Titre

Religion : les muezzins reçoivent leurs diplômes après un séminaire

Type

Article de presse

Créateur

M. B.

Editeur

Le Patriote

Date

16 mai 2017

nombre de pages

1

Sujet

Conseil des Imams Sunnites

Association des Musulmans Sunnites de Côte d'Ivoire

Yopougon

Conseil National Supérieur Islamique des Muezzins de Côte d'Ivoire

Conseil National Islamique

Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques

Langue

Français

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0007217

Droits

contenu

RELIGION

Les muezzins reçoivent leurs diplômes après un séminaire

Le Conseil national supérieur islamique des muezzins en Côte d'Ivoire (CONASIM-CI), en partenariat avec le COSIM, l'AMSCI, le CODIS et le CNI, a remis des diplômes de participation aux muezzins, à la clôture du séminaire qu'il a organisé du 3 au 5 mars 2017. C'était le dimanche 5 mars, à la mosquée Tawfiq, à Yopougon-Wassakara. Ce séminaire a permis aux muezzins venus de toutes les contrées de la Côte d'Ivoire de se former et de réfléchir sur les thématiques en lien avec le thème central. À la remise des diplômes, une conférence a été prononcée par Dr Aboubacar Diallo autour du thème « Le muezzin, un acteur de régulation sociale ». Pour le conférencier, le muezzin a un rôle important pour l'évolution de la communauté. C'est pourquoi, selon lui, l'appel que le muezzin fait pour la prière matinale ne concerne pas seulement les musulmans. Car, pour lui, cet appel s'adresse à tout être vivant. « Le muezzin joue un grand rôle social. Tous ceux qui entendent ou qui accourent aux appels du muezzin bénéficient de la grâce de Dieu. Il y a certains qui entendent le cri du muezzin, mais ne sont pas forcément des musulmans, mais leurs activités sont liées au rôle du muezzin », a-t-il enseigné. Avant d'appeler les Ivoiriens à une trêve sociale. Au dire du conférencier, si « chacun veut se tailler la part du lion, ce pays ne pourra plus exister. Tout le monde doit mettre balle à terre ». Dr Aboubacar Diallo a exhorté les muezzins et toutes les couches sociales à venir en aide aux nécessiteux. Quant à Yao Brahima, président du CONASIM-CI, organisateur de ce séminaire, il dit avoir appris beaucoup auprès des formateurs. « L'arabe n'est pas notre langue maternelle. Il y a donc trop d'erreurs dans ce que nous faisons. C'est pourquoi nous avons organisé ce séminaire, pour une mise à niveau », a-t-il conclu.

M.B (stagiaire)