Article
Calvaire des pèlerins ivoiriens / Les intermédiaires livrent leur part de vérité : El Hadj Fofana Bema, président de l'association des musulmans de Côte d'Ivoire (Firdaouss)...
- Titre
- Calvaire des pèlerins ivoiriens / Les intermédiaires livrent leur part de vérité : El Hadj Fofana Bema, président de l'association des musulmans de Côte d'Ivoire (Firdaouss)...
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Bema Fofana
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 29 décembre 2008
- DescriptionAI
- El Hadj FOFANA BEMA, président de l'association Firdaouss, livre sa part de vérité sur le "calvaire" des pèlerins ivoiriens lors du Hadj, notamment en 2008. Il affirme que le coût du pèlerinage peut être abordable (1,5 million F CFA) et que l'édition 2008 était compétitive sur ce plan. Cependant, il dénonce les problèmes récurrents depuis 2004, liés à la monopolisation de l'organisation par certaines structures et l'exclusion des encadreurs autonomes, entraînant des dysfonctionnements et des pertes pour les pèlerins. Il impute la responsabilité à des individus cherchant des profits injustifiés et agissant en toute impunité. Pour y remédier, il propose la création d'un Office Ivoirien des Pèlerinages à la Mecque (OFIPEM) pour une gestion transparente et responsable. L'auteur mentionne également un déficit de 78 millions F CFA pour son association, résultant du remboursement partiel de pèlerins n'ayant pu partir en 2004, une dette non prise en charge par l'État.
- pages
- 5
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010227
- contenu
-
# Calvaire des pèlerins Ivoiriens / Les intermédiaires livrent leur part de vérité
El Hadj FOFANA BEMA, président de l'association des musulmans de Côte d'Ivoire (Firdaouss) "La rospousabilité des étheres répetititis du hadj résitle dans les comportements d'inififidus justicialies"
Le calvaire des pèlerins Ivoiriens cette année en-Arabie Saoudite suscite des commentaires au sein de la communauté musulmane. Dans cette déclaration, El Hadj FOFANA BEMA, président de l'association des musulmans de Côte d'Ivoire (Firdaouss), après la prise de position de certains dignitaires religieux musulmans, livre sa part de vérité.
Trop n'est-il pas assez ?
Quand les urgences obstruent le por tail de la raison, l'esprit s'envole. La précipitation chasse le simple bon sens qui est la chose la moins bien répartie, constate-t-on, de nos jours. Le Hadj 2008 a créé un très fort émoi dans la Communauté Musulmane de Côte d'Ivoire. Nous n'en sommes pas exclus. Analysons dans la sérénité. A FIRDAOUSS, comme dans d'autres structures que nous avons créées dans un passé récent, nous avons appliqué. des programmes, excluant le hasard et l'improvisation. Le temps a imposé certaines de nos propositions. Ainsi, à propos du Hadj Le 10 Octobre 2006, dans MA PART DE VERITE DE TV2, entre autres propositions avec données chiffrées à l'appui, j'ai démontré que le Hadj des mieux souhaitables peut se faire avec 1500000 F CFA.
Dans son sermon, du Vendredi 26 Décembre 2008, CHEICK FOFANA reconnaît que « le Pèlerinage ivoirien a été cette année l'un des meilleurs en matière de coût. Nos pèlerins ont payé le prix le moins élevé de la sousrégion... (Ils) étaient parmi les pays africains les plus proches des Mosquées Saintes...étaient les mieux logés et les mieux traités (à MINA)». Le coût, c'est 1500000 F CFA cette année.
Plus près de nous en 2001, nous avons mis sur pied le Syndicat National des Encadreurs Autonomes du Hadj en Côte d'Ivoire, le SYNEAHCI. Regroupés au sein de cette structure, ces partenaires sur qui tirent tous les «Ponce-pilates» du Hadj, ont regroupés 1080 candidats au Hadj sur le contingent ivoirien de 1800 pèlerins. Le tout s'est déroulé sans accros. Une des si rares éditions réussies du Hadj depuis dix ans. Nous avions eu tort de réussir là où des « experts ès pèlerinage » nous instruisaient par des argumentaires héroïques pour se justifier
de leur demi succès lors de précédentes éditions du Hadj qu'ils ont piloté.
Le Hadj 2004. Cette édition fut un tournant. Le Ministère des Cultes fut créé. Les Associations Agréées pour le Hadj et le Ministère des Cultes ont écarté tous les encadreurs autonomes. A L'approche des premiers vols, les deux nouvelles structures de monopole du Hadj avaient 300 candidats au Hadj sur leur prévision de 1500 personnes. Les encadreurs avaient 854 pèlerins. Le Ministère a supplié le SYNEAHCI pour faire face. Par son choix exclusif d'un avionneur unique, 362 pèlerins des 854 n'ont pu effectuer cette édition du Hadj bien qu'ils aient rempli toutes les conditions. Personnellement et en ma qualité de Président du SYNEAHCI, j'en ai souffert moralement, socialement et financièrement.
