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Message du nouvel An du chef de l'Etat
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- Titre
- Message du nouvel An du chef de l'Etat
- Créateur
- Laurent Gbagbo
- Editeur
- Notre Voie
- Date
- 2 janvier 2002
- Résumé
- Je vous souhaite une bonne et heureuse année à vous tous qui vivez sur le sol de Côte d'Ivoire. Que Dieu bénisse notre pays. Selon la tradition républicaine et en vertu du droit de grâce que me confère l'article 49 de la Constitution, je viens de signer un décret redonnant la liberté à 7.000 détenus. Lorsque je me suis adressé à vous à la fin du Forum de la Nation, j'ai promis de consacrer mon message de fin d'année à l'état de notre économie. Mais comment peut-on ne pas évoquer ce soir la situation internationale, toujours dominée par les attentats du 11 septembre et le combat contre le terrorisme ? A la suite de ces événements tragiques, je me suis rendu à l'Ambassade des Etats-Unis pour exprimer, en votre nom, la compassion de la Côte d'lvoire au peuple américain. Je vous demande d'avoir ce soir une pensée pour les victimes et pour leurs familles.
- Sujet
- Front populaire ivoirien
- Laurent Gbagbo
- Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
- Terrorisme
- Radicalisation
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006612
- contenu
-
Je vous souhaite une bonne et heureuse année à vous tous qui vivez sur le sol de Côte d'Ivoire. Que Dieu bénisse notre pays. Selon la tradition républicaine et en vertu du droit de grâce que me confère l'article 49 de la Constitution, je viens de signer un décret redonnant la liberté à 7.000 détenus. Lorsque je me suis adressé à vous à la fin du Forum de la Nation, j'ai promis de consacrer mon message de fin d'année à l'état de notre économie. Mais comment peut-on ne pas évoquer ce soir la situation internationale, toujours dominée par les attentats du 11 septembre et le combat contre le terrorisme ? A la suite de ces événements tragiques, je me suis rendu à l'Ambassade des Etats-Unis pour exprimer, en votre nom, la compassion de la Côte d'lvoire au peuple américain. Je vous demande d'avoir ce soir une pensée pour les victimes et pour leurs familles.
Ce qui est aujourd'hui en jeu, c'est la survie des valeurs de liberté et de démocratie qui sont au fondement du monde moderne. Il est de notre devoir de soutenir ce combat-là et d'assurer le monde entier de notre totale disponibilité à oeuvrer pour un monde de tolérance, de paix et de liberté. Mais pour cela nous devons d'abord exister en tant que communauté nationale unie, solidaire et prospère. C'est le sens des efforts qu'ensemble nous avons consentis durant ces deux dernières années et qui ont débouché sur le Forum de la Nation. Je tiens à exprimer ici à nouveau mes remerciements à chacun et à chacune d'entre vous, mes chers compatriotes, pour votre adhésion et pour la contribution de tous au succès de cette initiative nationale. La situation à notre arrivée La Côte d'lvoire vient de loin.
Quand je dis souvent que je suis arrivé au pouvoir dans des conditions calamiteuses, I'attention est généralement retenue par les aspects politiques de la vie nationale. En réalité il s'agit bien des conditions de notre existence dans tous les domaines. Avant le coup d'Etat du 24 décembre 1999, I'économie nationale était déjà en récession. Les institutions financières avaient rompu leur coopération avec nous depuis 1998.
Non seulement parce que nous avions accusé des retards dans la mise en oeuvres des reformes économiques qui s'imposaient mais surtout à cause de la mauvaise gestion des programmes que nous avions conclu et des dérapages dans la gestion des finances publiques. a détérioration brutale du climat politique consécutive au coup d'Etat a accentué la crise. Notre économie était sinistrée. Les finances publiques étaient déficitaires. Beaucoup d'entreprises avaient fermé ou étaient au bord de la faillite. Avec les incessants couvre feu et les fermetures fréquentes de l'aéroport, la destination Côte d'lvoire était devenue peu sure. Les bateaux ne fréquentaient plus le port d'Abidjan.
