte après l’avoir contracté et ne violez pas vos serments après les avoir solennellement prêtés et avoir pris » indique-t-il aux différents acteurs politiques. Conscient qu’aucun développement social ne saurait se faire dans un climat de perturbation, le mouvement Al Mouwahhidoun a tenu à inviter les acteurs de la société civile à apporter leur contribution. Indiquent les initiateurs de la table ronde, autour du thème : « la contribution de la société civile à l’organisation d’élections démocratiques et apaisées en Côte d’Ivoire». Elle vise a sensibiliser et obtenir l’engagement, le soutien, l’implication et la participation de tous les acteurs à l’organisation d’élections justes, transparentes et sans violences. A l’issue des différents échanges il a été reconnu que la réussite des élections à venir est un impératif préalable à un retour d’une paix durable et de la cohésion sociale. Cela admet la nécessité pour société civile de s’impliquer sans réserve dans le « désarmement des coeurs afin que les résultats des urnes». Les différents acteurs de la société civile ont admis que l’échec des élections de sortie de crise pourra avoir des conséquences aussi désastreuses « sinon plus que celle s de la présente crise ». A ce titre elle engage les religieux à faire partager avec leurs fidèles « les valeurs de tolérance » et les politiques à des discours rassembleurs. « par ailleurs que nous ayons choisi des personnes pour nous gouverner, que nous ayons donné mandat à certains d’entre nous de parler en notre nom dispenserait-il chaque homme de penser notre situation commune? Les intérêts du mandataire coïncident-ils toujours avec ceux du mandat ? Qu’en est-il de leurs conceptions du bien commun», a interrogé L’Amir Alipha Muhammad.
HERVÉ MAKRÉ -
# Présidentielle / L'Amir Alipha Muhammad "Nous sommes inquiets"
La problématique de la contribution de la société civile pour des élections démocratiques et apaisées, a fait l'objet d'une table ronde le week-end. L'Amir Alipha Muhammad du mouvement Al Mouwahhidoun a souligné l'existence d'inquiétudes bien que la tenue de la présidentielle soit souhaitée par tous.
Chacun des accords signés par les acteurs politiques a contribué au rapprochement les belligérants. Cependant l'Accord politique de Ouagadougou émanant de l'initiative des deux protagonistes est le plus porteurs d'espoir. Avec lui nous sommes presque sûrs que les élections qui doivent marquer la fin véritable de la guerre auront bientôt lieu», a déclaré L'Amir Alipha Muhammad du mouvement Al Mouwahhidou. Avant d 'émettre des inquiétudes: «Bien que nous appelions tous des consultations électorales de tous nos vœux, nous sommes inquiets. Moins en ce qui concerne leur faisabilité, que quant aux conditions dans lesquelles elles vont se tenir. Est-il sûr qu'à la date du 30 novembre, les groupes armés auront effectivement désarmés? Et même si les mains déposent les armes, qu'en est-il des âmes? » a-til interroger. Et d'émettre doutes quant au respect des différents codes de bonnes conduites signés par les acteurs de la vie sociopolitique. Pour y parvenir appelle donc-t-il au respect des engagements. «Soyons fidèles au pacte après l'avoir contracté et ne violez pas vos serments après les avoir solennellement prêtés et avoir pris " indique-t-il aux différents acteurs politiques. Conscient qu'aucun développement social ne saurait se faire dans un climat de perturbation, le mouvement Al Mouwahhidoun a tenu à inviter les acteurs de la société civile à apporter leur contribution. Indiquent les initiateurs de la table ronde, autour du thème : « la contribution de la société civile à 1 'organisation d'élections démocratiques et apaisées en Côte d'Ivoire». Elle vise a sensibiliser et obtenir l'engagement, le soutien,l'implication et la participation de tous les acteurs à l'organisation d'élections justes, transparentes et sans violences. A l'issue des différents échanges il a
L'Amir Alipha Muhammad et la société civile appellent au respect des engagements
été reconnu que la réussite des élections à venir est un impératif préalable à un retour d'une paix durable et de la cohésion sociale. Cela admet la nécessité pour société civile de s'impliquer sans réserve dans le «désarmement des coeurs afin que les résultats des urnes». Les différents acteurs de la société civile ont admis que l'échec des élections de sortie de crise pourra avoir des conséquences aussi désastreuses « sinon plus que celle s de la présente crise». A ce titre elle engage les religieux à faire partager avec leurs fidèles « les valeurs de tolérance » et les politiques à des discours rassembleurs. «par ailleurs que nous ayons choisi des personnes pour nous gouverner, que nous ayons donné mandat à certains d'entre nous de parler en notre nom dispenserait-il chaque homme de penser notre situation commune? Les intérêts du mandataire coïncident-ils toujours avec ceux du mandat ? Qu'en est-il de leurs conceptions du bien commun»,a interrogé L'Amir Alipha Muhammad.