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Crise à la CENI : le CFOP accuse le président Newton Ahmed Barry
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- Titre
- Crise à la CENI : le CFOP accuse le président Newton Ahmed Barry
- Créateur
- Antoine Battiono
- Editeur
- Le Pays
- Date
- 17 octobre 2018
- Résumé
- Des responsables du Chef de file de l'opposition politique (CFOP) étaient face à la presse, le mardi 16 octobre dernier, au siège de ladite institution. Au menu des échanges, il était question de la crise à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la plateforme d'enrôlement des électeurs et les marches-meetings du MPP, parti au pouvoir.
- Sujet
- Commission Électorale Nationale Indépendante
- Chef de File de l'Opposition Politique
- Forces de Défense et de Sécurité
- Newton Ahmed Barry
- Langue
- Français
- Source
- Le Pays
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0000005
- contenu
-
Des responsables du Chef de file de l'opposition politique (CFOP) étaient face à la presse, le mardi 16 octobre dernier, au siège de ladite institution. Au menu des échanges, il était question de la crise à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la plateforme d'enrôlement des électeurs et les marches-meetings du MPP, parti au pouvoir.
Abordant, dans un premier temps, la crise à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le Pr Mamadou Dicko, président de la NAFA, qui dirigeait la conférence de presse du Chef de file de l'opposition politique (CFOP) du 16 octobre dernier, a fait savoir que seuls leurs Commissaires à la CENI peuvent mieux en parler dans les détails. Cela ne l'a pas empêché de revenir sur certains aspects du mémorandum de leurs Commissaires où ils mettent en cause la gestion solitaire du président de la CENI, Newton Ahmed Barry. Pour confirmer cela, il évoque le fait que ce dernier défendait publiquement des positions contraires à ce qui est retenu par la plénière des Commissaires et le fait symptomatique de cette gestion en solo, selon le Pr Mamadou Dicko, c'est la sortie médiatique du président de la CENI pour annoncer la date du référendum, en violation, affirme-t-il, de la loi électorale. A ce sujet, relève le président de la NAFA, c'est le gouvernement qui fixe la date des élections et la CENI les organise. Intervenant dans le même sens que son camarade, Amadou Diemdioda Dicko souligne que le président de la CENI n'est pas un décideur, mais plutôt un exécutant. Tout en ajoutant qu'il faut que « les différentes parties s'entendent parce que nous avons besoin d'élections apaisées, libres, transparentes ». Et le Pr Mamadou Dicko de dire qu'un Commissaire siégeant au nom de la société civile, a proposé que le président de la CENI s'asseye ensemble avec ses Commissaires pour trouver une solution au problème qui secoue la maison. Le CFOP a saisi l'occasion pour évoquer une inquiétude sur « les graves positions défendues par le président Newton Ahmed Barry au sujet de la plateforme d'enrôlement et des documents de vote ». Et regrette qu'il fasse de cette plateforme une affaire d'honneur personnel ou encore une affaire d'ego. Pour le président de la NAFA, Newton Ahmed Barry s'érige en parangon de la vertu en déclarant qu'il faut organiser des élections moins chères que de par le passé. Pourtant, souligne le Pr Mamadou Dicko, le président Newton Ahmed Barry coûte plus cher à la CENI puisque, fait-il savoir, « il voyage chaque semaine en classe affaire alors qu'il dit vouloir organiser des élections moins chères ». Selon le CFOP, les risques liés à la plateforme d'enrôlement sont énormes. Il indique que seront, entre autres, exclus du processus électoral, les Burkinabè qui ne savent ni lire ni écrire en français, les Burkinabè qui n'ont pas de téléphone ou ont changé de numéro, ceux qui vivent dans des localités non encore couvertes ou mal couvertes par les opérateurs de téléphonie, les Burkinabè vivant avec un handicap auditif et ou visuel, les citoyens qui résident hors du pays et doivent s'inscrire sur le fichier électoral via le site internet de la CENI. Le CFOP, par la voix du Pr Mamadou Dicko, se réjouit de ce que le MPP et sa majorité ont répondu favorablement à son appel en organisant des marches à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Manga pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS). Avant de rappeler que cela fait suite à leur marche-meeting, à savoir celle du CFOP que la majorité, selon le président de la NAFA, avait qualifiée d'activité inopportune. Mais combien de francs CFA le CFOP a-t-il récolté lors de sa marche pour soutenir les FDS ? A cette question, le Pr Mamadou Dicko indique qu'un point sera fait là-dessus, puisque des points de contribution sont créés dans les différents sièges des partis politiques. Mais déjà, avec les députés du CFOP, confie-t-il, ils ont pu recueillir une somme de plus d'un million de F CFA, qui a été reversée aux FDS.
Antoine BATTIONO
Fait partie de Crise à la CENI : le CFOP accuse le président Newton Ahmed Barry