Fête de rupture de jeûne : les musulmans dans l'union ont prié pour la paix

Titre

Fête de rupture de jeûne : les musulmans dans l'union ont prié pour la paix

Type

Article de presse

Créateur

Mamadou Doumbes

Editeur

Le Patriote

Date

17 décembre 2001

pages

4

nombre de pages

1

Sujet

Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques

Conseil National Islamique

Langue

Français

Contributeur

Frédérick Madore

Identifiant

iwac-article-0007132

Droits

contenu

Fête de rupture de jeûne

LES MUSULMANS DANS L'UNION ONT PRIÉ POUR LA PAIX

Mamadou Doumbes

Les musulmans de Côte d'Ivoire et ceux du monde entier ont célébré hier la fête de Ramadan ou de rupture de jeûne. Toutes les mosquées et autres espaces destinés au culte ont été pris d'assaut par les musulmans pour une prière, afin de remercier le Seigneur de son infinie gratitude pour leur avoir donné un mois (jeûne musulman) au cours duquel ils ont pu se racheter de leurs péchés et de communier tant avec leur créateur qu'avec la société dans laquelle ils vivent, dans une ferveur spirituelle.

La présente fête de Ramadan a sans nul doute consacré l'union de la communauté musulmane. Toutes les organisations significatives et crédibles, notamment le Conseil national islamique (CNI), la Confédération islamique de développement (CID) et le Front pour la Oumma islamique (FOI), ont scellé une union sacrée. Comme si les sanglants événements d'octobre et de décembre 2000, dont la communauté musulmane a payé un lourd tribut, n'avaient eu pour conséquence que de rapprocher davantage les musulmans.

Dans l'ensemble, les imams, après avoir expliqué les mérites du mois de Ramadan, ont prié pour la paix dans le pays et dans le monde.

Ramadan 2001. L'unité retrouvée entre les musulmans ivoiriens.

À la mosquée Bilal de Port-Bouët II, l'imam Idriss Koudouss, président du Conseil national islamique, a délivré le message du Conseil supérieur des imams (COSIM) qui invite tous les Ivoiriens à rechercher par le dialogue les solutions aux problèmes. En outre, il a exhorté toute la nation à prier pour que la Côte d'Ivoire renoue avec la paix après le forum, en inspirant le chef de l'État dans ses prises de décision.

« Si tous les Ivoiriens sont comptables de la fracture sociale, les leaders politiques en ont la plus grande responsabilité. » Il a lancé un appel à l'endroit des Ivoiriens afin de bannir la pratique de l'exclusion.

Signe réconfortant, les responsables de toutes les confessions religieuses, conduits par le Senior Ediémou Blin Jacob, ont assisté à la prière dirigée par l'imam Koudouss, à l'exception des catholiques qui ont préféré se rendre tous à Yamoussoukro pour la réception du vicaire de Paris.

Le président du Forum des confessions religieuses, le Senior Ediémou (Église du Christianisme céleste), s'est réjoui de l'invitation lancée par les musulmans aux autres confessions pour la fête de rupture de jeûne. Il a, par la suite, fait aussi des prières pour la paix et l'union des fils de la Côte d'Ivoire. M.D.