Au lieu de faire semblant de ne pas comprendre pourquoi le Burkina est encore frappé, ou de se presser d’attribuer à ces attaques les mêmes causes toutes faites que l’on débite à chaque fois pour l’opinion, il faut regarder en quoi les derniers attentats sont spécifiques et se distinguent des deux derniers autres : terroristes, les attaques du 2 mars 2028 le sont incontestablement, jihadistes non, en ce sens que la logique de guerre qui y est exacerbée supporte, en même temps, une mise en retrait du motif religieux qu’on leur connaît d’habitude.
La tribune ci- après est d’un de nos lecteurs Karim de Labola Traoré. Pour lui, il faut porter le coup de frein approprié aux initiatives d’autodéfense. A commencer par celle des Koglwéogo.
Une conférence sur le thème " terrorisme, religion et enjeux sécuritaires" a réuni les 28 et 29 mars dans la capitale burkinabé des leaders imams, prêcheurs, enseigants d’écoles coraniques, coutumiers, des journalistes et des représentants de l’appareil sécuritaire burkinabé. Il s’agissait de sensibiliser ces acteurs aux enjeux sécuritaires dans un contexte marqué par une montée de l’extrémisme religieux avec des attentats terroristes récurrents dans la sous région.afin d’amener chacun à agir dans son milieu de vie pour parvenir à la paix. Dori, Arbinda,Gorom Gorom, Djibo sont les localités d’origine des participants, endroits déjà considérés comme ligne de front de la lutte contre le terrorisme. Des thèmes aussi variés que d’actualité comme « islam et terrorisme que dit le coran ? » , « la communauté musulmane face à la montée de l’extrémisme », « phénomène de radicalisation dans les prêches, quels moyens de prévention et de contrôle ? », « médias et terrorisme », « courants terroristes en Afrique de l’Ouest : connexions et dissemblances », « Le Burkina Faso face aux défis sécuritaires, enjeux et perspectives », « parvenir à la paix », « dialogue inter religieux et défis de l’extrémisme religieux » ont été développés par des sommités de la communauté musulmanes, des experts avertis du monde de la diplomatie, de la sécurité et de la communication.
« Nos responsabilités individuelles pour l’édification d’une société de paix : contribution des enseignements islamiques ». C’est sous ce thème que la 27e convention annuelle de la Communauté islamique ahmadiyya dénommée Jalsasalana s’est ténue du 30 mars au 1er avril 2018 à Kouba dans la commune de Koubri à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou sur la route de Pô en présence du Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation Siméon Sawadogo.
L’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (A.E.E.M.B.) a organisé du 30 mars au 02 avril 2018 sur toute l’étendue du territoire national, des examens blancs en vue d’accompagner les élèves des établissements scolaires et secondaires du Burkina dans la préparation des examens de fin d’année.
Le service pastoral pour la formation et l’accompagnement des responsables (SEPAFAR) organise ce samedi 21 avril 2018 au centre national cardinal Paul Zoungrana, une conférence-débats sur le thème « Crise des valeurs dans l’éducation : causes, responsabilités et solutions durables ». Pour en savoir plus sur l’événement, nous avons rencontré André-Eugène Ilboudo, modérateur et président du comité d’organisation de la conférence.
Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation a tenu, le 03 mai 2018, une conférence de presse sur l’organisation du hadj 2018. Il était assisté du Comité de suivi et de l’organisation du Hadj. Au cours de cette rencontre avec les Hommes de médias, le ministre Siméon Sawadogo a annoncé que les Burkinabè candidats au pèlerinage à la Mecque devront débourser cette année la somme de 2 333 270 FCFA contre 2 171 720 FCFA l’année dernière. Cette hausse de 161 550 FCFA s’expliquerait, à en croire les conférenciers, par le renchérissement du coût de la vie en Arabie Saoudite et l’instauration de la TVA de 5% sur tous les services depuis le janvier 2018.
À l’instar des autres musulmans du Burkina, ceux de Gaoua se sont retrouvés à la grande mosquée de la ville, pour prier et écouter les paroles du saint Coran. Pardon, tolérance, repentance ont été les valeurs véhiculées dans les différents prêches.
Ce vendredi 15 juin 2018, à l’occasion de la fête du Ramadan marquant la fin du jeûne musulman, les fidèles musulmans de Gaoua ont pris d’assaut l’ex-Place de la nation pour prier et se formuler des vœux. Les autorités administratives étaient aussi présentes pour soutenir la communauté musulmane.
Ce sont les rappels et consignes de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) à la veille de la fête marquant la fin du jeûne, l’Aïd El Fitr. Elle est prévue pour samedi, 23 mai ou dimanche, 24 mai 2020 (selon le croissant lunaire). Occasion donc pour les responsables de la faîtière pour rappeler à l’ensemble des fidèles, l’impératif du respect des mesures barrières et recommander que l’on s’abstienne de la tradition des visites le jour de la fête.
L’apothéose du marathon Iftar initié par la Fondation Slamazone avec l’appui du groupe Mégamonde, a eu lieu le vendredi 22 mai 2020, dans l’enceinte de ladite Fondation, à Ouagadougou.
La communauté musulmane de Gaoua, à l’instar des autres localités du Burkina ont célébré ce 24 mai la fête du Ramadan, marquant la fin du mois de jeûne. C’est la place de la révolution qui a servi de cadre pour la prière dirigé par l’iman de la grande mosquée de Gaoua El hadj Abdoul Salam Sissako en présence des autorités administratives.
