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Tabaski : les musulmans célèbrent l'Aïd El Kebir dans la joie
- Titre
- Tabaski : les musulmans célèbrent l'Aïd El Kebir dans la joie
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Y. G.
- Editeur
-
Le Jour
- Date
- 21 avril 1997
- DescriptionAI
- Les musulmans ivoiriens ont célébré la Tabaski (Aïd El Kebir ou fête du mouton), commémorant le sacrifice d'Abraham par l'immolation d'un bélier à partager en trois parts. À Adzopé, l'imam Gaoussou Karamoko a exhorté les fidèles à cultiver la paix, l'amour et la concorde, et à suivre les lois islamiques, insistant sur l'importance du partage du mouton.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Adzopé
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010256
- contenu
-
# Tabaski
## Les musulmans célèbrent l'Aïd El Kebir dans la joie
A l'instar de leurs coreligionnaires du monde entier, les musulmans ivoiriens ont célébré vendredi dernier, la fête de la Tabaski (Aïd El Kebir) communément appelée la fête du mouton. A la grande mosquée d'Adzopé, l'imam Gaoussou Karamoko a exhorté les Ivoiriens à cultiver la paix, l'amour et la concorde.
Les fidèles musulmans ont célébré dans la ferveur de la fête de la Tabaski. L'AÏd El Kebir ou la fête du mouton est un jour pendant lequel, chaque musulman se fait le devoir de sacrifier un bélier, s'il en a les moyens. Imitant ainsi le geste d'Abraham qui devait égorger son fils unique Ismaël. Mais celui-ci a été arrêté dans son élan par l'ange Gabriel qui lui remit un bélier.
A Adzopé, la prière était dirigée par l'imam Gaoussou Karamoko. Après les deux rakkats, l'imam a invité les musulmans à cultiver
les fidèles musulmans ont accompli ce geste en souvenir de celui d'Abraham.
l'amour, la paix et la concorde. C'est à ce prix dira-t-il, que «nous pourrons sauver notre pays de tout débordement». Aussi, a-t-il imploré le seigneur afin que la paix règne sur le peuple ivoirien et que le bonheur habite toutes les familles. L'imam a demandé aux fidèles musulmans de suivre les lois islamiques prescrites dans le Coran. «En suivant les
moko a, au cours de son sermon, rappelé aux musulmans qu'après avoir tué le bélier ou le mouton, il sera partagé en trois parts. Chaque tiers est destiné à la famille, aux voisins sans distinction religieuse et aux nécessaire. Selon lui, les musulmans doivent appliquer à la lettre ces
recommandations. «Tout mons man qui ne le fait pas est déphasage avec le Coran puisque le prophète Mahomet nous le recommande», a-t-il prévenu.
Y.G.