Article
Célébration de l’Aïd-El-Fitr : les places idi restées désertes à Natitingou
- Titre
- Célébration de l’Aïd-El-Fitr : les places idi restées désertes à Natitingou
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Didier Pascal Dogue
- Editeur
-
La Nation
- Date
- 25 mai 2020
- Résumé
- Les différentes places Idi de la ville de Natitingou sont restées vides, ce dimanche 24 mai, jour de la célébration de l’Aid-El-Fitr, marquant la fin du mois de ramadan.
- DescriptionAI
- Le 24 mai, jour de l'Aid-El-Fitr, les places Idi de Natitingou sont restées vides, les fidèles musulmans ayant prié en famille ou dans de petites mosquées de quartier. Cette situation est due à une consigne du gouvernement, relayée par les imams, invitant la communauté à se conformer à cette décision. Les guides spirituels ont rassuré les fidèles sur la validité des prières individuelles dans ce contexte particulier.
- Langue
- Français
- Source
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Wayback Machine
- Identifiant
- iwac-article-0002385
- Détenteur des droits
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La Nation
- contenu
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Les différentes places Idi de la ville de Natitingou sont restées vides, ce dimanche 24 mai, jour de la célébration de l’Aid-El-Fitr, marquant la fin du mois de ramadan.
Il est 9 heures 30 minutes ce dimanche matin. Aucun fidèle musulman à la place Idi centrale de la ville de Natitingou. L’espace est d’ailleurs insalubre et les portes de la grande mosquée sont hermétiquement fermées.
Or, d’habitude, c’est l’heure de pointe où les fidèles rallient cette place légendaire pour la grande prière en ce jour de la fête de l’Aid-El-Fitr. Constat identique à la place Idi Alpha Daoudou et bien d’autres.
Cheick Nourou Dine Mouhamed Sanni, l’imam de la mosquée centrale a répercuté les consignes et insisté: « A travers les médias et les imams des mosquées, j’ai demandé à la communauté musulmane de Natitingou de se conformer à la décision du gouvernement en priant en famille ».
Le guide spirituel qui a donné le bon exemple en priant aussi en famille, a convié les fidèles musulmans à la sérénité. Car, rassure-t-il, en de pareilles circonstances, les bénédictions restent identiques, aussi bien pour celui qui prie seul que pour ceux qui le font en groupe.
« Le fait de n’avoir pas été à la place Idi pour la prière ne dépend pas de nous fidèles, c’est le contexte qui nous a obligés à prier à la maison, et c’est Allah qui l’a voulu ainsi », s’est résigné Abdou-Chakourou, l’imam du quartier Yimporima de Natitingou.
Toutefois, il importe de mentionner que certains fidèles ont prié dans les petites mosquées de quartiers.