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Dialogue national : les confessions religieuses ont rencontré la délégation gouvernementale
- Hierarchies
-
Togo
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- Titre
- Dialogue national : les confessions religieuses ont rencontré la délégation gouvernementale
- Editeur
- Togo-Presse
- Date
- 17 juin 2004
- Résumé
- Les représentants de la société civile aux consultations pour le dialogue intertogolais continuent leur rencontre avec la délégation gouvernementale dirigée par le Premier ministre Koffi Sama.
- Page(s)
- 3
- nombre de pages
- 2
- Sujet
- Bertin Agbobli-Atayi
- Couverture spatiale
- Togo
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0005900
- contenu
-
Les représentants de la société civile aux consultations pour le dialogue intertogolais continuent leur rencontre avec la délégation gouvernementale dirigée par le Premier ministre Koffi Sama.
Hier trois délégations des confessions religieuses ont été reçues à la salle Entente du CASEF. Il s’agit de la délégation de l’Eglise Catholique conduite par le père Bertin Agbobly, de celle de l’Union Musulmane du Togo amenée par son président, El Hadj Idrissou Sakibou-Traoré. L’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo a été représentée par son secrétaire administratif M. Kakpo Yawo Sényéebia.
Déclaration des confessions religieuses
M. Cissé Alilou, commissaire à l’éducation et à la recherche de l’Union Musulmane du Togo (UMT)
« Nous venons effectivement de rencontrer la délégation gouvernementale. Nous lui avons dit ce que nous pensons de la situation politique de notre pays. Par rapport aux engagements que le gouvernement a pris à Bruxelles, nous souhaitons que ceux-ci soient tenus, parce que nous pensons que de la réalisation de ces engagements viendra l’avenir meilleur de tout le monde. Car, aujourd’hui, le constat n’est pas agréable. Les gens ont besoin de souffler un peu et il est important que les politiciens s’entendent pour trouver une plate-forme minimale pour que le pays puisse avancer. Il faut que chacun fasse des concessions pour que le pays démarre économiquement et socialement. Pour les musulmans que nous sommes, ce qui nous intéresse c’est la paix, la paix pour notre pays, l’Afrique et pour le reste du monde. Ce qui se passe ailleurs n ’est pas encourageant. Nous ne souhaitons pas cela dans notre pays et c’est pour ça, qu’en tant que groupe religieux, nous souhaitons que chacun puisse mettre un peu d’eau dans son vin pour que nous puissions voir la fin du tunnel ».
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