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8è Conférence du dialogue parlementaire afro-arabe : renforcer la complémentarité
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- Titre
- 8è Conférence du dialogue parlementaire afro-arabe : renforcer la complémentarité
- Créateur
- Edgard Couao-Zotti
- Editeur
- La Nation
- Date
- 5 mars 1998
- Page(s)
- 1
- 3
- nombre de pages
- 2
- Sujet
- Coopération arabe
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0006506
- extracted text
-
è conférence du dialogue parlementaire afro-arabe
Renforcer la complémentarité
(Voir page 3)
8è Conférence du dialogue parlementaire afro-arabe
Renforcer la complémentarité
par Edgard COUAO-ZOTTI
Depuis hier se tient à ploiter toutes les opportunités pour Cotonou, au Centre intertional de conférence, la conférence du dialogue Wrlementaire afro-arabe. te grand'messe des 240
favoriser la compréhension mutuelle et développer une culture de paix. « C'est en nous concertant que nous pouvons tirer meilleur
profit de nos potentialités et surtout
nous faire reconnaître comme de vrais partenaires par les autres
composantes de la communauté internationale » , a précisé le prési-
dent Bruno Amoussou.
Mais, il ne suffit pas seulement de se concerter. Il faut après
is des Sports du Stade de tout, partager avec les populations Amitié.
Intervenant à son tour, le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), M. Lofty Medhat, a mis un accent particulier sur les investissements de son institution en Afrique. La BADEA a été créée par les pays. arabes pour aider au développement des pays africains non-arabes. Mais, des difficultés persistent, a indiqué M. Medhat. Que faut-il alors faire pour encourager et renforcer le flux des investissements privés à destination de l'Afrique?
Noutés africains et arabes s'étendra jusqu'au sadi 07 mars prochain a Uvert ses travaux au Pa-
Photo P. HAAG
les fruits des concertations. D'où le rôle des parlementaires à aider leurs concitoyens à percevoir le sens de ce qui se fait, à y adhérer et en faire un élément d'une culture de solidarité. En un mot, les parlementaires afro-arabes doivent, suggère le président Bruno Amoussou, initier des missions spécifiques:la formation des fonctionnaires d'Assemblée, l'équipement des services administratifs en moyens de communication et de reproduction. Les parlementaires peuvent également faire mieux en jumelant leurs circonscriptions électorales afin que s'établissent des contacts entre opérateurs économiques, entre élèves, étudiants, animateurs de centres de santé... Intervenir au niveau du village, des groupes cibles... serait également une bonne chose. Tout comme la réhabilitation des salles de classe, le forage de puits, la construction de ponceaux. Le champ de la coopération parlementaire décentralisée, dira le président Bruno Amoussou, est encore vierge, et il faut faire preuve d'imagination. Autant d'actions certes modestes, mais ce sont des défis à relever pour dissiper au niveau de l'électorat le sentiment de bavardages inutiles attribué aux résolutions interparlementaires.
Le premier effort doit porter sur l'investissement humain et matériel. Le deuxième axe d'action doit être la mise en place d'institutions publiques et d'une réglementation adaptée comme un code d'investissement assurant la transparence. Le troisième aspect concerne l'information. Il s'agit d'informer les pays arabes sur les potentialités des pays africains.
Il y a eu des interventions de parlementaires arabes qui ont apporté leur soutien à la 8è conférence du dialogue parlementaire afro-arabe dont la tenue à Cotonou a été décidée à Aman en janvier 1996.
C'est au président de la publique, le général Mathieu rékou qu'a échu l'honneur de ner le top de cette conférence.
discours a été précédé utres allocutions.
Vue partielle de quelques membres du corps diplomatique
Ces missions sont entre
« L'esprit fondamental de conférence du dialogue parleentaire afro-arabe, c'est la consence d'une complémentarité
développée sur des bases. Tégalité, de respect mutuel et Pavantages réciproques, peut re un élément catalyseur essenel de la coopération afro-arabe » , précisé Joseph Marcellin Dégbé, président du comité d'oranisation de la conférence, dans en mot de bienvenue aux parlementaires.
2° - la promotion des investissements en Afrique et dans le monde arabe;
3° la dynamisation des échanges scientifiques et culturels entre pays africains et arabes et la préservation de leur patrimoine culturel.
autres.
1° l'instauration d'un dialogue permanent entre toutes les composantes de la communauté nationale, notamment les diverses sensibilités politiques, les institutions et la société civile;
2° l'intermédiation sociale et la dynamique consensuelle dans la vie publique nationale;
Pour terminer son propos, le chef de l'Etat béninois a invité les élus des peuples africain et arabe à appréhender dans toute sa dimension l'importance de la responsabilité des missions qui leur incombent.
