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ASSALAM #21
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- Articles de journaux (1880 items)
- Titre
- ASSALAM #21
- Editeur
- ASSALAM
- Date
- octobre 2012
- numéro
- 21
- nombre de pages
- 12
- Sujet
- Abdoul-Karim Fofana
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Amicale des Intellectuels Musulmans du Bénin
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
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- Université d'Abomey-Calavi
- Détenteur des droits
- Association Culturelle des Étudiants et Élèves Musulmans du Bénin
- Langue
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-issue-0000508
- contenu
-
«ASSALAM» (PAIX ET SALUT) Parole de la part d'un Seigneur très miséricordieux < Coran 36 : 58 / ASSALAM MENSUEL D'ÉDUCATION D’ANALYSE ET D’INFORMATION GÉNÉRALE LE JOURNAL DE L'ASSOCIATION CULTURELLE DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS MUSULMANS DU BÉNIN ACEEMUB, ENREGISTRÉE SOUS LE NUMÉRO 92/013/MISAT/DAI/ASSOC DU 13 JUIN 1992 SIÈGE : MOSQUÉE OMAR IBN KHATTAB, ABOMEY-CALAVI N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012 BENIN 200 F CFA CEDEAO 350 F CFA AUTRES PAYS 1 €
Séminaire National de Formation Islamique Compte rendu intégral Page 3 Appels promotionnels nocturnes La gratuité des maux Page 10 Université d’Abomey-Calavi Page : Rentrée universitaire sans issue de secours ! Sacré mois ! Le mois Page 5 d’Allah : Mouharram ÉDITO Page 2 La Tabaski au détriment des indigents SPORT Clubs de la National Hockey League (NHL) Être noir et pratiquer Page 9 un sport de blanc Le XIVème Sommet de la Francophonie accouche de la Déclaration de Kinshasa TALK DU MOIS Interview avec Bawa El Rachidi de l’ULB " Ceux qui vont cautionner l'échec du hadj seront sanctionnés
Pages 6 & 7
Lisez et diffusez le message de ASSALAM ACTUALITES
Université d’Abomey Calavi
Rentrée universitaire sans issue de secours !
Karim A. SANNI
Aboudou-Nasser ADJOUROU
La Tabaski au détriment des indigents
Est-ce une réponse à la recommandation du Prophète qui enjoint les croyants à diviser la viande de l’offrande en trois parties ? La fête de l'offrande, occasion par excellence pour les nantis d’amasser les bénédictions divines en remplissant la marmite des indigents s’est vue détournée. Elle est devenue, malheureusement, le moment par excellence pour les marmites déjà pleines d'être remplies et de déborder. C'est le moment pour ces malheureuses marmites de ne pas pouvoir supporter leurs contenus. Les ventres déjà rassasiés n’arrivent plus à consommer cette viande qui devrait être donnée aux ventres affamés qui soupirent. Ainsi, l’on enregistre des cas d’avaries. Ces ventres indigents sont, naturellement jaloux car privés de leur droit. En cas d'absence d'avaries, l'on assiste à la friture ou au séchage permanent des viandes que le ventre rassasié ne peut plus consommer, pas même en trois mois. Alors, paradoxalement, le ventre nanti vit la tabaski prolongée à six mois, voire un an. C'est gravement malheureux. Pourtant, la sagesse derrière ce partage tripartite est d'augmenter notre soumission aux ordres d'Allah qui dit : "mangez-en vous-même et faites-en manger le besogneux misérable". Et son Prophète a recommandé à la communauté une division tripartite de la viande de l'offrande. Derrière ce partage en trois parties repose le désir d'atténuer le dépit qui naîtrait de la pauvreté, de l'indigence, et de neutraliser l'orgueil qui surgirait de la richesse, de l’abondance. Contribuer à la construction d'une société juste et équitable, consolider l'amour et la solidarité entre nous ; c'étaient également quelques-uns des objectifs de cette recommandation. Comment saurions-nous renforcer l'amour et la solidarité entre nous si le pauvre est frustré parce que le riche ne lui a pas rendu ce qui est de son droit ? Comment saurions-nous exprimer notre attachement aux ordres d'Allah qui nous interdit le gaspillage alors qu'on enregistre des avaries de viande de la fête de l'offrande. Entre ce qui se consomme en famille, ce qui va vers les indigents et la part réservée aux habitants de la maison, laquelle de ces trois parts doit prévaloir sur tout le reste ? Méditons un peu sur ces enseignements du Prophète ; lorsqu'il était revenu d’une sortie après avoir accompli le sacrifice de l'offrande, il remarqua que la mère des croyants, Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) avait distribué toute la viande de mouton à l’exception d'une omoplate. Elle expliqua son acte au Prophète. Le Prophète lui fit remarquer qu'en réalité, seule l'omoplate a disparu et tout le reste distribué est la part qui reste pour la vie éternelle. Ce n'est donc pas du matérialisme. C'est une occasion "commerciale" de bénédictions pour les croyants nantis, intelligents et perspicaces. Ce n’est pas une fête de gourmandise ou d'avarice. Après tout, ni la chair, ni le sang n'arriveront à Allah. Seule parviendra à notre Créateur l’intention derrière cet acte pieux. Mais tout de même, retenons que l'aumône purifie et éloigne de l'Enfer. Adoucissons donc nos cœurs envers les besogneux ; c'est vraiment meilleur.
Après les secousses de l'année écoulée, la rentrée universitaire 2012-2013 est effective en ce début du mois d’octobre à l'université d'Abomey-Calavi. Elle se révèle être bien prometteuse que celles qui ont précédé, à en croire les dires. Cette année, le corps rectoral met tout en œuvre afin de faire régner une atmosphère adéquate et favorable aux activités universitaires. La discipline et la sécurité sont les armes indispensables à l'accomplissement de cette mission. À cet effet, il faut noter l'engagement des autorités rectorales pour la régulation des accès au campus afin de garder un œil plus observateur sur le monde estudiantin. Pour ce faire, elles décident de réduire les portes d’accès et de boucher les raccourcis. Attention travaux ! Le maçon fait son métier et puisqu'à tout moment, les étudiants peuvent amorcer une charge au mortier, la police nationale assure la sécurité. Attention travaux ! D'abord une brique, ensuite deux, trois... Puis un mur. Enfin une issue ou une entrée bouchée. Motocyclistes distraits et motocyclettes borgnes ou aveugles, attention à ne pas foncer dans le mur. Il n'y a plus de raccourcis ni de porte d'accès par derrière le campus.