L'activité économique étant au ralenti, la croissance est descendue à - 2,3 %, une contre performance jamais réalisée dans l'histoire économique de notre pays. A la fin de l'an 2000, notre pays vivait une situation d'insécurité généralisée. L'armée, la gendarmerie et la police nationales étaient désorganisées. Les combats post-électoraux, dont on dit qu'ils ont fait 303 morts, avaient plongé le pays dans la peur. Les Ivoiriens avaient perdu le goût de la vie et du travail . Au début de l'an 2001 encore, un mur de méfiance continuait de séparer les Ivoiriens et faisait planer le doute et l'incertitude sur l'avenir du pays. L'éclatement du paysage politique demeurait une source potentielle d'instabilité.
Pour toutes ces raisons, la communauté internationale, en Afrique et dans le monde, est restée longtemps dans l'expectative, attendant de voir les orientations du nouveau pouvoir. Nous étions isolés sur le plan diplomatique. Presque toutes les organisations internationales avaient mis la Côte d'lvoire au ban de la communauté mondiale. L'image de la Côte d'lvoire à l'extérieur était fortement dégradée, du fait d'un Iynchage médiatique systématique. Quand la Côte d'lvoire n'était pas accusée de ne pas respecter l'Etat de droit, c'était pour nous condamner sous des anathèmes de xénophobie ou de trafic d'enfants. Malgré tout, vous avez tenu bon . Ensemble, nous avons entretenu la foi dans l'avenir de notre pays.
Nous avons survécu sans compromettre les bases de notre culture. Nous avons gardé intactes les chances de notre pays. Nous avons su préserver l'essentiel, par-delà nos divergences. Le monde entier a pu ainsi constater que la Côte d'lvoire est un pays solide. Je vous en exprime ici toute. ma fierté. Ce que nous avons fait. Dans le contexte que je viens de décrire brièvement, I'an née 2001 se présentait au nouveau Gouvernement comme un défi à relever. C'était l'année de tous les risques. Ce défi était lancé à notre jeunesse qui constitue plus de 70% de la population. J'ai donc donné à la Côte d'lvoire un Gouvernement formé principalement de jeunes. La moyenne d'âge du Gouvernement est aujourd'hui d'environ quarante cinq ans. Entre ce que beaucoup considèrent comme l'inexpérience de la jeunesse et l'espérance de ceux qui ont lutté pour l'avènement de la deuxième République, j'ai choisi de répondre aux attentes de notre société en donnant le pouvoir aux jeunes et aux femmes. Aujourd'hui, nous avons six femmes au Gouvernement. C'est la plus forte proportion depuis l'indépendance.
Il y a, en outre, huit femmes parmi les nouveaux Ambassadeurs que j'ai nommés cette année. Des progrès sont encore à faire sur ce plan pour assurer l'égalité des chances à toutes les filles et à tous les fils de ce pays. Du reste que vaut l'argument de l'inexpérience quand l'enjeu, c'est la construction d'une administration rigoureuse et performante ? Nous devons renforcer les capacités de notre administration pour lui permettre de gérer tous les changements politiques et satisfaire les exigences d'une gestion de type moderne. C'est l'administration qui assure la continuité de l'Etat. Après la formation du Gouvernement, la première chose à faire était de rétablir la sécurité dans le pays. Elle commandait tout le reste. Aujourd'hui, il y a encore trop d'insécurité à mon sens mais tous les militaires sont rentrés dans les casernes ou affectés à des postes de travail précis. Les Ivoiriens vont de nouveau au travail.