3° la transparence et la Bonne Gouvernance dans la gestion des Affaires publiques;
4° la promotion d'une vraie culture démocratique au sein du peuple;
-
Remplir sa mission
Selon le député Dégbé, les Encontres du genre de la 8è conérence sont des occasions 'échanges politiques, économiques et culturels, susceptibles faider au recul des frontières de méfiance entre les Africains et Arabes. Une méfiance artifiellement utilisée, attisée pour des uses peu glorieuses. Puis, M. Dégbé a affirmé la disponibilité du Bénin à défendre aux côtés des ays africains et arabes des caues justes.
Coopération parlementaire
décentralisée
C'est le président Mathieu Kérékou qui a clos la série d'interventions par son discours d'ouverture officielle.
Selon le chef de l'Etat béninois, la 8è conférence parlementaire du dialogue afro-arabe se tient dans un contexte où l'exigence de solidarité et de coopération entre les peuples et les Etats est plus que jamais d'actualité. Faisant allusion aux dernières tensions très vives entre l'Irak et la communauté internationale, le président Mathieu Kérékou a dit que le monde a frôlé la catastrophe. Par ailleurs, il s'est inquiété que le règlement pacifique du conflit israélo-arabe connaisse aujourd'hui un blocage. En revanche, il se félicite du rétablissement de la paix au Libéria, du retour à la légalité en Sierra Leone, mais se dit préoccupé par la situation en Angola.
Au regard des foyers de tension, un peu partout dans le monde, le président Mathieu Kérékou affirme que le 3è millénaire est chargé de nuages épais et d'incertitudes de toutes sortes. Dans ces conditions, il salue et encourage la conférence à prendre des décisions pouvant concourir au renforcement de la paix dans le monde.
A la 8è conférence du dialogue parlementaire afro-arabe, trois thèmes importants seront débattus:
1° le rôle des Parlements africains et arabes dans la consolidation du processus de paix au Moyen Orient, et l'application des résolutions internationales légitimes, y compris celle relative à la préservation du statut légal de la ville sainte de Jérusalem;
Pour parvenir à cette fin, le président en exercice de l'Union internationale des parlementaires africains, M. Bruno Amoussou, souhaite que soient explorés les voies et moyens pour renforcer le travail de coordination des secrétariats de l'Union interparlementaire arabe et de l'Union des parlements africains.
Car, renchérira à son tour président de l'Assemblée natioale du Bénin, Bruno Amoussou, conférence du dialogue parlementaire afro-arabe est un espace
de solidarité où il est possible d'ex-
Pour renforcer le flux des investissements
RATION INTERPARLEMENTE EAU SERVICE DU DEVELOPPEMENT
MENTARY CO CE OF DEVELOP
La tribune officielle -
(Voir page 3)
è conférence du dialogue parlementaire afro-arabe
Renforcer la complémentarité
Noutés africains et arabes s'étendra jusqu'au sadi 07 mars prochain a Uvert ses travaux au Pa-
C'est au président de la publique, le général Mathieu rékou qu'a échu l'honneur de ner le top de cette conférence.
discours a été précédé utres allocutions.
« L'esprit fondamental de conférence du dialogue parleentaire afro-arabe, c'est la consence d'une complémentarité
développée sur des bases. Tégalité, de respect mutuel et Pavantages réciproques, peut re un élément catalyseur essenel de la coopération afro-arabe » , précisé Joseph Marcellin Dégbé, président du comité d'oranisation de la conférence, dans en mot de bienvenue aux parlementaires.
Selon le député Dégbé, les Encontres du genre de la 8è conérence sont des occasions 'échanges politiques, économiques et culturels, susceptibles faider au recul des frontières de méfiance entre les Africains et Arabes. Une méfiance artifiellement utilisée, attisée pour des uses peu glorieuses. Puis, M. Dégbé a affirmé la disponibilité du Bénin à défendre aux côtés des ays africains et arabes des caues justes.
Coopération parlementaire
décentralisée
Car, renchérira à son tour président de l'Assemblée natioale du Bénin, Bruno Amoussou, conférence du dialogue parlementaire afro-arabe est un espace
de solidarité où il est possible d'ex-
MENTARY CO CE OF DEVELOP
RATION INTERPARLEMENTE EAU SERVICE DU DEVELOPPEMENT
Depuis hier se tient à ploiter toutes les opportunités pour Cotonou, au Centre intertional de conférence, la conférence du dialogue Wrlementaire afro-arabe. te grand'messe des 240
favoriser la compréhension mutuelle et développer une culture de paix. « C'est en nous concertant que nous pouvons tirer meilleur
profit de nos potentialités et surtout
nous faire reconnaître comme de vrais partenaires par les autres
composantes de la communauté internationale » , a précisé le prési-
dent Bruno Amoussou.
Mais, il ne suffit pas seulement de se concerter. Il faut après
is des Sports du Stade de tout, partager avec les populations Amitié.