Pour les étudiants qui résident dans la dite zone, il n'est plus question d'aller dans la cité universitaire juste pour le plaisir. La tâche sera plus âpre pour ceux d'entre eux qui vont s'y ravitailler en eau ou pour chercher le repas au resto. Tant mieux, la queue sera moins longue ! Le trajet est désormais moins court, mais le chemin du bonheur est celui sur lequel la marche est plus éreintante, dira-t-on. C'est à en croire que de deux chemins menant à un point "C", le plus rapide est le chemin officiellement déclaré (quoique plus long). qui habite derrière l’école, garde-toi de traîner les pas. En chemin, ne t'amuse pas et songe à l’heure qui s'en va. Les étudiants résidant derrière le campus doivent dorénavant longer la longue ficelle de sentier menant aux trois portails officiels. “Dura lex, sed lex”, dira la sagesse latine. “La loi est dure mais c’est la loi”. Plus d'excès officieux, et même l'officiel, n'est qu'à moitié accessible. Car des officiers sont chargés de réglementer les accès avec des règles qui ne cessent de s'augmenter. Visa et passe-portail s'il vous plaît ; plus personne n'entre sans sa carte d'étudiant. Le recteur aussi devrait songer à s'en procurer une. Attention à ne pas oublier son passe-portail ; qui s'y frotte s’y pique. Cependant, pour tout étudiant n'ayant pas sa carte sur soi, point n’est besoin de se lamenter ; un arrangement est toujours possible. Car les policiers ne sont pas de polis huissiers. On peut séduire leur indulgence vicieuse avec les petites rondelles qui résonnent dans la poche et provenant du métal. dont on dit qu'il n'a pas d'odeur. N’importe qui n'a pas accès au campus. Enfin une bonne nouvelle ! La cité universitaire a longtemps été un melting-pot d'individus de tout genre ; c'en est fini ! Bonne nouvelle parce que désormais les mendiants et divorcés sociaux qui infestent la maison seront expulsés. Cette initiative de régulation des accès serait optimale si elle s'appliquait aux politiciens venant mener campagne aux heures de cours. Car la politique est l'opium du peuple estudiantin !
Revenons-en à nos "camarades" résidant derrière le campus. Puisqu'ils devront dorénavant parcourir la moitié (presque) du pourtour du domaine universitaire afin d'y accéder, c'est l'occasion pour eux d'en profiter pour calculer le périmètre de notre cité. Très peu, ou aucun étudiant n'en sait rien. Enfin, nous exhortons nos camarades au respect du bien public. Ne faisons pas de trous dans le mur ! Nous craignons que d'ici peu de temps, les briques ne commencent par disparaître. Si le borgne est roi au pays des aveugles, L'étudiant est Jules César dans l'empire du vandalisme.
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012
ACTUALITE
Séminaire National de Formation Islamique (SENAFI) BASSILA, du 02 au 08 Septembre 2012
Compte rendu intégral
Du 02 au 08 septembre 2012, s'est tenue au centre socio-éducatif As-Salam de Bassila, la 5è Edition du SENAFI. Six jours durant, environ deux cents séminaristes venus de toutes les localités du Bénin ont bénéficié des différents modules de formation faits de causeries-débats, de conférences, de tables rondes, de cours, de jeux, de compétitions et d'animations culturelles. Ce séminaire a pour objectif de susciter une prise de conscience chez les jeunes musulmans(es) afin que les innovations technologiques du vingt et unième siècle soient utilisées à bon escient ; d'où le thème : l'Islam et les innovations technologiques.
La journée proprement dite a débuté à 10 heures 08 mn par la cérémonie d'ouverture. Les séminaristes ont suivi tour à tour les allocutions du CP-BULOC/BASSILA, du Président du comité d'organisation, du Président BCN, de l'Amir, des messages de quelques notables présents, de la délégation togolaise et du Directeur du centre socio-éducatif As-Salam qui a félicité l'initiative, encouragé les séminaristes et souhaité que son centre abrite les prochaines activités de l'ACEEMUB. L'honneur a donc été donné à Oustaz IDRISS OUSMANE TOURE de Parakou de lancer officiellement les travaux dudit séminaire par un dou'a. La cérémonie a pris fin aux environs de 12 heures.
La conférence inaugurale ayant pour thème "l’Islam et les innovations technologiques" n'a pas eu lieu, pour raison d'incompréhension entre le conférencier et le comité d'organisation. Mais elle a été reconvertie en causerie-débat qui a eu lieu le mercredi 05/09/2012 de 19 heures 30 à 20 heures 30mn. Au total 08 cours ont été dispensés: "le licite et l'illicite dans l'alimentation" dispensés le même jour par Oustaz IDRISS OUSMANE TOURE de Parakou. Le mardi 04 septembre 2012, les cours tels que : "les temps et la pratique de la prière ont été données par le frère Andil AYEDOUN de Djougou ; Oustaz MOUSTAPHA ABDUL MALICK de Djougou a présenté le tafsir de la souratoul Fatiha tout en survolant les trois dernières sourates du coran et de la souratoul Moudjadalah.
Le mercredi 05 septembre 2012, la conférence ayant pour thème : la gestion du temps a été présentée par le Professeur Daouda de Parakou ; les cours sur : "l'associationnisme et les innovations en islam" et "Cohabitation du prophète avec les non-musulmans" dispensés respectivement par l'Amir Abdoul-Karim FOFANA et Oustaz MOUKHTAR de Bassila.
Le jeudi 06 septembre 2012, le dernier cours intitulé : "Initiation à l'internet" fut dispensé par le frère Mouhamed Awal AKINTOLA. Les séminaristes ont suivi avec attention et intérêt tous les modules de formations et n'ont pas manqué pour la plupart d'intervenir les uns après les autres pour poser des questions d'éclaircissement auxquelles ils sont satisfaits des différentes réponses données par les formateurs.
Il faut rappeler que des Cercles matinaux de lecture du Coran, des rappels et lecture des hadiths tirés du recueil des quarante hadiths ont été régulièrement faits après chaque prière, de 05 à 08 mn.
Au chapitre des activités culturelles consacrées pour l'après-midi du jeudi 06 et du vendredi 07 septembre 2012, on retiendra trois innovations capitales : les compétitions de la dictée, de la lecture française et de l'art plastique. Les prestations culturelles des différentes sections voire des exploits individuels ont meublé la nuit de l'Aceemubiste sans oublier les déclamations poétiques du frère Nasser d'Abomey-Calavi qui ont égayé tous les séminaristes par ses fantastiques poèmes.
Les compétitions nationales de jeux-Mouanzet de mémorisation du Coran viennent enrichir le registre des activités culturelles du séminaire. Au volet sportif, les séminaristes se livrent les matins à des séances de gymnastique et de footing dans le respect des principes de la non-mixité. Il faut noter également que les prières nocturnes ont été effectives. Plan moral, les séminaristes dans leur ensemble ont été irréprochables. Quelques maladies ont été enregistrées et entièrement prises en charge par la caisse.
Au plan technique, les commissions dans leur ensemble ont bien fonctionné ; les séminaristes ont été responsabilisés en remplacement de la commission hygiène. Ils se sont occupés de l'entretien du centre.
La cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence des représentants du roi et de l'Imam de Bassila, du personnel du centre et de quelques notables. Le samedi 08 septembre 2012, après la prière de Soubh, le BEN a procédé à la distribution de lots aux lauréats des différentes compétitions et des documents aux différentes sections présentes à ce séminaire. La section de Kandi, vainqueur de la compétition du jeu mouanz, est repartie avec le tout premier trophée conçu à cet effet.
Le séminaire a donc pris fin dans une ambiance fraternelle et tous les séminaristes se sont séparés en s'échangeant les contacts et d'autres avec les larmes aux yeux. Enfin, les... Séminaristes approuvent dans leur ensemble la bonne organisation dudit séminaire et sont surtout satisfaits du thème central qui cadre bien avec l'actualité; mais ils souhaitent que les cours soient donnés dans des modules de salles séparées pour leur permettre de bien cerner le message.
Fait à Bassila, le 08 Septembre 2012.
