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Concours sous-régional de lecture st coran / Imam Aboubacar Coulibaly, président de la LIPCI : "La compétition ouvre grandement Ses portes aux jeunes"
- Titre
- Concours sous-régional de lecture st coran / Imam Aboubacar Coulibaly, président de la LIPCI : "La compétition ouvre grandement Ses portes aux jeunes"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Coulibaly Zoumana
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 28 octobre 2008
- pages
- 12
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010272
- contenu
-
# Concours sous-régional de lecture du st coran / Imam Aboubacar Coulibaly, président de la LIPCI "La compétition ounre grandement ses portes aux feunes"
Depuis quelques années, la Ligue ivoirienne des prédicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI) a initié un concours sous-régional de lecture psalmodiée du saint coran. L'Imam Aboubacar Coulibaly, président de cette structure explique ici les raisons qui sous-tendent l'organisation de ce concours.
La 3e édition du concours sous-régional de lecture psalmodiée du saint coran vient de s'achever. A quel souci répond l'organisation de cette compétition annuelle?
Cette compétition répond premièrement au souci de faire connaître le livre saint, le Coran, la parole créée de Dieu. Deuxièmement, il s'agit d'amener la jeunesse musulmane à mémoriser la lecture de ce livre saint comme l'a fait la jeunesse au temps du Prophète Mohammad(Saw). ou comme l'ont fait les compagnons du Prophète. Troisièmement, c'est d'engager l'esprit de concurrence noble entre les jeunes musulmans.
Imam, comment avez-vous préparé cette dernière édition du concours qui a réuni les candidats d'une dizaine de pays?
En matière d'organisation, les choses ne sont pas faciles. Il faut consulter les autres, travailler d'arrache-pied. Cela n'a pas été facile, mais Dieu nous a aidés à atteindre notre objectif qui est d'arriver à
organiser la troisième édition du concours. Et si l'effort est couronné par l'atteinte de nos objectifs, je crois que nous oublions tout ce qui s'est passé.
Pour cette compétition, les candidats proviennent de divers pays dont la Côte d'Ivoire. Comment se fait le choix de ceux qui compétissent?
Au niveau de la Côte d'Ivoire, nous demandons à tous ceux qui ont mémorisé le Coran de se préparer pour une première compétition au niveau national. A l'issue de celleci, deux ou trois finalistes sont choisis pour le concours sousrégional. Et c'est de la même façon que les autres pays de la sousrégion désignent leurs candidats. Cela donne de la qualité au concours.
Le nom du candidat sénégalais est arrivé avec un peu de retard.Les sénégalais ont soutenu qu'ils veulent être parmi les premiers. Et qu'ils entendent organiser d'abord une compétition nationale. Après quoi ils enverrons le nom de notre candidat. Et vous avez vu que le candidat sénégalais a eu la deuxième position. La Côte d'Ivoire a suscité l'esprit d'une concurrence noble entre la jeunesse musulmane de la Sous-région autour de la paro-
le de Dieu qui est le Coran.
Imam quel intérêt pour les jeunes de participer à cette compétition?
Pour moi, ils gagnent beaucoup. Les meilleurs qui participent à ce concours que nous organisons depuis un peu plus de dix ans ont toujours eu l'attention des pays organisateurs des concours internationaux. Les meilleurs d'entre eux ont bénéficié de bourses pour aller étudier. C'est le cas de notre frère Issouf Bamba, Zakaria Koné, Abdoul Aziz Doumbia et autres qui ont eu la bourse d'étude saoudienne. Aujourd'hui ils sont des enseignants de la parole de Dieu en Côte d'Ivoire et ils sont parmi les membres du jury de ce concours. C'est.une fierté et je crois que cela est le fruit même de notre travail. Cette année, le représentant du Burkina Faso nous a appelés pour nous remercier. Il nous a signifié que grâce à ce concours, une institution béninoise lui a fait appel pour y poursuivre ses études.
COULIBALY ZOUMANA