Article
Hier à Lomé II : une délégration de religieux chez le chef de l'Etat
- Titre
- Hier à Lomé II : une délégration de religieux chez le chef de l'Etat
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Banafei Assih
- Editeur
-
La Nouvelle Marche
- Date
- 23 août 1991
- Résumé
- Au cours des travaux d’hier après-midi, la Conférence nationale a été informée de la démarche entreprise par une délégation de religieux auprès du chef de l’Etat à Lomé II.
- DescriptionAI
- Une délégation religieuse a rencontré le chef de l'Etat à Lomé concernant sa possible participation à la Conférence nationale. Bien que le président les ait écoutés, il n'a pas confirmé sa venue. Le pasteur Nomanyo, membre de la délégation, suggère que l'hostilité passée des délégués envers le chef de l'Etat pourrait dissuader sa participation et plaide pour une dernière tentative d'invitation, arguant que même les "dérapages" de la conférence pourraient être l'expression de la volonté divine.
- pages
- I
- nombre de pages
- 1
- Couverture spatiale
- Lomé
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0005586
- contenu
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Au cours des travaux d’hier après-midi, la Conférence nationale a été informée de la démarche entreprise par une délégation de religieux auprès du chef de l’Etat à Lomé II. Selon le pasteur Nomanyo qui faisait partie de la délégation, le chef de l’Etat les a longuement reçus et écoutés. Mais il a précisé qu’il ne pouvait pas se prononcer avec certitude sur la venue du chef de l’Etat à la conférence. Le pasteur Nomanyo estime, à la lumière de leur entretien, que la réaction d’hostilité que les délégués avaient manifestée lors de la dernière visite du présidium au chef de l’Etat n’est pas de nature à encourager une éventuelle initiative du président Eyadèma de venir à la conférence. Le pasteur Nomanyo a demandé aux délégués d’accorder un minimum de confiance à ceux qui prennent de telles initiatives, puis il a émis le vœu que le présidium envisage une ultime démarche dans le but d’inviter le chef de l’Etat aux présentes assises. Car, précise le pasteur, même s’il y a dérapage de la part de la conférence, comme l’a jugé le chef de l’Etat au sujet de l’Acte 1, « c’est bien la volonté de Dieu qui s’était exprimée ».
Banafei ASSIH