Secrétaire Général du CO
Mouhamed EHI-OLOU ASSALAM
N°021 DHOULHIDJA 1433
OCTOBRE 2012
EDUCATION
Rentrée scolaire 2012-2013
Thérapie pour une année scolaire apaisée
Pendant un peu plus de deux mois, le monde scolaire s'est mis au repos. Mais depuis le 1er octobre 2012, écoles, collèges, lycées et universités ont rouvert leurs portes. Ainsi, parents et enfants s'affairaient pour se réinscrire ou pour une première inscription tandis que de l'autre, enseignants et autorités scolaires sont à pied d'œuvre pour mettre à disposition la logistique nécessaire au bon déroulement de l'année qui vient de commencer. Il importe que chacun des acteurs sache et fasse Ce qui lui revient pour une année scolaire 2012-2013 apaisée. Ifèdé Ifèdoun
Comme l’a fixé un décret gouvernemental suite à une concertation avec les partenaires sociaux de l'école béninoise, l'année scolaire 2012-2013 a connu son début le lundi 1er octobre 2012. Déjà le matin, parents et enfants débouchaient de partout. Un tour dans les écoles nous a fait voir l'ambiance bon enfant qui s’y déroulait. D'un côté, les parents sont occupés à l'inscription ou à la réinscription de leurs progénitures. Les tout-petits qui sont à leur première expérience d'école, bien que dépaysés, attendent à côté de leurs parents. De l'autre côté, le personnel administratif et les autorités scolaires s'affairent à meubler les classes aux fins d'accueillir la foule d'enfants à la recherche du savoir. Mais à y voir un peu plus en profondeur, cette chaude ambiance qui se faisait remarquer en ce premier jour de classe n'est que l'arbre qui cache la forêt, car beaucoup de problèmes en gestation risquent de saper le moral des... parents d'élèves et des apprenants ce qui aura pour conséquence de mettre à mal l'année académique qui vient de commencer. Bien que le front des trois ordres d'enseignement ait appelé les enseignants à reprendre le chemin des classes, la FESEN quant à elle boycotte la rentrée scolaire pour motif de non satisfaction des revendications antérieures. Il urge donc pour chaque acteur intervenant dans le monde académique de jouer sa partition afin que cessent les grèves cycliques qui ne sont pas de nature à permettre une réelle évolution du niveau d'étude des apprenants.
Interpellations faites à chaque acteur
Aux autorités étatiques en charge de l'école béninoise, nous demandons un peu plus d’objectivité dans les promesses à faire ou faites aux enseignants et que les engagements pris soient tenus. Que la logistique nécessaire soit mise à la disposition des écoles publiques afin que les conditions de vie et de travail des enseignants soient améliorées. Aux enseignants, nous demandons d'avoir la crainte d'Allah et de savoir qu'Allah leur a confié la destinée académique des apprenants qu'ils ont à leur charge. Qu'ils travaillent alors sans désemparer pour de bons résultats en fin d'année. Que le dialogue et les négociations avec les gouvernants soient francs et empreints de sincérité pour le bien de la nation.
Aux parents d'élèves, ils devront surveiller les fréquentations de leurs enfants, les suivre dans l'apprentissage de leurs leçons et dans le traitement des exercices. Qu'ils n'occultent pas le savoir religieux des enfants car il est tout aussi important que le savoir mondain.
Pour ce qui est des apprenants eux-mêmes, ils devront se focaliser sur leurs enseignements et savoir que seul le travail opiniâtre vient à bout de tout. Nous leur demandons de se détourner des futilités de ce bas monde et de se concentrer sur leurs cours tout en plaçant leur confiance en Allah, car lui seul accorde le succès. Surtout, qu'ils ne se laissent pas abattre par les difficultés de la vie.
Chers apprenants, sachez que notre religion : l'Islam fait du savoir une obligation et qu'Allah promet d'élever en degrés ceux qui auront reçu le savoir (CORAN 58 V 11). Eu égard à tout ceci, nous pouvons sans risque de nous tromper dire qu'une année académique 2012-2013 apaisée passe inéluctablement par le fait que chaque acteur fasse réellement ce qui lui revient de droit comme tâche. L'avenir de l'école béninoise nous obligerait.
Clin d'œil aux sections de l'ACEEMUB
Le début de l'année scolaire étant le début des activités des sections de l'ACEEMUB, nous demandons à tous les Responsables de Bureaux de Sections de ne pas baisser les bras face à leurs affaires académiques. Nous leur demandons dans un élan fraternel et solidaire de s'entraider pour de meilleurs résultats dans le rang des membres de l'Association. Par ailleurs, qu'ils ne perdent pas de vue la responsabilité qui leur revient au sein de leurs sections respectives. Qu'Allah accorde à chacun et à tous, une bonne année scolaire.
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012
SPIRITUALITE Sacré mois Le mois d'Allah : Mouharram
Dieu dit dans la Sourate 9v 36 : "Le nombre des mois pour Dieu est douze dans le Livre de Dieu le jour où Il créa les cieux et la terre. Parmi eux quatre mois sont sacrés. Telle est la religion dans toute sa rectitude. N'y portez aucun tort à vous-même...". Les douze mois de l'an 1433H s'écoulent pour un autre rendez-vous jusqu'au jour de la Rétribution. L'an 1434H débutera dans quelques jours comme ses prédécesseurs par le mois sacré de Mouharram. Quelle particularité et quel mérite ?
Abdoul Karim FOFANA
D'après Muslim, selon Abû Huraïra (qu'Allah l'agrée), le Prophète (sur lui la paix) a déclaré : "Le meilleur mois pour jeûner après le mois du Ramadan, c'est le mois d'Allah que vous appelez el Mouharram, et la meilleure prière que vous pouvez faire après celle obligatoire, c'est la prière de la nuit." Ce Hadith formule explicitement que le mois le plus propice au jeûne après celui du Ramadan est celui d'el Mouharram. Cela concerne probablement le fait de jeûner le mois en... entier. Quant à consacrer certains jours de jeûne facultatif, il est possible de trouver des jours à d'autres périodes de l'année où le jeûne est plus méritoire comme le jour de 'Arafat, les dix premiers jours de Dhû el Hidjo, les six jours de Shuwwâl, etc. Il est possible de faire remarquer cependant que le Prophète (sur lui la paix) consacrait le mois de Sha'bân au jeûne, mais rien ne prête à dire en regard des textes qu'il jeûnait el Mouharram en entier. Les textes parlent seulement de 'Achoura. Quant aux paroles qu'il a prononcées la dernière année de sa vie : "Si je suis encore vivant l'an prochain, je jeûnerais également le neuvième jour", elles sous-entendent qu'il ne l'a jamais fait auparavant.
Le jour de 'Achoura
D'après el Bukhârî et Muslim, selon ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée), ce dernier fut interrogé au sujet du jeûne du jour de 'Achoura. Il répondit dès lors : "Je n'ai pas vu de jour que le Messager d'Allah a consacré au jeûne convoitant ses mérites, en dehors de ce jour (c'est-à-dire : Achoura) et en dehors de ce mois (c'est-à-dire: Ramadan). Or, le Prophète (sur lui la paix) a connu quatre comportements différents vis-à-vis de ce fameux jour :
Premièrement : il jeûnait ce fameux jour lorsqu'il se trouvait encore à la Mecque sans toutefois imposer aux gens de le faire. D'après Al Bukhârî et Muslim en effet, selon 'Âisha : " 'Achoura correspondait à un jour que les Quraïshites consacraient au jeûne à l'ère païenne, le Prophète (r) le jeûnait aussi. Quand il arriva à Médine, il lui consacra un jour de jeûne et il prescrivit à ses compagnons de le faire. L'année où le Ramadan fut prescrit par la Révélation, il se mit à jeûner au cours de ce mois et à délaisser le jour de 'Achoura. Désormais, celui qui voulait jeûner pouvait le faire et celui qui ne le voulait pas, pouvait le faire." Dans la version d'Al Bukhârî, le Prophète (r) précise : "Celui qui veut jeûner il en a le droit et celui qui ne veut pas jeûner il en a le droit."