Ils sont désormais loin, ces jours de privation. À l’instar de millions de musulmans du monde entier, ceux du Burkina célèbrent ce dimanche 24 mai, la fête du ramadan ou Aïd el-fitr. Dans la capitale, c’est le grand imam de la mosquée de Ouagadougou, El hadji Mohamed Sourwila, qui a dirigé la prière à la Place de la nation. Comme cela est de coutume, après avoir rendu grâce à Dieu pour ses grâces reçues au cours de ce mois, l’imam a prôné la paix et la solidarité au Burkina. Contexte sanitaire oblige, cette année, il a aussi interpellé les fidèles à redoubler d’efforts dans le respect des mesures barrières afin de stopper la propagation de la maladie à coronavirus.
La fête de l’Aïd-El-Fitr ou fête de Ramadan, marquant la fin du jeûne musulman, est célébrée ce dimanche 24 mai 2020 au Burkina Faso. À Bobo-Dioulasso, c’est l’imam de la grande mosquée de Dioulassoba, Siaka Sanou, qui a dirigé la grande prière à la place Wara-Wara. Cette célébration intervient dans un contexte marqué par la crise sécuritaire et celle de la pandémie du coronavirus. « Nous prions par la fin du Coronavirus sans respecter les mesures barrières », a déploré un fidèle.
Le croissant lunaire n’a pas été aperçu ce 22 mai 2020. C’est la substance du communiqué du Président du présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina.
La fête de Ramadan 2020 a été célébrée dans un contexte international marqué par la pandémie du COVID-19. Au Burkina, en plus de cette crise sanitaire, la préoccupation, c’est également la dégradation de la situation sécuritaire avec ses conséquences de plus de 800 000 déplacés internes et de nombreuses pertes en vies humaines. C’est d’ailleurs sous le sceau de ces préoccupations que le Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI) et l’Association des Elèves et Etudiants musulmans au Burkina (AEEMB) ont, ce dimanche, 24 mai 2020, marqué la fin du mois de pénitence : l’Aïd El Fitr
L’ONG Qatar Charity, dans le cadre de ses activités de soutien aux personnes vulnérables, à travers son projet « Zakat el Fitr », a décidé d’apporter des vivres, ce jeudi 21 mai 2020 à Ouagadougou, aux personnes démunies. Ce don, estimé à plus de 41 millions de F CFA, vise à permettre à des milliers de familles de passer une bonne fête de ramadan.
Alors que des fauteurs de trouble tentent de mettre à mal la cohésion sociale et le vivre ensemble au Burkina, des bonnes volontés se dressent et donnent de bons exemples.
À l’occasion de la prière de l’Aïd el fitr, célébré le 24 mai 2020, le Dr cheick Halidou Sana de Dablo a, au cours de son sermon, imploré Allah de renforcer la bonne entente entre les hommes. Après ses invocations, Il s’est appesanti sur le comportement des jeunes sur les plateformes numériques. Ainsi, il a interpellé les jeunes à plus d’union, de fraternité et solidarité. Et surtout à revoir leur comportement sur les plateformes en soignant leurs propos. À adopter des attitudes et des comportements responsables et à respecter les personnes âgées. Aux jeunes qui sont sur les réseaux sociaux pour vilipender, le Cheick interpelle à plus de responsabilité.
C’est dans un contexte national d’insécurité et de crise sanitaire, que les musulmans du Burkina ont, ce dimanche, 24 mai 2020, célébré la fête de Ramadan, marquant la fin d’un mois de pénitence. A la Jama’at islamique Ahmadiyya, les leaders religieux ont exhorté les fidèles à multiplier les actes de partage, de solidarité, de compassion envers leurs prochains et à se départir des attitudes égoïstes.
Le Burkina Faso fait face au terrorisme. Il y a quelques années encore, c’était seulement à travers les médias que les Burkinabè entendaient parler d’actes terroristes. Aujourd’hui, le ver est dans le fruit, le loup est dans la bergerie. Chaque jour avec son lot de morts. La nation se bat comme elle peut. Mais, dans les discours, on remarque que certains tentent de protéger leur ethnie. Pourtant, il ne faut pas en arriver là.
La ministre en charge de la solidarité nationale et de l’action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo, a reçu le mardi 02 juin 2020 à Ouagadougou, un don de vivres d’une valeur de plus 23 millions de francs CFA. Un don effectué au profit du fonds national de solidarité par la commission nationale de l’UNESCO à travers l’organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO).
Le consortium Solidar Suisse – Union fraternelle des croyants de Dori a organisé, le 4 juin 2020, un atelier régional sur la contribution citoyenne à l’amélioration de la sécurité. La rencontre a réuni une cinquantaine de participants dont des leaders religieux ; des membres de Comités d’action communautaire, de Comités locaux de paix et de la Cellule de veille ainsi que des autorités administratives de la région du Sahel.
Au Burkina Faso, il est de plus en plus question de repli identitaire de certaines communautés, au vu du développement de la situation sécuritaire. Dans une interview qu’il nous a accordée en ligne, Laurent Kibora, expert en sécurité, nous définit les types de replis identitaires, et nous donne les conséquences de cette situation pour le Burkina. Pour l’expert, le repli identitaire favorise le développement et l’action des groupes armés radicaux. Lisez.
Le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, a réceptionné de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), ce jeudi 11 juin 2020 à Ouagadougou, un don de matériel au profit des élèves vulnérables dans les classes d’examen. Il s’agit des postes radios avec lampes, USB et mémoires téléchargeables, des smartphones et des postes téléviseurs.