L'activité économique a repris dans le pays. Le port d'Abidjan a retrouvé sa place de premier port d'Afrique de l'ouest et de deuxième port d'Afrique après celui de Durban en Afrique du sud. La destination Côte d'lvoire est de nouveau prisée. Mon action, durant l'année qui s'achève s'est orientée dans quatre directions : - Rétablir la confiance en nous-mêmes et vis à vis de la communauté internationale; - S'attaquer à l'assainissement de la situation économique et financière pour construire les bases d'une nouvelle prospérité ; - Fonder la deuxième République; - Poser les bases de la nouvelle politique sociale. Le rétablissement de la confiance nécessitait un apaisement du climat politique dans le pays. J'ai donc demandé aux principales formations politiques de venir dans un Gouvernement d'ouverture. Le Gouvernement de la République comprend aujourd'hui quatre partis politiques: le FPI, le PDCI-RDA, le PIT et l'UDPCI.
Les discussions vont s'engager à nouveau avec le RDR, dès le lendemain des fêtes. Je suis confiant. C'est également dans le but d'amener les Ivoiriens à reprendre confiance en eux-mêmes que je me suis engagé à créer les conditions de la réconciliation nationale. Des missions gouvernementales ont parcouru tout le pays pour recueillir l'avis des populations sur l'état de la Nation. A la suite de ces tournées, j'ai reçu tous les partis, les confessions religieuses et toutes les associations de la société civile. Vous vous êtes mobilisés partout, dans les villages, dans les quartiers, au cours des séminaires et autres ateliers, pour décrire les maux et proposer les remèdes, pour guérir la Côte d'lvoire. Avec les moyens de l'Etat, j'ai tout mis en oeuvre pour que les leaders en exil rentrent et apportent leur contribution à l'édification de l'unité nationale. Le Forum de la Nation est venu couronner ce processus de régénérescence. Que les Ivoiriens aient été capables d'un tel sursaut patriotique, face à une situation donnée pour désespérée, a émerveillé le monde entier. Cela nous vaut partout aujourd'hui le respect et la considération. Pourquoi est-il si important pour la Côte d'lvoire d'avoir la confiance de la communauté internationale ? Parce que nous ne pouvons pas vivre repliés sur nous-mêmes.
Par le dynamisme et le génie de son peuple, la Côte d'lvoire a acquis des positions enviée en Afrique et dans le monde, au plan politique comme au plan économique: - Première puissance économique de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA); - Premier producteur mondial du cacao; - Pays écouté dans les organisations politiques africaines et internationales. La période chaotique que le pays a traversée a été durement ressentie au plan économique comme au plan politique aussi bien en Afrique que dans le monde. Il nous fallait au plus vite regagner notre place dans le coeur et auprès de nos amis. Il nous fallait tenir à nouveau notre rôle et renforcer notre position dans les institutions sous-régionales, africaines et internationales. Je puis vous annoncer ce soir, mes chers compatriotes, que la Côte d'lvoire est sortie de l'isolement diplomatique. La coopération bilatérale a repris avec les grands pays industrialisés. Nous avons retrouvé notre place dans les institutions politiques africaines et internationales.
Après l'élection de notre compatriote Amara Essy, au Secrétariat Général de l'OUA, c'est notre ministre du commerce, Kahé Eric, qui vient d'être porté à la tête de l'Organisation Interafricaine du café (OIAC). La Côte d' Ivoire est entrée à l'Organisation de la Conférence Islamique (OIC) Aujourd'hui, après plusieurs missions, nous avons rétabli aux trois quart nos relations avec l'Union Européenne. Depuis le mois de juillet, I'Union Européenne a repris progressivement sa coopération et ses concours financiers. Concernant nos rapports avec les institutions financières internationales, il fallait entamer des négociations en vue de conclure un programme avec le FMI et la Banque Mondiale. Là aussi, les résultats sont positifs. Nous venons de signer un accord qui nous permettra d'aborder l'an 2002 dans des conditions plus favorables. Avec l'appui du FMI, nous pourrons présenter à l'Assemblée Nationale, dès le mois de janvier, un budget programme de 2.583,6 milliards qui prend en compte nos arriérés, soit un budget courant de 1.918,6 milliards. Qu'est ce que le budget sécurisé ?