Deuxièmement : arrivé à Médine, le Prophète (sur lui la... a trouvé que les juifs encensaient 'Ashûra et qu'ils lui consacraient un jour de jeûne. Il aimait les imiter sur des rites où la loi n'y avait rien prononcé, il s'est alors mis à jeûner et ordonna à ses compagnons d'en faire autant. Ces derniers allèrent jusqu'à faire jeûner leurs enfants en bas âge.
D'après el Bukhârî et Muslim, selon ibn 'Abbâs, une fois arrivé à Médine, le Messager d'Allah (sur lui la paix) trouva les juifs jeûnant le jour de 'Ashûra. Dès lors, il (r) les interrogea en ces termes : "Quel est ce jour que vous consacrez au jeûne ?"
"C'est un jour illustre," ont-ils répondu, "il correspond au jour où Allah sauva Moussa et son peuple des mains de Pharaon et de son armée qu'Il fit périr sous les eaux. Moussa lui consacra alors un jour de jeûne par reconnaissance envers Allah, c'est pourquoi nous jeûnons ce fameux jour."
"Nous sommes plus dignes et plus proches de Moussa que vous," leur a-t-il répondu.
Troisièmement : après que le jeûne du Ramadan fut prescrit aux musulmans, le Prophète (sur lui la paix) cessa d'imposer celui de 'Achoura à ses compagnons. D'après el Bukhârî et Muslim, selon ibn 'Omar (qu'Allah l'agrée) : "Le Prophète (r) jeûnait le jour de 'Achoura et il ordonna à ses compagnons de le faire, mais quand le jeûne du Ramadan fut institué, il cessa de le faire." D'après Al Bukhârî et Muslim également, selon Mu'âwiya, j'ai entendu dire le Messager d'Allah (sur lui la paix) : "Voici le jour de 'Achoura ; Allah ne vous y a prescrit aucun jeûne, mais moi je jeûne ; quiconque veut jeûner en a le droit et quiconque ne veut pas le faire, en a le droit."
Ces Hadiths et tant d'autres démontrent que le Prophète (r) n'imposait plus à ses compagnons de consacrer un jour de jeûne à l'occasion de 'Achoura après que le mois du Ramadan fut prescrit. Il leur a plutôt laissé l'initiative de choisir. Si avant cette période 'Achoura était obligatoire, la question qui se pose est de savoir si après son abrogation il reste recommandé de le jeûner. Par contre, s'il était fortement recommandé d'y jeûner, après l'abrogation il devient simplement recommandé d'y jeûner. Cela explique les paroles du compagnon Qaïs ibn Sa'd : "Nous, nous préférons jeûner."
Quatrièmement : le Prophète (sur lui la paix) a projeté à la fin de sa vie de ne plus jeûner un seul jour à cette occasion. Il a voulu en effet accompagner 'Achoura d'un autre jour de jeûne, en vue de se distinguer des juifs. D'après Muslim, selon ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée), comme le Prophète (sur lui la paix) jeûnait le jour de 'Achoura et ordonna d'y jeûner, ses compagnons lui firent remarquer : "Ô Messager d'Allah ! Les juifs et les chrétiens encensent ce jour ! - L'année prochaine si Allah le veut répondit-il, nous jeûnerons le neuf (avant)." Cependant, il rendit l'âme avant l'année suivante.
D'après le Musnad de l'Imam Ahmed, selon ibn 'Abbâs (qu'Allah l'agrée) également, le Prophète (sur lui la paix) a précisé : "Jeûnez le jour de 'Achoura mais distinguez-vous des juifs en jeûnant un jour avant et après." Dans une autre version, il est dit "ou après." Ici "ou" signifie que la chose est laissée au choix ou que le rapporteur ne sait plus bien s'il s'agit d'avant ou après le dixième jour de Mouharram. Ibn 'Abbâs lui-même disait au sujet de 'Achoura qu'il fallait jeûner le neuvième et le dixième jour du mois en vue de se distinguer des juifs.
HALTE ! NE CHANGEONS PAS LA PRATIQUE
Les juifs de Médine et de Khaïbar prenaient ‘Achoura à cette époque comme jour de fête en hommage à l'évènement qui s’est déroulé entre Moussa et pharaon. Moussa se serait habillé ce jour-là de beaux vêtements en coton et il se serait fardé les yeux avec de l'ithmid (Kohol). Les païens les ont ainsi imités dans cette coutume. Ils habillaient la Kaaba ce fameux jour. Cependant, notre législation nous réclame de nous distinguer d'eux.
D'après Al Bukhârî et Muslim, selon Abû Mûsâ, les juifs encensaient 'Achoura pour lequel ils réservaient un jour de fête. Dès lors, le Prophète a dit : "Jeûnez donc ce fameux jour." La version de Muslim précise que les juifs de Khaïbar jeûnaient à l'occasion de 'Achoura qu'ils considéraient comme un jour de fête au cours duquel leurs femmes s'habillaient de leurs plus belles parures et leurs plus beaux vêtements. Ce hadith démontre qu'il est interdit de faire de ce jour un jour de fête. Il est recommandé en outre de jeûner les jours de fête des païens en vue de se distinguer d'eux ; comme il est recommandé de jeûner un jour en plus comme nous l'avons vu afin de se distinguer des non-musulmans à tous les niveaux.
Tous les recueils qui mentionnent de mettre du Kohol, de se teindre la barbe ou les cheveux, et de faire la grande ablution ce fameux jour sont purement inventés. Quant au Hadith : "Allah fait des largesses durant le reste de l'année à quiconque fait des largesses à sa famille le jour de 'Achoura." Sa chaîne narrative accuse certains éléments faibles. Quant à consacrer à cette occasion un jour de deuil en hommage à Al Husaïn comme se complaisent à le faire les Rafidhîtes (chiites), c'est faire preuve d'un grand égarement ! prophètes eux-mêmes n'ont droit à aucun jour de deuil... Que les prières d'Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012
TALK DU MOIS
Interview avec Bawa El Racchidi de l'UIB
"Ceux qui vont cautionner l'échec du hadj seront sanctionnés"
Dernier Président de la Communauté Islamique Universitaire du Bénin (CIUB), première personnalité à être élue, Chargé des Affaires Universitaires (CAU) du BEN/ACEEMUB et actuellement secrétaire général à la jeunesse de l’Union Islamique du Bénin (UIB), c’est avec cette dernière casquette que le frère Bawa El Racchidi s’est prêté volontiers, ce mois-ci, pour éclairer la communauté sur l’organisation du prochain hadj. Il a reçu les membres de votre journal, "Assalam" dans les locaux du siège de son institution. Dans un style décomplexé et un air habituel dont on le connaît, il est revenu sur le hadj 2011, expliquant les nouvelles dispositions gouvernementales. sur l’organisation du hadj avant de donner le rôle de son institution. Lisez plutôt...