Le CHEICK FOFANA évoque dans ce prêche du Vendredi 26 Décembre dernier une des raisons que j'ai proclamée en vain sur tous les toits. Le quotidien Le Patriote, dans sa parution du Samedi 27 Décembre dernier, page 8 , rend compte de ce qu'il en est : «Le CHEICK...a par ailleurs stigmatisé les anciens partenaires au Pèlerinage (Ndlr : Associations du Hadj) qui, encore tapis dans l'ombre, tirent les ficelles. «Ils n'ont jamais pardonné au CHEICK, le fait d'avoir perdu leurs revenus même illégaux. Ils se retrouvaient en conciliabules entre eux et disaient que le bénéfice du Hadj me revenait et qu'eux n'avaient rien. Mettons - nous ensemble pour mettre les bâtons dans les roues du CHEICK pour le faire tomber». Tout est dit dans ce passage.
Les mêmes hiboux m'ont mis les mêmes bâtons dans les roues. J'en ai payé le prix fort. Je reste debout. Face à cette répétition de l'échec qui volti-
ge d'un maillon à l'autre de la chaîne du Hadj, il s'impose une évidence.
Les animateurs des structures mises en place s'invitent là où ils n'ont aucuneé expertise. Ils s'octroient des bénéfices que rien ne saurait justifier. Ils misent sur le flou qu'ils entretiennent à dessein, rassurés de leur impunité. Ce n'est pas tout. Ils sont toujours en place. C'est un constat au niveau des représentants et de l'Etat et de ceux qui pourraient se réclamer d'une quelconque Association agréée pour le Hadj.
La responsabilité des échecs répétitiifs ne saurait être imputé à une personne morale ou physique. Elle réside dans les comportements d'individus justiciables.
Il reste aussi que le rassemblement de personnes qui n'ont pas à rendre compte de leurs agissements respectifs devant une autorité unique engendre bien souvent un manque total de communication interne, source de dysfonctionnement dans l'application des opérations du Hadj. Nous en sommes encore à ce stade.
Il est temps d'en finir avec ce tohubohu. C'est trop. On en a assez !
En février 2004 nous avons adressé un mémorandum à la presse nationale suivie d'une conférence de presse au cours de laquelle nous avons exposé l'idée-force contenue dans le mémorandum. La création d'un office pour le Hadj.
## L'OFFICE IVOIRIEN DES PELERINAGES A LA MECQUE (OFI-
PEM)
En son temps, nous en avons dégagé les contours, exposé les modes de fonctionnalité et les attributs. Aujourd'hui encore, notre réflexion enrichie par les faits, fortifiée par notre expertise nous impose de faire état de quelques uns des principes dont on ne saurait faire bon marché.
1 - La responsabilité individuelle applicable à tout acteur du Hadj, qu'il soit barbu ou en cravate, dans tout 4 x 4 au fréon ou en 190 D .
2 - Un audit sans complaisance.
3 - Le maintien du rôle superviseur de l'Etat.
4 - La création de l'OFIPEM, organe de gestion, de contrôle et de veille pour la maîtrise du Hadj avec notamment le maintien de la libéralisation de toute la filière, sans exclusion.
« Watawa saou bil Aql. Cor.S103-V3
:LA VERITE EST UN DEVOIR MUTUEL». Ce verset du Coran me fait obligation d'évoquer les problèmes de l'édition du Hadj 2004.
Sous le contrôle et l'autorité de l'Etat.
nous avons désintéressé en partie ceux des pèlerins qui n'ont pas effectué le Hadj 2004. Le dernier remboursement a été effectué le 22 août 2007.
De 2004 à 2007, que de tracas, de calomnies ! Passons.
En cette fin d'année 2008, le souhait de tout croyant est d'aborder le nouvel an, l'esprit allégé.
De cette opération, avec tous les documents comptables en notre possession, tous les justificatifs irréfutables, nous accusons un déficit total de 78 114.100 F CFA (Soixante Dix-huit millions Cent Quatorze Mille Cent Francs CFA).
Le Conseil des Ministres du 25 octobre 2006 a autorisé la prise en charge de la dette du Hadj, édition 2004 et 2005. Par miracle, notre déficit n'a pas été pris en compte.
Le Président de la République est instruit de notre dossier. Il nous a reçu. Le cas est pendant jusqu'à ce jour.
"On" m'a même "recommande" très fortement de ne plus interpeller l'opinion publique sur ce sujet à travers la presse. Le droit des uns ne saurait priver d'autres du leur.
Seul le Président de la République peut rétablir le droit par la justice de l'équité à ceux des musulmans qui attendent depuis 2004.
El Hadj FOFANA BEMA, président de Firdaouss