Article
Situation socio-politique. Hamed Bakayoko depuis Mankono : "C'est ensemble qu’on est plus forts"
- Titre
- Situation socio-politique. Hamed Bakayoko depuis Mankono : "C'est ensemble qu’on est plus forts"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- F. T.
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 21 juin 2017
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007241
- contenu
-
SITUATION SOCIO-POLITIQUE / HAMED BAKAYOKO DEPUIS MANKONO :
"C'est ensemble qu'on est plus forts"
La région du Béré, tenue du 17 au 18 juin dernier, a été l'occasion pour le ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, de livrer un message d'union et de cohésion à ses pairs et à la coalition présidentielle. Il a, d'une part, rencontré les chefs traditionnels du Woroba (Séguéla, Touba et Mankono), dans la cour de la chefferie. D'autre part, il a échangé avec les cadres du district ainsi que les dignitaires religieux, à la grande mosquée du quartier Oussougoula. En face des élus et cadres, Hamed Bakayoko a dénoncé leur relâchement qui, selon lui, est à l'origine des récents remous qui ont secoué le pays.
"Dans toutes les familles, il y a des problèmes. Regardez nos frères au centre. Sur 2 ou 3 de leurs fétiches, ils ne s'amusent pas. Le président Bédié, il est tombé par un coup d'État. Il est parti en exil. Il est revenu. Il n'a jamais bougé. Aujourd'hui, ce sont ses frères, derrière lui, qui font sa force. (...). Et c'est important. Vous n'avez jamais vu les gens de chez lui aller contre lui ou lui manquer de respect", a-t-il indiqué. Avant d'ajouter :
"On s'est battu et notre président est là. Mais, c'est nous-mêmes qui sommes en train de le déshonorer. Ce sont nos jeunes du Nord qui le déshonorent. Tout ce qui s'est passé récemment, en tant que ministre de l'Intérieur, je peux le dire, quand on regarde dans les groupes, c'est un enfant de Touba, un enfant d'Odienné, de Korhogo, etc. qui est au cœur". C'est pourquoi le parrain des festivités a interpellé sur la nécessité de l'union pour peser dans la balance du partage du gâteau national. Le ministre d'État a exhorté les cadres du Woroba à s'ériger en association formelle, non sans les inviter à la cohésion.
"On est venu en méditation pour que les cadres soient unis et que notre région puisse compter. Si on n'est pas uni, personne ne pourra défendre l'autre. On doit éviter tous les autres discours. La place, c'est une affaire de Dieu. C'est Dieu qui donne la place à qui il veut et quand il veut. Tout ce qu'on fait, passera. Si les cadres ne s'entendent pas, la région reste derrière. Que les Imams et les jeunes de Mankono qui ont effectué nombreux le déplacement prient pour notre entente. C'est ensemble qu'on est plus forts", a-t-il lancé.
Enfin, le ministre d'État Hamed Bakayoko a exprimé sa gratitude aux imams pour les prières faites à l'endroit du chef de l'exécutif ivoirien. Lesquelles, à l'en croire, ont permis son accession au pouvoir d'État. Mais aussi et surtout, ont assuré sa gestion de l'État reconnue à l'international.
"Merci à Mankono pour tout le soutien que le président a pu avoir avant qu'il ne vienne au pouvoir. Merci pour toutes les bénédictions qui ont été faites pour lui, par ses parents, qui l'ont protégé, qui l'ont guidé. Depuis qu'il est au pouvoir, des prières sont également faites pour lui. Si le président Alassane Ouattara est un grand président qui est salué dans le monde, c'est grâce à vos prières. Merci pour tout le travail qui a été fait pour lui, pour toute la Côte d'Ivoire", a-t-il témoigné.
Notons que cette édition du Méga-Qadr a été marquée par la lecture intégrale du Coran par un collège de 90 imams des 3 régions (Worodougou, Bafing et Béré) et des prêches des imams centraux des chefs-lieux de région.
FT (Info Sercom)