Assalam : Dans une interview à nous accorder, le frère Djibril BOUSSOU, Président de TAIMB disait : "Si vous parlez du Hadj, édition 2012, je suis d’accord que c’est un fiasco." Êtes-vous aussi de cet avis ?
Bawa El-Rachidi : Il est à reconnaître que l’organisation du Hadj 2011 a été bouleversée car le vol devant transporter les pèlerins n'est pas arrivé. Cela est du ressort des autorités gouvernementales, à travers le haut-commissariat de hadj. Nous ne pouvons pas dire qu'ils n'ont rien fait. Ils ont fait de leur mieux. Nous avions aussi suivi de près cette organisation. Vous ne le savez peut-être pas. Pour ce hadj, un appel d'offre a été lancé. Suite à cet appel, une compagnie a été retenue. Malheureusement, elle n'a pas honoré ses engagements. C'est ce qui a causé tous ces problèmes que nous avions observés l'an dernier dans l'organisation du hadj et tout s'est bien passé. Les pèlerins ont trop souffert. Et ce Le gouvernement a dû prendre le taureau par les cornes pour qu’une partie des pèlerins puisse accomplir le hadj. Parler donc en termes de fiasco, c’est trop dire. Certes, c'était un hadj difficile. Quelques mois après, une décision a été prise par le chef de l'État et c'est désormais l'Ethiopian Airlines qui devra transporter les pèlerins béninois.
Assalam : Vous dites que c’est l'État qui a pris le "taureau par les cornes", "la décision a été prise par l'État". Mais l'IUB est l’instance faîtière, le sommet de la pyramide dans la prise des décisions pour la communauté ?
Bawa El-Rachidi : Je comprends la pertinence de votre question. Il est reconnu par tous que dans les pays au sud du Sahara, les pays où les musulmans ne sont pas majoritaires, où la religion est séparée de l'État avec le principe de la laïcité, les musulmans sont limités dans leur marge de manœuvre. Chaque année, 3500 citoyens béninois quittent le pays pour la Mecque. Ce n'est pas négligeable, 3500 personnes dans un pays. C'est donc normal que l'État s'implique dans la migration de ses citoyens. L'UIB ne peut pas donner des visas, des passeports et autres. Les vaccinations sont du ressort du Ministère de la santé. L'UIB n'a pas un avion pour transporter des pèlerins. Dans les pays de la sous-région, c'est d'ailleurs comme ça que le hadj s'organise. Il y a le Togo, le Niger, le Burkina et j'en passe.
Je tiens à rappeler à la communauté que depuis les années 80, jusqu'au renouveau démocratique, l'UIB organisait à elle seule le pèlerinage. Il n'y a jamais eu de problème. Avec le libéralisme économique, l'organisation de hadj est confiée aux structures privées. C'est ceux qu'on appelle les convoyeurs. Vous ne verrez jamais un groupe se réclamant de l'UIB, aller retirer de l'argent à qui que ce soit pour le pèlerinage.
Assalam : Voulez-vous dire que le libéralisme économique a eu raison de notre communauté?
Bawa El-Rachidi : Nous ne pouvons pas le dire. Puisqu'un jour il fallait qu'un jour qu'il y ait un relais. Vous n'êtes pas sans savoir que Le hadj fait intervenir, et l'économie et le spirituel. Le souci de l'UlB est les rites du hadj. Mais avant que le pèlerin accomplisse les rites, il faut qu'il quitte d'abord Cotonou par avion pour se rendre en terre sainte. Toutefois, l'UlB n'est pas passive. Au contraire, l'UlB agit en facilitateur.
Assalam : Cette année, l'État a revu à la hausse le prix du hadj. Le prix retenu est de un million neuf cent mille (1 900 000) francs. Quelle a été la réaction des populations lors des tournées d'information que la commission chargée d'organiser le hadj de cette année a organisée dans le mois de ramadan sur tout le territoire national ?
Bawa El-Rachidi : Lors de la tournée, les explications ont été données aux fidèles musulmans, les potentiels pèlerins, les dignitaires, les imams et les personnalités de la communauté. Les rapports que nous avons eus font état du fait que les populations ont observé cette hausse. Ce qui d'ailleurs ne les arrange pas. Premièrement, il faut noter que les compagnies exigent à être payées en dollar. Or le coût du (Suite en page 7)
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012
TALK DU MOIS
Interview avec Bawa El Racchidi de l'UlB
"Ceux qui vont cautionner l'échec du hadj seront sanctionnés"
(Suite de la page 6)
dollar a évolué de 2011 à 2012. Deuxièmement, il faut considérer l'efficacité du service. Il faut également noter que les autres opérations ont connu une hausse. Le Royaume d'Arabie Saoudite exige toujours que les pèlerins soient mis dans de bonnes conditions. Les convoyeurs ont également expliqué qu'ils ont perdu beaucoup d'argent pour des raisons que tout le monde connaît. Au Bénin, l'Ethiopian Airlines a fait ses preuves et nous comptons que cette année les choses se passeront mieux. Puisse nous vivre parmi et avec les croyants. L'UlB a tout mis en œuvre pour que cette augmentation soit revue à la baisse. Mais à l'impossible, nul n'est tenu. Nous savons que c'est difficile, mais nous demandons à nos parents de faire preuve de patience et de comprendre la situation.
Assalam : Comment se passe la collaboration entre votre institution et les institutions étatiques impliquées dans l’organisation du hadj ?
Bawa El-Rachidi : Il y a une bonne cohabitation entre toutes ces institutions. Tout le monde s'est mis tôt au boulot et le rôle de chacun est bien défini. Parmi ces institutions, nous avons la partie administration composée du Ministère de la santé, le Ministère de l'intérieur, le Ministère de la défense, le Ministère des Affaires Étrangères, le Ministère des transports, le Ministère des finances et la Présidence et l'autre partie, la communauté musulmane représentée par l'UlB. L'institution qui aura failli a des comptes à rendre au Chef de l'État.
Assalam : Pouvez-vous nous éclairer sur le rôle de chaque acteur?
Bawa El-Rachidi : Le Ministère des Affaires Étrangères est le coordonnateur. Le rôle de chacun des autres acteurs intéresse ce ministère. Vous voyez (ouvre un document : le cahier de charge des acteurs et lit), "le ministère des affaires étrangères coordonne les activités du Il est chargé de communiquer avec les structures étrangères, d'informer l'Arabie Saoudite sur les dispositions prises au Bénin, l'établissement des visas. Le ministère des transports se charge des disponibilités techniques des compagnies. C'est la seule structure habilitée à déterminer et dire si telle ou telle compagnie peut transporter nos compatriotes en toute sécurité. Le ministère de l'intérieur s'occupe de l'établissement des passeports et de la sécurité des pèlerins avant leur départ.