L'assainissement de la situation économique imposait une nouvelle culture dans la gestion de nos finances publiques. C'était l'objectif du budget sécurisé. Qu'est ce en effet que le budget sécurisé ? Un budget sécurisé veut dire que l'on décide de vivre à la mesure de ses moyens, de rompre avec les dépenses ostentatoires. C'est un exercice de rigueur et de discipline dans la mobilisation de nos ressources propres et dans la gestion de nos dépenses. Nous l'avons engagé avec 1 289 milliards à partir de nos ressources propres. Nous l'avons réussi en réalisant même un excédant budgétaire là où, à notre arrivée, la Côte d'lvoire comptait une centaine de milliards de déficit budgétaire. Ce résultat a été rendu possible grâce à un nouveau système de gestion financière avec fixation d'objectifs et la mise en place de reformes vigoureuses. C'est le sens du mode de recrutement par appel à candidatures que nous avons adopté pour désigner les responsables des régies financières de l'Etat: la Douane, le Trésor et les Impôts.
Ces trois secteurs ont pris le relais de l'agriculture dans la période difficile que nous sommes sur le point de traverser. Mais l'économie ivoirienne reposera encore longtemps sur l'agriculture. C'est pourquoi j'ai engagé des reformes audacieuses dans la filière café-cacao. L'objectif principal est ici de restaurer la dignité des paysans, de les rendre responsables et assurer des prix rémunérateurs à leurs produits. Dans ce domaine nous avons encore quelques soucis pour le café, le coton et le palmier à huile. Mais pour le cacao les résultats sont bons. Pour la première fois, le pris du cacao a été fixé par les producteurs eux-mêmes, organisés dans la bourse café-cacao. Aujourd'hui le cacao est acheté bord champ notre 600 et 700 francs. Désormais, le producteur ivoirien de café et de cacao dispose de sa propre structure de stabilisation: le Fonds de développement des producteurs de café et de cacao. A ce jour, cette caisse dispose de 16 milliards qui sont gérés par les producteurs eux-mêmes.
D'autres reformes sont en cours. - Dans le secteur des transports, avec la création de la SONATT (Société Nationale des Transports Terrestres), qui sera bientôt opérationnelle avec la mise en place d'un nouveau système de délivrance des permis de condulre. La compagnie nationale Air Ivoire reprendra les airs dès le premier trimestre de l'année 2002 -Il nous faut réfléchir à l'amélioration du transport à l'intérieur de la ville d'Abidjan. Des pourparlers sont en cours - Dans le domaine des infrastructures, avec la création de L'Ageroutes (I'Agence de gestion des routes) et du Fonds d'entretien routier ; - Etc.. Mes chers compatriotes, aujourd'hui je peux vous dire que les bases sont posées pour que l'an 2002 soit une année de sortie de crise et d'assainissement économique. En prêtant serment le 26 octobre 2000, je m'engageais à fonder la deuxième République, c'est à dire à mettre en place les institutions prévues par la nouvelle Constitution et à leur assurer un fonctionnement effectif. C'est la réalisation de cet engagement qui nous permettra de sortir réellement de la transition institutionnelle et du régime d'exception.
C'est pourquoi, afin d'éviter à la Côte d'lvoire de connaître toute situation de vide institutionnelle j'ai veillé, contre vents et marrées, au respect du calendrier électoral arrêté sous la transition. - Les élections législatives se sont déroulées. Elles ont doté le pays d'un Parlement au sein duquel aucune formation politique ne dispose d'un~ majorité insolente. Ce qui inscrit la discussion au coeur de notre culture démocratique; - Les élections municipales ont vu la partici pation de toutes les formations politiques. Elles ont amorcé la décrispation politique. Le scrutin proportionnel, mis en oeuvre à l'occasion de ces élections, permet aujourd'hui à toutes les sensibilités politiques significatives de participer à la gestion des affaires locales. Cet édifice institutionnel sera achevé avec la mise en place des juridictions supérieures qui ne sont pas encore créées faute d'une adhésion complète du Parlement au projet du Gouvernement.
