Article
Situation socio-politique : la 3e République reçoit ses premières bénédictions
- Titre
- Situation socio-politique : la 3e République reçoit ses premières bénédictions
- Type
- Article de presse
- Créateur
- K. Y.
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 7 février 2017
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Mutineries de 2017 en Côte d'Ivoire
- Alassane Ouattara
- Abobo
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Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007198
- contenu
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SITUATION SOCIO-POLITIQUE
La 3e République reçoit ses premières bénédictions
Une initiative privée pour une cause nationale. À l'initiative de Fadiga Vassidiki (président du Conseil supérieur des conducteurs), une séance de lecture intégrale du Coran a été organisée ce samedi 4 février 2016 à la grande mosquée d'Abobo. À cette séance, les imams, sous la conduite de Vassouleymane Cissé (président de la section Cosim d'Abobo), ont prié pour la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire, surtout après la mutinerie des militaires et la grève des fonctionnaires qui ont secoué le pays ces temps-ci. Ces différentes crises, ont souligné les imams, ne peuvent être évitées que grâce à la prière. Aussi, l'imam Diarrassouba Souleymane, secrétaire général du Cosim à Abobo, a relevé l'importance de faire des bénédictions pour le pays et notamment pour la 3e République. « Ce n'est pas seulement pour les musulmans mais pour tout le pays », a-t-il fait savoir avant d'exhorter les syndicalistes et autres politiciens à mettre balle à terre.
« J'ai initié cette prière pour soutenir les actions du gouvernement et du Président Alassane Ouattara ainsi que la troisième République. J'ai pris sur moi de demander aux imams d'implorer le Tout-Puissant pour la paix et la stabilité de la Côte d'Ivoire », a indiqué pour sa part Fadiga Vassidiki. En sa qualité de président du Conseil supérieur des conducteurs, il n'a pas manqué d'expliquer que le secteur du transport est toujours exposé aux mouvements de violence, ce qui freine le développement du secteur et plombe l'activité économique. Il ne faut pas que le pays bascule dans la violence, handicap et frein à tout développement », a-t-il conclu.