Notons aussi qu'il y a une réforme qui a été faite cette année. Chaque pèlerin peut effectuer son bilan de santé au niveau de son département d'origine. Les compagnies demandent toujours des garanties pour assurer les réservations et cela est du ressort du ministère des finances. Et la Présidence de la République veille minutieusement sur tout ce qui se fait. L'UIB s'occupe de la formation sur la maîtrise des rites du hadj. Le constat est que plusieurs de nos compatriotes ne maîtrisent pas les rites. remarque même chez des personnalités musulmanes. Je ne dis pas que c'est de leur faute. L'enseignement islamique prend en compte les quatre piliers sans oublier le cinquième qu'est le hadj. On dit que ce pilier relève de ceux qui ont les moyens. Certainement, c'est ce qui fait qu'on observe cette erreur. Nous veillons à cela parce que [Rire], quelqu'un ne peut pas dépenser plus d'un million cinq cent mille francs et ne pas obtenir les Grâces de Dieu par simple ignorance. Nous sensibilisons également sur les comportements qu'il faut avoir à la Mecque. Vous connaissez l'actualité ? Un béninois a été condamné à mort parce qu'il était en possession des produits prohibés. Il y a aussi des pèlerins qui sont parfois distraits par la contemplation, le commerce et autre. Les convoyeurs doivent se faire agréer, avoir un siège, payer les taxes, informer leurs pèlerins, toujours informer le comité d'organisation sur les décisions qu'ils prennent. Cette année, il y a une réforme. Aucun convoyeur ne doit inscrire un non béninois. Dans les années antérieures, des Nigérians, des étrangers se retrouvaient dans la délégation béninoise. Quand ces pays ont atteint leur quota, il y a des gens qui sont prêts à payer plus cher pour bénéficier des prestations du Bénin.
Assalam : Est-ce par négligence ou par respect pour la parole d'Allah qui nous dit que tous les musulmans sont frères ?
Biwa El-Rachidi : Les actes ne valent que par les intentions. Certes on peut dire qu'on est tous musulmans et qu'on peut les aider à travers les quelques places qu'on a. L'autre chose qu'il faut aussi comprendre est que les convoyeurs veulent avoir plus de clients pour faire des économies. C'est comme les inscriptions à l'université. Les étrangers payent plus que les nationaux.
Assalam : On apprend par les voix anonymes que les bourses du hadj sont détournées par les mairies. Avez-vous écho de ces rumeurs ?
Bawa El-Rachidi : La même question avait été aussi posée à Raphiou Toukourou, l'an dernier. C'est l'État qui est chargé de la gestion de ces bourses. Mais l'UlB lutte pour avoir une part de gestion sur ces bourses afin qu'elles reviennent aux ayants droit. Il faut aussi noter que le gouvernement s’en sert pour montrer sa "générosité" à la communauté.
Assalam : Avez-vous un appel ? Nous prions que Dieu nous aide. Personne n'aimerait jamais faire souffrir ses frères. Désormais les sanctions existent. Le gouvernement doit rendre compte au peuple. Les musulmans ont les comptes à rendre à leurs frères et à Allah (Saw) et les non-musulmans à la population et au chef de l'État.
Les garanties ont été exigées pour la compagnie. Nous demandons à la communauté de prier avec nous. Je tiens également à dire, ceci me tient à cœur, l'an dernier, tout a été dit sur l'UlB. Nous, on comprend. Mais il faut aussi comprendre qu'on était arrivé où l'irréparable était fait. C'est une question de marché et de prestation. On a fait confiance à une compagnie. L’État a honoré mais la compagnie n’a pas honoré. Elle avait un produit à offrir. Mais le produit est une prestation à une... période donnée. À la dernière minute, ils nous ont laissé sans rien dire. Il faut que la communauté s'organise aussi pour avoir un fonds à elle. C'est la condition pour pouvoir, en cas de besoin, limiter les dégâts et sauver les meubles.
Propos recueillis par : Kassim MAMA & Karim A. SANNI
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012
INTER______________________________________
Le XIVème Sommet de la Francophonie accouche de la Déclaration de Kinshasa mise en œuvre.
EXTRAIT
Réïhanath Solange QUENUM
Nous, Chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, réunis les 13 et 14 octobre 2012 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, à l'occasion du XIVe Sommet de la Francophonie, saluons chaleureusement la tenue, pour la première fois en Afrique centrale, de ce Sommet. En vue de confirmer la Francophonie comme acteur important des relations internationales, nous avons décidé de consacrer ce Sommet au thème : "Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale." Nous affirmons l'impérieuse nécessité de veiller à ce que la mondialisation soit au bénéfice de tous et de promouvoir une gouvernance environnementale au service de la qualité de la vie. Nous estimons que les défis de la lutte pour la réduction de la pauvreté demeurent pressants au regard du niveau actuel de réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
Nous réaffirmons la spécificité de la Francophonie, fondée sur la langue française et les valeurs qu'elle promeut : la diversité culturelle, le multilinguisme, la paix, la démocratie, l'État de droit, les droits de l'Homme, l'égalité entre les hommes et les femmes, le développement durable, l'éducation et la solidarité.
ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET ÉCONOMIQUES
La gestion solidaire des enjeux environnementaux et économiques constitue un défi majeur pour la survie de l'humanité, le devenir de notre planète, le renforcement de la coexistence pacifique et le développement équitable des peuples. Il est impérieux de mettre en œuvre une Solidarité renforcée et une stratégie d'action concertée au sein de la Francophonie, dans l'esprit des objectifs du Millénaire pour le développement, afin de peser davantage dans les débats et instances internationaux consacrés à ces questions.
FRANCOPHONIE ET GOUVERNANCE ENVIRONNEMENTALE
Nous saluons la participation de la Francophonie à la conférence de Rio+20 et l'esprit de compromis qui a prévalu pour l'adoption de la déclaration intitulée L'Avenir que nous voulons qui s'en est suivie. Nous affirmons notre engagement à participer activement à la formulation et la réalisation des objectifs du développement durable inscrits dans cette déclaration et notre détermination à mettre en œuvre des stratégies nationales de développement durable afin de contribuer efficacement à la lutte contre la pauvreté et à la préservation des ressources de l'environnement.
Nous saluons la décision du renforcement et du rehaussement du Programme des Nations unies pour l'environnement en tant qu'autorité mondiale reconnue en matière d'environnement et soutenons la décision prise à Rio de créer l'Instance politique de haut niveau sur le développement durable. Nous affirmons notre volonté de soutenir les modèles de développement équitable et durable basés sur une "économie verte", selon les conditions et les priorités nationales du développement durable et conformément à la Déclaration de Rio+20. Nous renouvelons notre engagement à lutter contre le changement climatique. Nous insistons sur la nécessité d'une transformation structurelle des économies vers une voie respectueuse du climat. Nous prenons acte des conclusions des 16e et 17e conférences des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à Cancun et Durban, et appelons à leur pleine mise en œuvre. Nous soutenons l'opérationnalisation du Fonds vert pour le climat. Nous réitérons notre volonté de travailler à la mise en place de financements pour le développement, en lien avec les Nations unies et le Groupe pilote sur les financements. Innovants auquel appartient l'OIF. Nous affirmons l'importance de la préservation des écosystèmes. Nous veillerons à renforcer les capacités des acteurs nationaux responsables de l'élaboration de nos politiques et programmes pour assurer une prise en charge efficace des atteintes à l'environnement.
Nous nous engageons à mettre en place des politiques de conservation et d'exploitation durable des forêts, des océans et des mers ainsi que de leurs ressources. Nous nous engageons à appuyer les structures compétentes dans l'élaboration d'une politique globale intégrant les stratégies et programmes économiques basés sur la gestion forestière durable.
