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Title
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Retour des pèlerins ivoiriens au pays : les raisons du retard
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Date
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February 11, 2004
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DescriptionAI
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Des pèlerins ivoiriens sont retardés dans leur retour d'Arabie Saoudite, causant de l'inquiétude parmi leurs familles et perturbant les programmes. La cause principale de ce délai est l'excédent de poids des bagages, un problème récurrent déjà rencontré au départ. Les organisateurs envisagent des vols séparés pour les pèlerins et leurs bagages, soulignant la nécessité d'une meilleure gestion et sensibilisation concernant les limites de bagages pour la sécurité des vols.
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Identifier
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iwac-article-0011542
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Rights
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content
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Les parents des pèlerins ivoiriens qui devraient fouler le sol d'Abidjan hier mardi matin à 3h devront encore prendre leur mal en patience, parce que l'avion prévu à cet effet n'avait pas encore quitté le territoire saoudien jusqu'à 12h, hier.
La raison de ce retard, selon des sources proches des organisateurs, est liée à l'importance des bagages des pèlerins. «Le poids des bagages excédait les normes, les aviateurs de nos représentants discutent de la possibilité de transporter les pèlerins et leurs bagages par des vols séparés», nous a-t-on expliqué du côté du Comité national pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), structure du Conseil national islamique (CNI).
Du côté du Front de la Oummat Islamique (FOI), on déplore aussi ce long retard qui non seulement perturbe le programme officiel des arrivées dressé par le ministre des Cultes, mais constitue une épreuve de nerfs pour les parents.
S'agissant de la question de surcharge de bagages, notre interlocuteur déclare que cela n'est pas en fait un fait nouveau. «Au départ, les pèlerins ont été confrontés au même problème d'excédent de bagages. Les responsables de la compagnie ont fait montre d'une intransigeance au niveau des bagages, cela a obligé beaucoup de pèlerins à abandonner une partie de leurs bagages ici à Abidjan», semble déplorer un responsable du FOI.
Pourtant, le dernier accident survenu, il y a peu au Bénin, a permis de mettre à nu les inconvénients liés à la surcharge des avions. Dans le souci d'assurer la sécurité des vols et des pèlerins, il incombe aux organisateurs de sensibiliser les candidats pour le voyage en lieu Saint musulman dans ce sens.
En outre, il convient de mettre de l'ordre dans le «business» auquel se livrent certaines personnes dans l'organisation du pèlerinage. Au moment où nous mettions sous presse, au CNOPM, la seule structure en contact permanent avec l'Arabie Saoudite, on annonçait le décollage du premier avion vers 18 heures GMT. Il est était attendu à Abidjan vers 1 heure du matin. Au CID de Babily Dembelé, on était sans nouvelles des pèlerins.
Le Patriote
Frédérick Madore
