Article
Ramadan : un mois de solidarité et de ferveur religieuse
- Titre
- Ramadan : un mois de solidarité et de ferveur religieuse
- Type
- Article de presse
- Créateur
- D. Al Séni
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 9 décembre 1999
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007047
- contenu
-
Ramadan
Le prophète Mouhamad (paix et salut de Dieu sur lui) a d'ailleurs indiqué les mérites de ce mois. Pendant le Ramadan, dit-il dans un de ses hadiths (sa tradition), il y a l'enchaînement de tous les Satans et l'ouverture de toutes les portes du Paradis. Autrement dit, le Ramadan est un mois de miséricorde et d'amplification des mérites. Dans la vie quotidienne, les relations de solidarité se démultiplient.
UN MOIS DE SOLIDARITÉ ET DE FERVEUR RELIGIEUSE
D. Al Séni
Attendu avec impatience par les uns et avec inquiétude par les autres, le mois de Ramadan est là. Prescrit dans le Coran à la sourate 2, verset 183 : « Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous deveniez pieux », le jeûne est un moment de haute ferveur religieuse chez les musulmans. Les fidèles s'y adonnent à de nombreuses pratiques : lectures coraniques, prières surérogatoires, invocations... On note même pendant ce mois sacré des retours à la pratique chez certains qui se présentent comme « des croyants non pratiquants ».
Les mosquées seront prises d'assaut par les fidèles musulmans. Les actions de solidarité se démultiplient. Les indigents et les pauvres bénéficient de la solidarité des plus nanties. Nombre de mosquées organisent des ruptures collectives de jeûne où tout le monde mange à sa faim.
Rappelons que le Ramadan consiste pour le croyant à s'abstenir de boire, de manger, de fumer dès les premières lueurs de l'aube jusqu'au coucher du soleil. Les actes charnels, les propos grossiers et la médisance sont également proscrits pendant ce mois. À noter toutefois que les actes licites du fidèle reprennent leur cours normal, de la rupture du jeûne à l'aube.
D.A.S.