Article
Départ manqué des pèlerins à la Mecque : le CNOPM s'explique
- Titre
- Départ manqué des pèlerins à la Mecque : le CNOPM s'explique
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Moussa Coulibaly
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 16 février 2001
- pages
- 6
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007089
- contenu
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Départ manqué des pèlerins à la Mecque : le CNOPM s'explique
Coulibaly Moussa
Pour avoir manqué leur avion les mercredi 7 et jeudi 8 février 2001 pour des raisons de formalités non accomplies, cent vingt-cinq pèlerins ont protesté dans les locaux de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, le lundi 12 février dernier.
Selon lui, la demande des passeports est adressée à la Sûreté nationale par les organisations telles que la sienne et, après leur connexion, ils sont déposés auprès de l'administration territoriale où les Saoudiens signent les visas. Nous avions déposé 325 passeports à l'administration territoriale le 4 février 2001 et jusqu'au mercredi 7.
L'Imam Binaté Boureima, responsable administratif du CNOPM, explique les raisons de ce contretemps. Les responsables de la compagnie aérienne de transport avaient chargé le Comité national d'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM). Face à cette accusation, l'Imam Binate, premier responsable du CNOPM, est monté au créneau le mercredi 14 février dernier pour dire sa part de vérité.
En effet, rejetant les accusations d'Ethiopian Airlines contre son organisation, l'Imam Binate a dit que le CNOPM ne peut nullement être responsable du vol raté par les pèlerins, en ce sens qu'il ne gère pas directement la question. En février, les délégués saoudiens n'avaient pas encore fini de les signer, a-t-il expliqué. Aussi, l'Imam Binate a fait remarquer qu'il n'a pas signifié fermement à la compagnie aérienne que les passeports seraient prêts avant le départ de l'avion.
"Je leur ai dit que j'espérais que tout serait prêt avant le vol", a-t-il dit. Pour terminer, il dit ne pas comprendre la responsabilité qu'on lui incombe dans cette affaire puisque sur les cent vingt-cinq pèlerins recalés, seulement cinquante et un sont sous sa responsabilité, c'est-à-dire celle du CNOPM. C.M.