Nous soutenons une exploitation agroforesterie raisonnée, fondée sur des principes de gestion scientifique et durable des eaux et forêts, en association avec les communautés locales pour répondre à leurs besoins, notamment en matière de sécurité alimentaire et de préservation de leur patrimoine physique et immatériel.
Nous nous engageons à promouvoir une gestion multilatérale cohérente et transparente des enjeux environnementaux entre tous les acteurs concernés. À cet égard, nous soulignons le rôle important joué par l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), à qui nous demandons de poursuivre la diffusion des bonnes pratiques existantes en la matière, en collaboration avec tous les acteurs de l'innovation, dont le Réseau francophone des acteurs de l'innovation.
Reconnaissant la contribution importante des entités fédérées, des régions et des collectivités territoriales dans les pays concernés, nous nous engageons à les associer à l'élaboration et à la mise en œuvre des engagements internationaux visant à relever les défis du développement durable.
FRANCOPHONIE ET GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE
Nous nous engageons à nous investir pleinement dans le processus de réforme du système financier et monétaire international en vue d'un ordre mondial équitable, en veillant à une meilleure représentation des pays en développement au sein des organes de décision des institutions financières internationales. Nous encourageons la poursuite des échanges entre les pays industrialisés et les pays en développement en vue de réduire les déséquilibres macroéconomiques entre les États ainsi que les inégalités sociales et économiques entre les populations.
Nous nous engageons à consolider la coopération multilatérale et la solidarité francophone afin de lutter plus efficacement contre la pauvreté et la malnutrition et d'assurer la sécurité alimentaire dans de nombreux pays du monde. Nous nous engageons à promouvoir la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et les encourageons à adhérer aux instruments, normes et principes internationaux pertinents.
Nous nous engageons à renforcer notre soutien en faveur de la coopération tripartite. Nous saluons les avancées réalisées dans l'identification des éléments d'une démarche francophone de développement de la coopération tripartite et demandons à l'OIF de mettre en œuvre les axes d'intervention définis. Dans cette démarche. Nous demandons à l'OIF et aux opérateurs de proposer, en vue du prochain Sommet, une stratégie économique pour la Francophonie réunissant pouvoirs publics, entreprises, institutions éducatives et société civile. Une attention toute particulière sera réservée à la création de partenariats d'entreprises axés sur le développement de l'activité économique, de l'emploi dans les pays du Sud, sur les échanges et les investissements Nord-Sud et Sud-Sud, ayant à l'esprit que la langue française est également un outil au service de l'économie.
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012
SPORT
Clubs de la National Hockey League (NHL)
Être noir et pratiquer un sport de blanc
Le hockey a la réputation d'être un sport réservé aux blancs. Dans la Ligue nord-américaine, les joueurs noirs ne sont pourtant plus des exceptions. Mais récemment, un geste a ravivé le débat sur le racisme dans ce sport.
Djibril Ibrahim
À quelques jours de la reprise de la saison, les clubs de la National Hockey League (NHL) s'affrontent lors de matchs préparatoires. Le 22 septembre, les Red Wings de Détroit et les Flyers de Philadelphie s'opposaient dans la patinoire d'une ville canadienne de l'Ontario, London, située près de la frontière américaine. En fin de rencontre, les deux équipes sont toujours à égalité. La victoire se joue au cours d'une séance de tirs au but. Wayne Simmonds s'avance avec confiance sur la glace. C'est lui qui vient de marquer le but égalisateur pour Philadelphie, avec moins d'une minute à jouer. Vêtu de son maillot orange et blanc, le numéro 17, qui fait partie de la vingtaine de joueurs noirs de la NHL (sur 690 membres), s'apprête à fusiller le but adverse. Il enclenche son tir lorsqu'une banane, lancée depuis les tribunes, atterrit à côté de lui. Sans se laisser déconcentrer, l'attaquant envoie son palet au fond des filets. L'histoire ne retiendra pas que les Flyers ont finalement perdu 4-3, mais que la soirée a été gâchée par un acte raciste. Un geste stupide. Même s'il avoue avoir été choqué par le Geste de ce spectateur, un homme de 26 ans qui a depuis été inculpé par la police de l'Ontario, le joueur canadien a pris l'incident avec philosophie: "Lorsque tu es noir et que tu pratiques un sport où la majorité des joueurs sont blancs, il faut s'attendre à des choses comme celles-là. Au cours des 23 dernières années de ma vie, je me suis attendu à des choses comme ça. Mais je suis plus vieux et plus mûr maintenant. Alors cela ne m'atteint pas. J'essaie simplement de ne pas y penser", a déclaré Simmonds à la sortie des vestiaires.
L'attaquant ne s'est pas laissé envahir par la colère, mais les dirigeants de la NHL ont rapidement dénoncé ce comportement. "Des millions de supporters montrent un immense respect envers nos joueurs et notre sport. Le geste, qui est évidemment stupide, d'un seul individu n'est pas du tout représentatif de nos supporters ou des habitants de London, en Ontario", a expliqué Gary Bettman, le commissaire de la NHL, dans un communiqué publié. sur le site officiel.
De rares précédents
Il est vrai que de tels actes ne sont pas fréquents dans le monde du hockey. Alors qu'en Europe, les journaux sportifs rapportent régulièrement des chants ou des injures racistes dans des stades russes ou encore italiens, il faut remonter une dizaine d'années en arrière pour trouver trace d'incidents similaires en Amérique du Nord.
En 1997, Chris Simon, des Capitals (Washington) avait été suspendu trois matchs après avoir traité de "nègre" Mike Grier, des Oilers d'Edmonton. Deux ans plus tard, Bryan Marchment des Sharks de San José avait lui aussi été sanctionné pour avoir traité de "gros singe" Donald Brashear des Canucks de Vancouver. Lors d'une rencontre des séries éliminatoires opposant les Canadiens de Montréal aux Hurricanes de la Caroline en 2001, le gardien noir Kevin Weekes avait aussi reçu une pelure de banane en retournant aux vestiaires.
En apprenant ce nouvel incident, l'ancien joueur, aujourd'hui âgé de 36 ans, n'a pas caché son dégoût: "Il y a des gens qui ont encore la tête dans le sable, des gens qui ne veulent pas nécessairement évoluer et ne sont pas à l'aise avec le fait que le hockey évolue". Kevin Weekes n'a jamais oublié cet épisode douloureux de sa carrière et milite toujours pour la promotion du hockey auprès de la communauté noire. Un travail qu'il mène d'ailleurs aux côtés de Willie O'Ree, le premier noir à avoir enfilé un maillot de la NHL en 1958.
Interrogé régulièrement sur ses débuts dans ce sport "de blanc", la légende vivante n'a jamais caché qu'il avait lui aussi subi des attaques. Dans un article sur les noirs dans le hockey, Willie O'Ree raconte: "Les remarques racistes étaient pires dans les villes des États-Unis qu'à Toronto ou à Montréal. Les supporters me criaient "retourne dans le Sud" ou "comment ça se fait que tu ne ramasses pas du coton?". Cela ne me touchait pas. Tout ce que je voulais, c'était être un joueur de hockey. S'ils refusaient de l'accepter, c'était leur problème, pas le mien".
