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Tabaski : va-t-on laisser tomber le mouton?
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- Titre
- Tabaski : va-t-on laisser tomber le mouton?
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 9 mai 1995
- Résumé
- Les fidèles musulmans du Burkina s' apprêtent à fêter demain l'Aïd El Kébir, la Tabaski ou fête de mouton. Déjà, dans les différents marchés de bétail de la ville de Ouagadougou, on vit l'ambiance de la fête.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003039
- contenu
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Les fidèles musulmans du Burkina s' apprêtent à fêter demain l'Aïd El Kébir, la Tabaski ou fête de mouton. Déjà, dans les différents marchés de bétail de la ville de Ouagadougou, on vit l'ambiance de la fête.
Les fidèles musulmans vont immoler le mouton demain 10 mai, et à l'occasion, chaque fidèle y met les moyens pour acquérir son mouton.
Depuis quelques jours, les différents marchés de bétail sont envahis par des troupeaux de moutons en provenance d'autres provinces du pays notamment, le Sanmatenga, le Séno, le Soum, le Kourittenga etc. Sur différents marchés notamment celui de Tanghin, on note une variation des prix qui vont de 000 F CFA à 80000 ou plus selon la taille et la forme de l'animal.
Les vendeurs expriment une certaine inquiétude face à lenteur du marché par rapport aux années précédentes. L'inquiétude est d'autant fondée que cette année, acheteurs étrangers venant Togo, du Ghana ou autres pays voisin s, n'ont pas effectué déplacement. Selon commerçants, la dévaluation franc CFA serait la causer cette baisse de l'affluence de clientèle : le pouvoir d'achat populations ayant été rabaissé par rapport aux prix qui grimpent toujours.
Du point de vue de certains clients , le prix du bétail nettement supérieur par rapport aux années précédentes où prix étaient relativement abordables. Devant cette flambée des prix bétail où il est difficile Burkinabè moyen de l'acqu comme il se doit son mouton pour la fête, on est tenté de poser la question suivante certains fidèles ne vont-ils laisser tomber le mouton ? ...
Célestin BAKOUA
Alassane WANGO (Stagiaire)
Fait partie de Tabaski : va-t-on laisser tomber le mouton?