La tribune officielle
les fruits des concertations. D'où le rôle des parlementaires à aider leurs concitoyens à percevoir le sens de ce qui se fait, à y adhérer et en faire un élément d'une culture de solidarité. En un mot, les parlementaires afro-arabes doivent, suggère le président Bruno Amoussou, initier des missions spécifiques :la formation des fonctionnaires d'Assemblée, l'équipement des services administratifs en moyens de communication et de reproduction. Les parlementaires peuvent également faire mieux en jumelant leurs circonscriptions électorales afin que s'établissent des contacts entre opérateurs économiques, entre élèves, étudiants, animateurs de centres de santé… Intervenir au niveau du village, des groupes cibles… serait également une bonne chose. Tout comme la réhabilitation des salles de classe, le forage de puits, la construction de ponceaux. Le champ de la coopération parlementaire décentralisée, dira le président Bruno Amoussou, est encore vierge, et il faut faire preuve d'imagination. Autant d'actions certes modestes, mais ce sont des défis à relever pour dissiper au niveau de l'électorat le sentiment de bavardages inutiles attribué aux résolutions interparlementaires.
Pour parvenir à cette fin, le président en exercice de l'Union internationale des parlementaires africains, M. Bruno Amoussou, souhaite que soient explorés les voies et moyens pour renforcer le travail de coordination des secrétariats de l'Union interparlementaire arabe et de l'Union des parlements africains.
Pour renforcer le flux des investissements
8è Conférence du dialogue parlementaire afro-arabe
Renforcer la complémentarité
par Edgard COUAO-ZOTTI
Intervenant à son tour, le directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), M. Lofty Medhat, a mis un accent particulier sur les investissements de son institution en Afrique. La BADEA a été créée par les pays. arabes pour aider au développement des pays africains non-arabes. Mais, des difficultés persistent, a indiqué M. Medhat. Que faut-il alors faire pour encourager et renforcer le flux des investissements privés à destination de l'Afrique ?
Le premier effort doit porter sur l'investissement humain et matériel. Le deuxième axe d'action doit être la mise en place d'institutions publiques et d'une réglementation adaptée comme un code d'investissement assurant la transparence. Le troisième aspect concerne l'information. Il s'agit d'informer les pays arabes sur les potentialités des pays africains.
Il y a eu des interventions de parlementaires arabes qui ont apporté leur soutien à la 8è conférence du dialogue parlementaire afro-arabe dont la tenue à Cotonou a été décidée à Aman en janvier 1996.
Remplir sa mission
C'est le président Mathieu Kérékou qui a clos la série d'interventions par son discours d'ouverture officielle.
Selon le chef de l'Etat béninois, la 8è conférence parlementaire du dialogue afro-arabe se tient dans un contexte où l'exigence de solidarité et de coopération entre les peuples et les Etats est plus que jamais d'actualité. Faisant allusion aux dernières tensions très vives entre l'Irak et la communauté internationale, le président Mathieu Kérékou a dit que le monde a frôlé la catastrophe. Par ailleurs, il s'est inquiété que le règlement pacifique du conflit israélo-arabe connaisse aujourd'hui un blocage. En revanche, il se félicite du rétablissement de la paix au Libéria, du retour à la légalité en Sierra Leone, mais se dit préoccupé par la situation en Angola.
Au regard des foyers de tension, un peu partout dans le monde, le président Mathieu Kérékou affirme que le 3è millénaire est chargé de nuages épais et d'incertitudes de toutes sortes. Dans ces conditions, il salue et encourage la conférence à prendre des décisions pouvant concourir au renforcement de la paix dans le monde.
A la 8è conférence du dialogue parlementaire afro-arabe, trois thèmes importants seront débattus :
1° le rôle des Parlements africains et arabes dans la consolidation du processus de paix au Moyen Orient, et l'application des résolutions internationales légitimes, y compris celle relative à la préservation du statut légal de la ville sainte de Jérusalem ;
2° - la promotion des investissements en Afrique et dans le monde arabe ;
3° la dynamisation des échanges scientifiques et culturels entre pays africains et arabes et la préservation de leur patrimoine culturel.
Pour terminer son propos, le chef de l'Etat béninois a invité les élus des peuples africain et arabe à appréhender dans toute sa dimension l'importance de la responsabilité des missions qui leur incombent.
Vue partielle de quelques membres du corps diplomatique
autres.
-
1° l'instauration d'un dialogue permanent entre toutes les composantes de la communauté nationale, notamment les diverses sensibilités politiques, les institutions et la société civile ;
2° l'intermédiation sociale et la dynamique consensuelle dans la vie publique nationale ;
3° la transparence et la Bonne Gouvernance dans la gestion des Affaires publiques ;
4° la promotion d'une vraie culture démocratique au sein du peuple ;
Ces missions sont entre
Photo P. HAAG