J'ai bon espoir que dans les prochains jours, la discussion finira par aboutir. La deuxième République c'est aussi I'approfondissement de la démocratie locale à travers une décentralisation plus hardie. Nous avons crée le Conseil général comme structures charnière dans la mobilisation des énergies pour le développement local. Très bientôt, vous serez invités à élire vos représentants locaux. Je réitère ici devant vous l'engagement que j'ai pris de doter chaque Conseil général d'un budget annuel d'environ un milliard pour l'équipement de nos départements. La deuxième République c'est aussi une meilleure gestion de l'état civil et des mouvements migratoires. C'est la mission de l'Office National de l'identification.
Une convention vient d'être signée avec le secteur privé pour l'informatisation de l'état civil et la délivrance des titres de séjour et des cartes nationales d'identité. La Côte d'lvoire est sur la voie de la modernisation des services de l'Etat. C'est maintenant que nous devons poser les bases de la nouvelle politique sociale. L'Assurance Maladie Universelle est une révolution sociale en Côte d'lvoire. Elle établira l'égalité de tous devant la maladie. Nous devons réussir ce pari. Les perspectives économiques qui s'offrent à nous fondent un espoir légitime. Les perspectives économiques et sociales pour l'an 2002 Les perspectives économiques et sociales pour l'an 2002 s'annoncent bonnes. Si le budget sécurisé de 2001 était un budget de stabilisation ou de sauvetage, le budget de 2002 sera un « Budget d'assainissement». Il va accélérer l'assainissement des finances publiques tout en approfondissant les reformes sectorielles en vue du retour de la croissance.
Dans l'exécution de ce budget, les missions de l'Etat seront redéfinies et je veillerai à ce que l'Etat les remplisse effectivement : - Assainir les comptes de l'Etat et la situation économique générale du pays; - Créer les conditions favorables au développement du secteur privé et des activités productrices de richesses; - Veiller à une répartition équitable des richesses de la Nation. Les priorités seront données en 2002 à l'éducation, avec le recrutement de 2000 enseignants au primaire, à la santé avec l'ouverture de 35 nouveaux dispensaires et de 45 maternités, à la lutte contre le SIDA qui bénéficiera de 30 milliards d'un programme d'urgence de la Banque Mondiale, à l'eau et à l'assainissement, à l'entretien routier et à la sécu rité avec le recrutement et la prise en compte des effectifs du nouveau statut des policiers. Les autres mesures budgétaires prévues visent à soutenir les activités économiques. Il s'agit de l'apurement des arriérés intérieurs qui se sont élevés à 42 milliards en 2001 et qui seront de 104 milliards en 2002.
Il s'agit aussi de la reprise des projets avec le réengagement de la Banque Mondiale dès janvier et de la reprise des opérations des autres bailleurs de fonds. Tous ces éléments permettront d'envisager un niveau global d'investissements publics de 324 milliards. Les efforts en direction des activités économiques concerneront particulièrement le secteur agricole, le secteur financier et les PMI/PME. Déjà en 2001, une attention particulière a été accordée à ces dernières. Ainsi, sur l'ensemble des paiements effectués par le Trésor au 24 décembre, plus de 60 milliards sont allés aux PME/PMI. L'enjeu de cette politique, c'est la lutte contre la pauvreté. Un document de stratégie de lutte contre la pauvreté (DSRP), qui reprend toutes les dispositions prévues dans ce domaine est en cours d'élaboration. C'est ensemble que nous conduirons cette politique. C'est ensemble que nous sauverons la Côte d'lvoire. Je vous fais confiance. Encore une fois bonne et heureuse année 2002 à tous et à toutes. Que Dieu veille sur nous ! Vive la Côte d'Ivoire !
Fait partie de Message du nouvel An du chef de l'Etat