Article
Réhabilitation de la grande mosquée de Koumassi : comment Cissé Bacongo est en train de changer le visage de l'édifice
- Titre
- Réhabilitation de la grande mosquée de Koumassi : comment Cissé Bacongo est en train de changer le visage de l'édifice
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Y. Sangaré
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 6 juin 2017
- nombre de pages
- 1
- Sujet
-
Arabie saoudite
- Koumassi
- Construction mosquée
- Coopération arabe
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Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007226
- contenu
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RÉHABILITATION DE LA GRANDE MOSQUÉE DE KOUMASSI
Comment Cissé Bacongo est en train de changer le visage de l'édifice
Y. SANGARÉ
À Koumassi, le chantier ne passe pas inaperçu. Depuis le 6 avril dernier, la grande mosquée de cette commune, qui était dans un état de dégradation avancée, est en pleine réfection. De jour comme de nuit, des ouvriers (maçons, carreleurs, menuisiers, ferronniers, électriciens) sont à pied d'œuvre pour redonner à cette mosquée, vieille de plus de 50 ans, un visage digne d'un lieu de prière moderne. Ces travaux de réhabilitation, expertisés par le BNETD et le LBTP, ont été initiés par le ministre Ibrahim Cissé Bacongo. Dimanche dernier, il a effectué, en compagnie de M. Massa Fanny, président du comité de gestion de cette mosquée, une visite du chantier pour s'imprégner de l'état d'avancement des travaux. Aussi a-t-il saisi l'occasion pour battre en brèche les accusations de certains individus selon lesquelles il aurait reçu beaucoup d'argent de l'ambassade d'Arabie Saoudite pour ce projet. « Nous avons adressé des demandes d'appui à des chancelleries, seule l'ambassade d'Arabie Saoudite a répondu. Elle est venue visiter la mosquée, mais n'a pas apporté de soutien financier », a expliqué le ministre Cissé Bacongo. Ainsi, il a pris la décision de financer sur fonds propres les travaux. « Je ne fais pas cela contre quelqu'un, mais pour une communauté », a précisé le ministre Bacongo, en n'accordant pas d'importance à toutes ces allégations mensongères, qu'il considère, quand même, comme une « insulte aux fidèles de cette mosquée ». « La communauté (musulmane) est acquise à 100 % à la cause du ministre Cissé Bacongo. Qu'il ne prenne pas en considération ce que ces gens racontent et surtout qu'il ne leur réponde pas. Ce qu'il fait, il le fait à cause de Dieu, parce que c'est la maison de Dieu », a renchéri Massa Fanny. Pour lui, ce qui compte, avant tout, c'est de redorer le blason de cette mosquée, qui était dans un état de délabrement total. Et il ne lésine pas sur les dépenses. Chaque jour que Dieu fait, si on n'a rien dépensé, c'est 1,2 million de FCFA, voire 1,3 million. Parfois, nous atteignons 1,7 million, comme ce fut le cas le samedi (ndlr, 3 juin) », a confié celui qui est aussi le conseiller du président de la République, en charge des questions juridiques. Selon lui, il a déjà décaissé plus de 150 millions de FCFA pour les travaux. Ainsi, les 90 piliers de la mosquée ont été reconstruits ; le carrelage, l'étanchéité, la peinture ont été faits, de même que la réfection du réseau électrique. Le ministre Cissé Bacongo prévoit également faire des bureaux, trois au total, pour le Cosim (Conseil supérieur des imams) et le comité de gestion de la mosquée. « Nous voulons en faire une mosquée émergente », a souligné M. Cissé Bacongo. Son ambition, c'est aussi de livrer la mosquée dans deux semaines. Pour cela, toutes les équipes ont été doublées, et les travaux avancent à grands pas. Pour autant, le ministre Cissé Bacongo ne compte pas s'arrêter là, en termes d'action sociale. Il envisage, cette semaine, d'offrir des chaises à des églises (Saint-Étienne et Notre-Dame de l'Ascension). Il y a quelques semaines, il avait offert 100 tonnes de ciment à la mosquée de Baradji, toujours à Koumassi. Autant de gestes qui marquent et renforcent la sympathie des populations à son égard.
YS