Article
Ensemble contre le sida : le plan d'action 2002 des associations musulmanes fin prêt
- Titre
- Ensemble contre le sida : le plan d'action 2002 des associations musulmanes fin prêt
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Charles Ouédraogo
- Editeur
-
Sidwaya
- Date
- 11 avril 2002
- Résumé
- L'ampleur de la pandémie du Sida a conduit des associations musulmanes à produire leur plan d'action 2002 de lutte contre les IST - VIH - Sida.
- DescriptionAI
- Des associations musulmanes ont élaboré un plan d'action 2002 pour lutter contre les IST/VIH/Sida face à l'ampleur de la pandémie, qu'elles qualifient de tragédie planétaire. Ce plan finalisé justifie leur engagement par un impératif d'agir et la potentielle ampleur du problème au sein de la communauté musulmane au Burkina Faso.
- Sujet
- VIH/Sida
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000870
- contenu
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L'ampleur de la pandémie du Sida a conduit des associations musulmanes à produire leur plan d'action 2002 de lutte contre les IST - VIH - Sida.
Bien que n'ayant pas pu être examiné par le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (SP - CNLS - IST) lors de l'atelier d'examen des plans d'action 2002 du secteur de la communauté tenu en mars dernier, le plan d'action des associations musulmanes est maintenant une réalité. Il est composé de 33 pages pour un budget général de 112 237 340 FCFA.
Justifiant leur engagement dans la lutte contre le Sida qu'elles qualifient de "tragédie planétaire qui assombrit l'horizon de la société humaine", les associations musulmanes veulent agir vite. "La décennie 90 a vu naître dans les communautés plusieurs types de réactions face à la pandémie. Elles témoignent toutes d'un impératif d'agir, de participer, de proposer et de lutter.
En un mot, s'engager. N'est-ce pas là, le sens donné à la vie : un engagement à servir" reconnaissent les associations musulmanes. Leur action se justifie d'autant plus que, selon le plan d'action, l'ampleur du problème du VIH-Sida dans la communauté musulmane est plus accentuée. En effet, la séroprévalence nationale (7,17 % en 1997) place le Burkina deuxième parmi les pays les plus touchés de la sous-région. La communauté musulmane, du fait de son importance numérique, est probablement celle qui compte le plus de personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
"En l'absence de chiffres, si le nombre de cas devrait être proportionnel au pourcentage de la population, la séroprévalence serait de 4,16 % dans la communauté" révèle le plan d'action.