Article
La déclaration de la FESCI
- Titre
- La déclaration de la FESCI
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Charles Blé Goudé
- Editeur
-
Notre Voie
- Date
- 24 juin 1999
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0007002
- contenu
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La déclaration de la FESCI
Face à la situation de crise que connaît l'École ivoirienne, des rencontres ont eu lieu entre la direction de la FESCI et les différents chefs religieux suivants :
- Son Excellence Monsieur Bernard Agré;
- l'Abbé Blaise Anoh pour l'église catholique de Côte d'Ivoire;
- Révérend Benjamin Boni, président de l'église A.R.O.T. protestante méthodiste;
- l'Imam Idriss Koudouss, président national du Conseil national islamique;
- Bamba Mamadou, responsable du département de l'éducation et de la formation du CNI;
- Révérend-Docteur Nielbien Jean-Baptiste, secrétaire général de la Fédération évangélique de Côte d'Ivoire;
- Révérend Gboa Gnon Apollinaire, président de l'Église des assemblées de Dieu de Côte d'Ivoire;
- Président Tchotche Mel Félix du Comité national harriste de Côte d'Ivoire.
Le BEN de la FESCI, après avoir exprimé le souhait de voir les camarades recouvrer la liberté, les examens reportés au secondaire, les résidences universitaires rouvertes, a présenté sa plateforme revendicative dont la justesse a été admise.
La FESCI a obtenu de ces personnalités sus-citées leur implication dans la recherche d'une solution durable à la crise scolaire et universitaire, en créant les conditions du dialogue et en acceptant la position de caution morale.
Sur la base de la confiance que nous plaçons en ces confessions religieuses et en ces respectables hommes de Dieu, le BEN de la FESCI voudrait prendre l'opinion à témoin et réaffirmer son souci permanent d'user du dialogue et de la concertation comme voie de résolution des problèmes qui minent l'École ivoirienne.
Nous voudrions rassurer le chef de l'État qu'il n'a jamais été de notre intention de braver son autorité, encore moins celle des institutions républicaines dont il est le garant, si d'aventure l'interprétation des faits avait présenté les choses ainsi.
Par ailleurs, nous voudrions présenter nos excuses au corps enseignant.
Dans le souci de créer les conditions de médiation des autorités religieuses, la direction de la FESCI suspend son mot d'ordre de grève dans les lycées, collèges et universités.
Fait à Abidjan, le 23 juin 1999.
Pour le BEN de la FESCI,
Le Secrétaire général,
Blé Goudé Charles.