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8-Mars 2009 : l'AEEMB invite au respect des droits de la femme
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- Titre
- 8-Mars 2009 : l'AEEMB invite au respect des droits de la femme
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 17 mars 2009
- Résumé
- L'Association des élèves et étudiants du Burkina témoigne son soutien aux femmes dans leur lutte émancipatrice. Elle explique le sens et l'intérêt de cette lutte pour la société dans cette déclaration.
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000710
- contenu
-
L'Association des élèves et étudiants du Burkina témoigne son soutien aux femmes dans leur lutte émancipatrice. Elle explique le sens et l'intérêt de cette lutte pour la société dans cette déclaration.
Dimanche 8-Mars 2009, la Communauté internationale célébrera le 152e anniversaire de la Journée mondiale de la femme. La coloration festive et folklorique que prend souvent cet événement ne favorise pas la compréhension de l'esprit qui a guidé la consécration d'une seule journée à la femme par le citoyen lambda. En effet la consécration du 8-Mars comme Journée internationale de la femme par les Nations unies remonte à 1977.
Ce ne fut pas une décision fortuite mais plutôt un acte qui trouve son écho dans les luttes émancipatrices que les femmes ont engagées en Europe et en Amérique pour dénoncer les pires formes d'exactions dont elles étaient l'objet, puis revendiquer des droits élémentaires tels ceux relatifs à la vie, à la liberté d'opinions, à une vie décente. Bref, c'est sur fond de contestation et de révolte que les femmes ont pu obtenir une journée propre à elles.
Après plus d'un siècle de revendication, la condition de la femme, de nos jours n'est guère reluisante. Le moins que l'on puisse dire est qu'elle reste l'être le plus marginalisé, le plus utilisé à toutes les fins, le plus exposé et le plus vulnérable aux maux de notre société. Ici comme ailleurs, les femmes servent de supports publicitaires, ce qui fait par ailleurs d'elles incontestablement les bras séculiers dans la promotion des produits industriels. Avec ou contre son gré le charme de la femme, sa tendresse, sa capacité à séduire sont des éléments que les hommes véreux utilisent pour appâter la clientèle dans leurs entreprises.
Cette tendance ne pourrait être renversée qu'à travers une prise de conscience individuelle et collective des femmes. Stop donc à la fanfaronnade du 8-Mars ! C'est pourquoi il faut saluer les efforts entrepris ces dernières années pour faire du 8-Mars une occasion d'introspection, de réflexion sur les problèmes réels des femmes, pour soumettre enfin à l'autorité politique un certain nombre de recommandations à mettre en œuvre au profit des femmes. C'est dans cette perspective que le thème national du 8-Mars : "Investir dans les femmes et les filles pour un développement humain durable : priorités et stratégies régionales" peut être porteur d'espoir.
A l'attention des femmes, nous rappelons qu'être libre pour une femme n'est ni de séduire, ni d'être objet d'attraction ni de se sentir en compétition avec les hommes, ni d'être jalouse ou vengeresse. Une femme libre est une femmes qui sait exprimer à la fois les valeurs qui se logent dans son âme et les vertus qui font la force de son esprit.
En matière de reconnaissance de droits à la femme, la civilisation musulmane est de loin en avance, contrairement à ce que la médiatisation tendancieuse de quelques épiphénomènes peut laisser croire. La législation islamique a été pionnière en matière de réglementation en faveur de la femme, de punition des injustices et de bannissement des coutumes rétrogrades auxquelles étaient soumises les femmes. L'islam a établi entre l'homme et la femme une relation de complémentarité, puis a valorisé et exalté son statut de mère de l'humanité et son rôle d'éducatrice.
Bonne fête à toutes les femmes !
Le COPRESS