Article
Situation des pèlerins au hadj : la jeunnesse musulmane livre sa part de vérité
- Titre
- Situation des pèlerins au hadj : la jeunnesse musulmane livre sa part de vérité
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Diabaté
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 3 janvier 2009
- pages
- 7
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010222
- contenu
-
# Situation des pélerins au hadj La jeunesse musulmane livre sa part de vérité
Déclaration
La Côte d'Ivoire se souvient de l'après-midi -du -mercredi-27 décembre 2006, ce jour là, le ministre de l'Administration terriso râla annonçait officiellement l'annulation du hadj 2006 bis, au motif que le contrat signé avec la caution de l'ETAT au nom du devoir réga lion, entre les associations et l'avoponcur a été rompu, parce que certaines associations n'étaient pas à jour vis à vis du versement des frais de transport aérien de leurs pèlerins à temps.
Dès l'annonce de cet échec, la Convergence de la Jeunesse Islamique en Côte d'Ivoire (CJICI) après une enquête minutieusement menée auprès de tous les ministres et associations impliquées, a situé les responsabilités et demandé la prise en charge des pèlerins par l'Etat, un veau qui fût rapidement accepté par le chef de l'Etat lors de son message à la nation le 31 décembre 2006.
A la suite de cette promesse, l'implication positive de l'Etat qui s'est fortement poursuivie aux éditions du hadj 2007 et 2008, a été saluée par tous les musulmans avec à leur tête tous les dignitaires religieux.
Deux années seulement après l'engagement de l'Etat par le préfinancement et la subversion du coût du hadj à travers le volet transport et hébergement, qu'est ce qui a pu bien se passer pour que les pèlerins ivoiriens de 2008 connaissent un tel calvaire en Arabie Saoudite depuis le 11 décembre 2008?
La Convergence de la Jeunesse Islamique en Côte d'Ivoire, qui constate malheureusement que la récupération de l'organisation du pèlerinage après l'échec de 2006 bis s'est effectué sans cohésion et sans vision managériale, vient par la présente apporter son soutien et son réconfort aux pèlerins et à leur famille qui continuent de souffrir d'une situation qu'on aurait pu éviter si les leçons avaient été tirées avec moins de passion et plus de considération envers son prochain. Dans cette situation où tous les acteurs, non musulmans et surtout, ceux représentants la communauté au sein du comité de pilotage et du commissariat du hadj sont coupables et prêts à se jeter la pierre, la CJICI contpeble le comité d'organisation, toutes tendances confondues à sa très grande responsabilité dans cette galère qui a contraint certains pèlerins à la mendicité pour pouvoir survivre en terre sainte.
Devant une telle situation, la CJICI fidèle à ses principes de défendre les institutions islamiques s'interroge :
- Pourquoi les mêmes personnes (administration et communauté), félicité pour avoir bien organisé le hadj précédent ont échoué en 2008?
- Qui a fait modifier la date de retour des pèlerins au 11 décembre alors qu'elle avait été fixée au 13
décembre comme indiquée sur les plaquettes d'Air Ivoire lors du lancement officiel du hadj à Yamoussoukro?
- Au niveau du transport des pèlerins de Mina à la Mecque et à l'aéroport de Djedda, est-ce Air Ivoire ou la commission transport qui était chargé de cette organisation pratique?
- Sur quels critères s'est fait la désignation des représentants de la communauté musulmane à l'intérieur des différentes commissions?
- Tout-il comprendre que les hauts représentants de la communauté au sein du comité de pilotage ou au commissariat du hadj n'étaient que des faire-valoir pour se laisser abuser?
- Que serait-il advenu si l'ETAT n'avait pas pré financé le volet transport aérien?
Voici autant de questions, qui si elles sont répondues avec objectivité permettront un assainissement sans complaisance du milieu du hadj en Côte d'Ivoire, qui a la vérité n'est qu'un processus organisationnel à 80 \% management et bizaress.
Considérant l'acquitt capital qu'est l'organisation du hadj par les musulmans, et saluant la volonté du président de la République de remettre le hadj aux musulmans, la CJICI pense après un sondage auprès des intellectuels musulmans, qu'il serait normal le chef de l'Etat confie l'organisation des prochaines éditions du pèlerinage à des managers et hommes d'affaires musulmans, avec un soutien spirituel qui ne représente que 20\% du processus.
Vu les enjeux de cette organisation, ce nouveau challenge que tous doivent avoir le courage de soutenir, ne sera une réussite que si l'unité et l'intégration de tous deviennent un istimativ.
Nous jeunesse musulmane, consciente de notre rôle et responsabilité future, mettons tout en œuvre actuellement pour rassembler les dossiers afin de faire le grand déhalage sur toutes les étapes du pèlerinage, depuis le paiement en 2007 des frais du hadj en dehors des fichiers du trésor jusqu'au retour du dernier pèlerin de 2008 inch'Allah. Pour le moment, la CJICI adresse son infinie gratitude au chef de l'Etat et l'encourage à œuvrer davantage à l'épanouissement de l'islam en Côte d'Ivoire.
Que cette énfére épreuve accorde à chacun de nous, le sens de l'autocritique, de la remise en cause de soi, de la responsabilité et de la crainte au Allah pour un travail islamique plus dynamique en Côte d'Ivoire.
Fait à Abdjan, le Lundi 29 décembre 2008
Pour la CJICI
Le Managre Général
Dzouda DIABATE