P.K. Subban superstar
Les mentalités ont heureusement changé. Même si les joueurs noirs ne sont pas légion dans la Ligue nationale, Willie O'Ree a ouvert la voie à de brillantes carrières. Le gardien Grant Fuhr a remporté à cinq reprises la Coupe Stanley avec les Oilers d'Edmonton dans les années 80. Il a également été intronisé au Temple de la renommée du hockey.
Aujourd'hui, des hockeyeurs noirs ont des positions de premier plan: Jarome Iginla est le capitaine de l'équipe des Flames de Calgary. Il a décroché la médaille d'or avec le Canada en 2002 aux Jeux olympiques de Salt Lake City. La vedette de l'actuelle formation des Canadiens de Montréal se nomme P.K. Subban et il est noir. Les supporters de la formation québécoise s'arrachent les maillots de ce jeune défenseur de 22 ans né à Toronto, d'un père jamaïcain et d'une mère antillaise. Après seulement deux saisons au sein de la NHL, le Canadien a même signé un contrat avec le prestigieux équipementier Nike. Seul noir de l'équipe de Montréal, P.K. Subban a, bien entendu, été interrogé par la presse après le récent incident de la banane. Loin d'attiser la polémique, le numéro 76 a voulu calmer le jeu : "Il s'agit d'un événement malheureux, mais on ne devrait pas y accorder autant d'importance. Ce n'est pas le reflet de ce qu'est le hockey d'aujourd'hui." Pas question pour le joueur de crier au racisme, mais plutôt de se concentrer sur le jeu : "En attirant l'attention sur ce qu'il a fait, on donne à cette personne ce qu'elle cherchait. On devrait plutôt se concentrer sur le hockey."
SOCIETE
Planning familial
Le côté licite d'un moyen mondain
Kassim MAMA
Comment nourrir toute la population mondiale qui ne cesse de croître tandis que les ressources disponibles sont limitées ? Depuis 2011, la population mondiale a dépassé les sept milliards de personnes avec un septième sur le continent africain. Toutefois, elle ne cesse de croître. Et les ressources comme la terre sont statiques et s'appauvrissent. D'autres comme, celle qu'on connaît sous le vocable des ressources non renouvelables, comme le pétrole, le bois, le gaz et autres s'épuisent. C’est en réponse à cette question que les scientifiques ont inventé le remède anti-démographique, le planning familial. L'implant, le préservatif, les pilules, l'ablation des ovaires, le collier, le stérilet sont entre autres moyens utilisés pour l'espacement des naissances et le choix de la période voulue pour faire des enfants.
La pertinence de cette question s'explique, selon Monsieur Henry Agoï, agent à l'institut de planification et de la statistique, du fait que plusieurs institutions les plus respectées de l'Organisation des Nations Unies en ont fait leur préoccupation. "Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et plusieurs autres institutions de l'ONU font de la maîtrise de la démographie une question centrale de leur préoccupation", a-t-il dit.
Pour Valentine Azongoun, médecin de la santé Publique avoue que le planning familial est un moyen de réduire les contraintes et permet de vivre dans un foyer paisible. Le planning familial, dans son format actuel, apparaît comme une proposition de l'Islam de plus de 1400 ans. Tout à fait compatible avec l'Islam. Des propos tirés du noble Qur'an et de la tradition prophétique montrent bel et bien que le planning familial n'est pas en opposition avec l'Islam. C'est du moins ce qu'on peut retenir de l'entretien accordé par le frère Aadil Ayemi, prédicateur et spécialiste des religions comparées que nous avons rencontré à Bassila. C'était lors du Séminaire National de Formation Islamique qu'a organisé l'ACEEMUB du 2 au 8 septembre dernier.
"L'Islam a précédé le planning familial de plus de 1400 ans. Les concepteurs de la planification familiale se sont inspirés des enseignements du Noble Qur'an." D'après ses explications, le prophète (ç) conseillait en son temps le coït interrompu pour l'espacement des naissances. L'intégralité de s46 v15 Et nous recommandâmes à L'homme de fait le meilleur envers ses pères et mères. Sa mère le porta avec peine et elle accoucha de lui avec peine. Et sa grossesse et son sevrage : trente mois. Quand il atteint sa maturité et atteint les quarante ans, il dit : « Mon Seigneur, aide-moi à être reconnaissant de Ta Grâce, dont Tu m'as gratifié, ainsi qu'à mes pères et mères et de faire œuvre méritoire que Tu agrées, et veille sur ma descendance. Je me repens à Toi et je suis du nombre des Musulmans. »
Pour lui, le verset 15 de la 46ème sourate montre que l'espacement des naissances est une obligation pour le croyant. Un avis confirmé par une annexe de la traduction du Qur’an du Docteur Zeynab Abdelaziz qui écrit, "on comprend par ce verset et par le verset 14 de la sourate 31 ("et son sevrage est après deux ans"). Licite et compatible avec l'Islam ? Oui, répond l'Imam Souahibou lors des sensibilisations sur le planning familial du ministère béninois de la santé. Mais celui-ci tenait à différencier qu'il s'agissait de l'espacement des naissances qui... est une planification des naissances.
Appels promotionnels nocturnes
La gratuité des maux
Depuis 2007, le Bénin compte cinq opérateurs du Global System Mobile (GSM). Ce qui a engendré une guerre plus d'abonnés présentent d'énormes risques, pour le moment insoupçonnés chez les jeunes. Kassim MAMA^ MTN kif, 30 mn gratuit Moov'in et remboursement nocturne de la consommation dans la journée : Moov conso. Ce sont là quelques-unes des stratégies de marketing des opérateurs GSM au Bénin. Pour le moment insoupçonné, les menaces existent sur les abusifs appels gratuits de la nuit. Neurophysiologistes, physiologistes spécialisés sur les organes de sens, psychopédagogues, médecins de la santé publique ne cachent plus leurs inquiétudes. D'après les spécialistes de plusieurs universités, les plus respectées du moment, des ondes traversent nos cellulaires et baignent dans des champs magnétiques, en général cancéreuses. Ils déconseillent à cet effet de dormir à côté d'un portable allumé. Mais de plus en plus, les jeunes restent dans ces champs par le biais des marketings, à communiquer sans aucune raison valable. La communication a, en général, lieu entre "petits" copains. Ce qui n'est pas vu d'un bon œil par Magloire ABOKI, médecin ORL à l'hôpital de Ménontin qui confie que cette utilisation abusive peut réduire les qualités auditives d'une personne. Du côté des enseignants, l'heure n'est pas à l'approbation. Plutôt, ils tapent du doigt sur la table. "Dès les premières heures de la matinée, il n'est plus rare d'observer des apprenants qui somnolent", en témoigne de façon très découragée Grégoire Dansou, enseignant. Une somnolence que trouve normale le sieur Gaïba Yaya, conseiller pédagogique des SVT qui affirme, "lorsque vous avez veillé toute la nuit au téléphone, c’est normal de dormir toute la journée". Toutefois, il demande aux parents de prendre leurs responsabilités.
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012
Album photo du SENAFI 2012
ASSALAM N°021 DHOULHIDJA 1433 OCTOBRE 2012 SEMINAIRE DE FORMATION DES RESPONSABLE SEFOR 2012 POUR BIENTOT
Pour tous renseignements : 96 94 80 49 97 48 79 66 97 15 92 36
Assalam souhaite une Heureuse vie maritale au frère Belco / CP-Parakou
ASSALAM MENSUEL D’EDUCATION D'ANALYSE ET D’INFORMATION GENERALE
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