Article
Analyser les dernières attaques de Ouagadougou : être protégé n'est pas être en sécurité
- Title
- Analyser les dernières attaques de Ouagadougou : être protégé n'est pas être en sécurité
- Type
- Article de presse
- Publisher
-
LeFaso.net
- Date
- March 16, 2018
- Abstract
- Au lieu de faire semblant de ne pas comprendre pourquoi le Burkina est encore frappé, ou de se presser d’attribuer à ces attaques les mêmes causes toutes faites que l’on débite à chaque fois pour l’opinion, il faut regarder en quoi les derniers attentats sont spécifiques et se distinguent des deux derniers autres : terroristes, les attaques du 2 mars 2028 le sont incontestablement, jihadistes non, en ce sens que la logique de guerre qui y est exacerbée supporte, en même temps, une mise en retrait du motif religieux qu’on leur connaît d’habitude.
- DescriptionAI
- L'article analyse les attaques du 2 mars 2018 au Burkina Faso, les qualifiant d'actes militaires de guerre plutôt que de pur jihadisme religieux, car les assaillants les justifient comme des représailles aux frappes de l'armée française. Le texte réfute l'implication de l'ancien président Blaise Compaoré, jugeant cette association incohérente et une diversion. Il critique la présence militaire française au Burkina Faso, la considérant comme un facteur majeur d'attraction pour les groupes terroristes et une cause de l'insécurité. L'auteur suggère que le Burkina Faso devrait reconsidérer sa participation à cette guerre, potentiellement en demandant le retrait des troupes françaises et en adoptant une approche plus rationnelle, voire un cessez-le-feu, pour briser la logique de violence.
- Subject
-
France
-
G5 Sahel
- Gilbert Diendéré
- Groupe de Soutien à l'Islam et aux Musulmans
- Transition 2014-2015
- Attentat de Ouagadougou de 2018
- Coup d'État (2015)
-
Blaise Compaoré
- Roch Marc Christian Kaboré
- Iyad Ag Ghaly
- Terrorisme
- Radicalisation
- Djihadisme
- Language
- Français
- Source
-
Wayback Machine
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0002213