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Titre
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Pour un processus électoral sans violence au Togo : des confessions religieuses se forment à Lomé
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Date
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24 août 2007
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Résumé
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Un séminaire national de deux jours, à l'intention des confessions religieuses, s’est ouvert, hier, à l’Hôtel 2 Février à Lomé sous le thème « quelles implications des confessions religieuses dans le processus de réconciliation nationale ». Organisé par le ministère délégué, chargé de la Réconciliation nationale et des Institutions ad hoc, cet atelier vise à amener les hommes de Dieu à jouer leur rôle et à prendre leurs responsabilités dans le processus de réconciliation nationale en cours afin de faire d’eux, des vecteurs de ce processus.
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Page(s)
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4
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nombre de pages
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1
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Droits
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Identifiant
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iwac-article-0005776
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contenu
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Un séminaire national de deux jours, à l'intention des confessions religieuses, s’est ouvert, hier, à l’Hôtel 2 Février à Lomé sous le thème « quelles implications des confessions religieuses dans le processus de réconciliation nationale ». Organisé par le ministère délégué, chargé de la Réconciliation nationale et des Institutions ad hoc, cet atelier vise à amener les hommes de Dieu à jouer leur rôle et à prendre leurs responsabilités dans le processus de réconciliation nationale en cours afin de faire d’eux, des vecteurs de ce processus.
Ils sont 90 à participer à cet atelier dont les travaux proprement dits se tiennent à l’Hôtel Ibis Lomé-centre. La rencontre entend amener les confessions religieuses, institutions qui ont le mérite de rassembler les hommes et qui, par essence, prônent l’amour, la fraternité, la tolérance, le pardon et la réconciliation, à s’impliquer davantage dans les questions socio-politiques afin de faire renaître la confiance entre les filles et fils de la nation dans la perspective des prochaines élections législatives.
Deux communications sont retenues pour les deux jours de travaux à savoir :2 22 « quel discours, (prêche, prédication, sermon, etc.) et actes pour aider à la réconciliation nationale » et « confession religieuse comme instance apolitique » ainsi que des travaux en commissions.
Pour le ministre d’Etat à la Présidence de la République, M. Edem Kodjo, s’il est aujourd’hui question de réconciliation au Togo, c’est que quelque part, existe une faille, qui demande à être réparée. Il a soutenu que les hommes de Dieu sont les mieux placés pour inculquer les visions éthiques à ceux qui croient en Dieu car, ils possèdent « des atouts moraux et sociaux indéniables qui, lorsqu’ils sont mobilisés efficacement et déployés avec imagination, deviennent des instruments incomparables pour agir de façon constructive en vue du bien commun ». M. Edem Kodjo a invité les communautés religieuses, quelles qu’elles soient, à se placer à l’avant-garde, pour faire face à tout désordre et conflit car, elles ont des notions profondes du péché et des possibilités inouïes de réconciliation des peuples.
Mme Massan Loretta Acouétey, ministre déléguée, chargée de la Réconciliation nationale et des Institutions ad hoc, a attiré, à cette occasion, l’attention des confessions religieuses sur la période sensible et * délicate que le pays traverse et qu’une mauvaise manipulation d’information pourrait faire basculer. Elle a convié les prêtres, prêtresses, pasteurs et imams, pour leurs prêches, à choisir des « textes qui interpellent le pardon, la paix, la compréhension et la réconciliation, vecteurs de la non-violence et de l'acceptation de l’autre ».
Mme Acouetey a interpellé les hommes de Dieu sur leur rôle de rassembleurs d’hommes, de bergers mais encore des bergers qui doivent paître leurs brebis de paroles non incendiaires quel que soit leur bord politique, a-t-elle conclu.
Le ministre de l’Administration territoriale. M. Séléagodji Ahoomey-Zunu, abondant dans le même sens que les autres intervenants, a convié les participants à prôner la paix, la justice, la vérité et la droiture en prenant soin de connaître le milieu dans lequel ils sèment ces valeurs. Il a ajouté que la religion, loin d’être l’opium du peuple, est un outil de construction de l’homme, qui façonne tout son être et qui doit l’orienter vers la recherche permanente du bien.
Des préoccupations identiques pour Mme Rosine Sory-Coulibaly, représentante du PNUD au Togo, qui a demandé aux leaders d’opinions d’approfondir, au cours de ce séminaire, leur réflexion sur le rôle qui doit être le leur dans le processus en cours.
Blandine TAGBA
Togo-Presse
Frédérick Madore
